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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -

19 mai 2009

[Test Eclair] Wipeout HD

Wipeout HD

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Omg; on y croyait plus; voilà mon deuxième test; tout droit sorti de ma caverne, j'ai décidé de vous tester Wipeout HD, mais késako ? Wipeout HD est un des bijoux techniques de la pS3 à l'instar de formula one développés par le studio Liverpool de sony. Etonnant pour un jeu de son ampleur, il n'est proposé que sur le playstation store (la plateforme de téléchargement de Sony) et pour un prix plus qu'abordable 18 € ; ce qui constitue déjà une force par rapport au prix des jeux à l'heure actuelle.

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Wipeout HD reprend les 8 circuits issus des épisodes PSP Pure et Pulse sortie respectivement en 2005 et 2007. D'un point de vue technique le jeu est carrément un portage, même gameplay etc. Seulement pour la PS3 Sony a carrément refait le jeu; les circuits ont été entièrement adaptés et redessinés pour avoir un excellent rendu en 1080P (Full HD) le tout à 60 img/sec ; un mot ; impressionnant !
Bon même si ce ratio n'est pas valable en deux joueurs split screen ...
Bref ; les graphismes à pleurer sont là et c'est l'essentiel, sans doute le jeux le plus détaillé et fluide sur PS3; L'ambiance graphique est 100% futuriste avec des couleurs flash ; le style pourra plaire ou rebuter.

Le mode solo se résume aux courses uniques et au mode campagne constituée d'une centaine d'épreuves de 5 types différents comme des chronos championnat etc.
Le jeu dispose d'un multi offline qui propose des courses uniques ou des championnat ; mais le principal intérêt est avant tout le online sur lequel on peut jouer jusqu'a 8 joueurs

W02

Le gameplay est fidèle à lui même ; quasiment inchangé depuis plus de 10 ans. Il consiste à maîtriser les 4 catégories de vitesse des engins volants. Le jeu nous offre 12 engins différents dispo chacun en trois coloris (à débloquer) qui ont tous leur style et leur caractéristique de conduite.

La difficulté de Wipeout est importante ; à moins de ne connaître les tracés par coeur et de bien maîtriser les engins ; gagner se révélera être un cauchemar

Graphisme : 18/20 proche de la perfection plastique ; ce Wipeout HD en met plein les yeux ; une vrai claque Next Gen

Gameplay : 15/20 un poil rigide ; il ne dépayse pas et s'assimile rapidement

Durée de vie : 15/20 la difficulté en rebutera plus d'un mais ceux qui s'accroche se verront récompenser au bout d'une 20 aine d'heure

Bande son : 17/20 si vous aimez l'electro ; c'est pour vous ; ça correspond parfaitement à l'ambiance futuriste

Note 16/20 Wipeout est génial ; beau ; pas cher : à posséder

The Kedmasterz's Verdict :
new_avatar_kedmasterz_bien__

Test de Kedmasterz, merci de respecter son travail et les droits d'auteurs en ne copiant pas le texte.

Rédigé le 10 Mai 2009
Images de Jeux Vidéo.Com (sauf la bannière et l'image de verdict)

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19 mai 2009

Fiche Jeu "WipEout HD"

Wipeout_HD

fiche_technique

Plate-Forme : Playstation Network (PSN)

Editeur : Sony Computer Entertainment Europe

Développeur :
Sony Computer Entertainment Studio Liverpool

Type :
Course Arcade

Appartient à la série : WipEout

Date de sortie japonaise :
29 Octobre 2008

Date de sortie américaine :
25 Septembre 2008

Date de sortie française :
25 Septembre 2008

Prix au lancement :
17,99€

Joueur(s) :
1 à 2 joueurs ; Jouable Online

Dans le même genre :
- WipEout Pulse (PSP / PS2)
- F-Zero GX (GameCube)
- Exalight (PC)

informations_globales

WipEout, la célèbre série de course futuriste arcade made in Sony arrive sur PS3 ! Et pas n'importe où, sur le PSN je vous prie ! Cette version téléchargeable propose un jeu complet pour la modique somme de 20€ donc 50€ moins cher que les jeux habituels (pratique les plateformes de téléchargement) ! Ce sympathique jeu vous proposera donc d'aller à toutes vitesses dans des circuits taillés pour les vitesses les plus extrêmes avec un rendu plus beau que jamais ! Et il y en a pour tout le monde, que ce soit pour les joueurs solos où les fans de multijoueurs online ou offline, tout le monde peut y trouver son compte, sauf peut-être ceux qui ont joués aux versions PSP, qui seront peut-être sur la touche.
Mais en tout cas, tout le monde sera d'accord sur le fait que WipEout fait son arrivée sur PS3 en fanfare, et ça, c'est bien.

arcticles

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1 Test éclair disponible (Rédigé par Kedmasterz)

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A venir ...

18 mai 2009

Anthologie Cinéma

Hop-là, une nouvelle anthologie sur le blog ! J'aurais préféré que ce soit notre dingue de cinéma, Mémé, qui s'occupe de ça, mais bon, tant pis, c'est moi. Bon, comme vous avez pu le voir, aujourd'hui, Lundi 18 Mai, nous n'avons pas trop de temps, donc toute mes excuses mais cette anthologie se fera sans Mémé qui n'a pas terminé la sienne, j'espère tout de fois que vous apprécierez cette lecture.
PS : Si vous fréquentez Ciné-Mémé, vous pourrez reconnaîtres mes avis, présent dans mon anthologie.


Arnonaud_newsHop-là, comme bien souvent, c'est moi qui ouvre le bal avec mon anthologie ciné, composé de... deux dessins animés ! Et oui, on a toujours une âme d'enfant (surtout quand on est soi-même adolescent, enfin passons). Donc voilà, ma "petite" anthologie, bourrés de films que j'adore. Bonne lecture.

1- L'Etrange Noël de M.Jack

Introduction

Que dire de plus à part que ce film est l'excellence même en matière de film ? Reignant d'une main de maître sur le monde de l'animation en stop motion si ce n'est sur le monde de l'animation lui même. Des fans à foisons, un univers inimitable, des musiques qui resteront gravés à jamais dans la mémoire de ceux qui l'ont vu, que ce soit en VO ou en VF (adaptations magistrale de LeCoq si je me souviens bien). Expérience boulversante en matière de cinéma, ce film doit être vu au moins une fois par tout fan de cinéma, surtout pour les fans de dessins animés ! Ce bijou est le fruit de la collaboration entre trois génies, l'incroyable Burton a qui on attribue souvent le film (même si il ne l'a pas réalisé mais à grandement participé au projet), le non moins redoutable Henry Selick qui a su faire ses preuves ici en tant que réalisateur (et quelles preuves !!!) et enfin le légendaire compositeur Danny Elfman qui dépose ici sûrement son meilleur score jamais réalisé !

Avis :

Le plus incroyable dans cette histoire et que chacun des deux réalisateurs qui ont bossés sur le projet, Burton et Elfman, ont essayé de montrer que c'étaient eux les maîtres du stop motion (Burton via les Noces Funèbres, immitation sympathique mais qui n'arrive qu'a la cheville du chef-d'oeuvre dont je parle présentement et Selick via Coraline qui va bientôt sortir, qui d'après les critiques titille de très près le trône du maître incontesté), mais ont au final, jamais réussi à reproduire l'excellence de leur collaboration. C'est certainement ça le meilleur dans le film, l'association de trois esprits fantastiques dans un même projet et qui ont aboutit dans un dessin animé d'une qualité inimitable.

L'histoire raconte celle de Jack, "épouvantail" vivant dans le monde d'Halloween, il s'ennuie de la routine et part exploré les contrées des alentours et va découvrir la magie du monde de Noël, qui va lui redonner du baume au coeur, il n'a alors qu'une seule envie, comprendre Noël, déjà et ensuite, faire son propre Noël ! C'est comme que le monde d'Halloween met tout en oeuvre pour faire sa prorpre tournée de cadeau annuel...

Film culte, comme dit plus haut de nombreuses fois, l'originalité de Jack repose avant tout sur trois points: premièrement l'utilisation de la stop-motion, soit le fait que ce sont des figurines qui sont animés images par images qui sont les "acteurs" du film, ce qui donne au film un côté "artisanal" très attachant, surtout quand on voit la qualité de l'animation ! en plus de cela, Jack propose un univers graphique absolument démentiel dans la pure tradition "Burtonienne" (même si c'est Selick qui réalise) qu'adorent de très nombreux films, et enfin le 3e point, le film propose une Bande Originale absolument géniale qui reste en tête...Mais c'est tant mieux ! On en redemande tellement !

Un bijou vous dis-je ! Ce film en est vraiment un ! Car, en plus du côté technique maîtrisé haut la main dit au-dessus, le scénario est pas non plus en reste, proposant une histoire des plus originales, des personnages des plus attachants, des chansons qui font partis intégrante de l'histoire (contrairement à certaines comédies musicales qui font des chansons... pour faire des chansons !) et au final le film offre une réflexion très intéressante sur la routine, l'envie de remplacer quelqu'un de célèbre - sur le fait de ce dire "pourquoi pas moi ?", etc. Sans oublier la poésie, les émotions, omniprésente dans le film ! Le film n'est t-il pas une poésie à la base ? Donc encore une fois : L'Etrange Noël de M.Jack, Nightmare Before Christmas en V.O. restera à jamais le paroxysme du film d'animation ! Si quelqu'un à fait mieux, qu'on me prévienne !



2- Princesse Mononoké

Introduction :

Meilleur film d’animation de tous les temps d’après les lecteurs d’Animeland, ce film d’animation du grand Hayao Miyazaki à t-il usurpé son titre à cause de fan-boys aux goûts douteux ou est-ce vraiment l’œuvre ultime en matière d’animation ? Avis sur l’un des films d’animations les plus réputés de la planète.

Avis :

Princesse Mononoké nous raconte l’histoire d’Ashitaka, jeune prince plein de bravoure qui va se faire mordre par un sanglier démoniaque. Alors en proie à la malédiction, il va partir en voyage vers l’Ouest dans l’espoir de trouver le Dieu de la Forêt qui le soignera. Il croisera alors la route de Dame Eboshi, une femme à la tête d’un village et qui a pour but d’avoir la tête du Dieu Cerf (c’est celui de la forêt). Commence alors une impitoyable guerre ouverte entre l’homme et la nature, qui dispose d’une humaine dans ces rangs, la mystérieuse Princesse Mononoké. Ashitaka essayera de faire vivre hommes et nature ensemble, mais y arrivera t-il ?

Ce grand film d’animation nous touche d’abord par son histoire, profonde, complexe, intense et grave. On tient sûrement là l’histoire la plus mature du réalisateur japonais. Cette dernière emmènera le spectateur dans un voyage dont il ne ressortira pas comme avant, la magie de cet univers si particulier, entre rêverie, cauchemar et réalité ; violence et douceur, paix et guerre si unique, lui fera ressentir un festival d’émotions, colère, tristesse ou bien joie.

Mais le film ne serait pas grand-chose sans la sublime réalisation qui le suit. C’est bien simple, c’est certainement la meilleure réalisation en matière d’animation japonaise. Entre les musiques envoûtantes, sublimes, véritables conductrices d’émotions de Joe Hisaishi ; ou bien le character-design si particulier et cette animation magistrale. Le film n’est pas qu’un festival d’émotion, c’est aussi un régal pour les yeux et les oreilles. Voir cet univers magique en mouvement dans cette si sombre guerre restera à jamais une expérience unique pour le spectateur.

Tout est beau, que ce soit la souffrance d’un ancien phacochère, la volonté d’un héros qui est pourtant assez banal, la quête vengeresse de cette enfant-louve ou l’existence même de ce Dieu de la forêt. Après visionnage, une chose est certaine, c’est que jamais un dessin animé n’avait réussi à être si adulte, si sensationnel, si émotif. On tient là une perle de l’animation japonaise, même de l’animation tout court.

Conclusion :

Plus qu’un dessin animé, plus qu’un film, c’est ici à une véritable expérience humaine qu’on assiste. Jamais une guerre n’aura été aussi belle, jamais une guerre n’aura été si forte, jamais une guerre n’aura été si envoûtante. Si il y a bien un film d’animation Ghilbi à voir, ce serait sans conteste celui-ci, d’une magie si forte qu’il est en proie à rivaliser avec l’inamovible roi des films d’animation, The Nightmare Before Christmas, même si les deux sont radicalement différents.




3- Slumdog Millionnaire :


Introduction :

Film aux milles et une récompenses, Slumdog Millionnaire, dernier long-métrage de Danny Boyle, adaptation du roman de Vikas Swarup "Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devient millionaire", nous offre un incroyable voyage en Inde, dépaysement garanti.

Avis :

Il y a quelques temps je mettais 10/10 au dernier Clint Eastwood … C’était sans avoir vu Slumdog Millionnaire. Un film qui mérite sans conteste toutes les récompenses qu’il rafle. En effet, j’ai beau avoir été dubitatif quand j’ai vu la Bande-Annonce, je me rappelle même m’être dit « Qu’est-ce que c’est que cette merde, ce sera sans-moi… », force est de constater que je suis quand même aller le voir. Et j’ai eu raison.

Le film nous narre l’histoire de Jamal Malik, indien des bidonvilles qui va participé au « Qui veut gagner des millions ? » indien et… tout raflé ! Pourquoi ? Comment ? Il triche ? Et bien non, c’est car son destin lui a donné les réponses. Le spectateur verra donc la vie de Jamal défilée entre les questions et cette dernière lui donné les réponses. Et il regardera un film dont le scénario est riche et qui est passionnant à regarder. On connaît certes la fin, mais notre engouement pour l’histoire est pourtant là.

Il faut dire que tout est fait pour nous aider à accrocher à ce formidable scénario (bien qu’on pourra trouver étrange que les questions soient dans le même ordre que sa vie), il y a tout d’abord la photographie : magnifique. C’est bien simple, ce sont les images les plus belles que j’ai vu en tant que spectateur … Ces couleurs, ces cadrages, ces paysages … Tout y est. En plus on a derrière une B.O. totalement accrocheuse et dans le ton qui nous immerge carrément dans ce sublime univers.

Slumdog Millionnaire, c’est un voyage que vous ne regretterez pas. Des émotions, une immersion, des images, des musiques, des personnages et une histoire réellement magique pour ce film phare de 2009 qui mérite vraiment toutes les récompenses. Les râleurs râleront envers le film qu’il vole les récompenses qu’auraient du avoir d’autres films géniaux de ce début d’année, mais le destin est injuste et à décidément eu envie de ne porter chance qu’a notre indien pas si malchanceux que ça finalement.

Conclusion :

Si il y’a bien un film à aller voir cette année, c’est celui-là. Un incroyable voyage pleins d’émotions au cœur de l’Inde.

4- La Cité de la peur

Introduction :

Cela fait au moins 6 mois que je n'ai pas vu ce film, mais pour les biens de cet anthologie je vais essayer de vous toucher quelques mots de cette comédie absurde absolument culte des nuls qui est vraiment, pour moi, le paroxysme de la comédie française, il faut dire, avec une blagues toute les 12 secondes environ, il était difficile d’en être autrement !

Avis :

Ce film de Les Nuls dispose d’un scénario très mince : Odile Deray, attaché presse du film « Red is Dead » vient au festival de Cannes (qui se déroule actuellement ohohoho) pour présenter son film, mais vu que c’est une vraie merde, elle fait un bide complet (soyons franc), jusqu’au jour où les projectionnistes du film se font tuer un par un, ce qui fait un véritable buzz autour du film. Serge Karamazov est alors engagé de protéger le nouveau projectionniste du film. Donc voilà, comme ça, ça peut faire thriller, mais c’est loin d’être le cas…

Ce scénario n’est en faite qu’un prétexte à (croyez-le ou non) comédie délirante et totalement débridé, qui n’a pour seul but de faire rire. La Cité de la Peur rempli en fait le rôle ultime d’une comédie : faire souffrir les zygomatiques… quasiment non stop. Pour ça bien sur, tous les types d’humours y passent, mais c’est surtout parodique, référentiel et absurde au final (et rempli de jeux de mots plus ou moins douteux). Un mélange subtil et loin d’être indigeste que peu de films auront l’idée de reprendre après (outre le génial « Qui a tué Pamela Rose ? » toutefois un cran en dessous de ce film).

Cet humour, directement dicté des délires des Monty Pythons fait donc irrémédiablement mouche. Entre des sauts en longueurs en pleins milieux d’une poursuite absolument crétine (on retiendra aussi le passant qui explose en tombant sur la plage) et des supers héros crédités au générique de fins, le délire n’a pas de limite pour Alain Chabat et ses acolytes, qui d’ailleurs, servent à merveille cette comédie hilarante en étant impeccables dans leurs rôles, que ce soit Chabat (donc), Chantal Lauby, Gérard Darmon ou même Dominique Farrugia (pour ne citer que les têtes d’affiches) ou bien les autres, les seconds rôles, où l’œil aguerri pourra reconnaître plusieurs grands noms : Eddy Mitchell, Valérie Lemercier ou Michel Hazavanicius… Bref tout un beau monde qui joue ma foi fort bien.

Conclusion :

Que dire pour terminer ? Et bien, si vous savourez l’humour débridé, décalé et les mauvais jeux de mots, l’Alain Chabat « pur souche » ou tout simplement danser ou chanter la Cariocca, ce film est à voir absolument ! Pour les autres aussi, mais bon ça paraissait évident, sinon il ne serait pas dans ce top !





5- The Meaning of the Life/ Gran Torino

The Meaning of the Life

Introduction :

Quel est le sens de la vie ? Vous vous êtes certainement déjà posé cette superbe question existentielle, et bien figurez-vous qu’un film à déjà essayé de donnez une réponse, il s’agit de The Meaning of Life, des Monthy Python. Un monument de l’humour british…Non, de l’humour tout simplement.

Avis :

La comédie, vaste genre, genre vaste, aussi vaste qu’il est un genre qui est vaste en fait. On a différents niveaux de comédies : la comédie pas drôle et qui n’essaye même pas de faire de blague avec Clavier dedans, la comédie de base genre « les Ch’tits », la comédie gros lourd beauf genre « Camping », « Coco », « Américain Pie » et j’en passe…

Et enfin, le genre le plus méconnu mais à mon avis bien supérieur à tous les autres par son gigantisme humoristique, la comédie absurde ! Oui, la comédie qui va utiliser des situations situés sous le signe du non-sens pour faire naître un rire fort, gras et long car le délire ambiant qui va naître de ces les longs métrages est tout simplement irrésistible.

Dans cette catégorie géniale ont pourra cité « Qui a tué Pamela Rose ? », « Sacré Graal », « La Cité de la peur » (œuvre majeur de ce genre de comédie) et enfin « The Meaning of Life » très grand film dans sa catégorie, je vous explique pourquoi :

Le film repose sur une mécanique très simple : les poissons veulent connaître le sens de la vie, s’en suit alors une suite de sketch totalement fous, délirants, barrés et frapadingues pour y répondre. Les situations s’enchaînent, ne se ressemblent pas mais font toutes plus rires les unes que les autres. Cet abracadabrantesque non-sens général est absolument géant tant il est rare de voir des comédies de cette tranpe !

Mais le film ne s’arrête pas à une bête comédie absurde (enfin «bête », c’est vraiment réduire le film) c’est en même temps un film polémique ou ça provoque la religion, l’armée, ça cause de sexe, ça fait saigné ça montre des seins et ça chante des chansons démentielles ! Et le tout est introduit par un court-métrage immanquable car il est tout simplement aussi (voir plus) excellent que le film lui-même.

Si vous voulez savoir le sens de la vie, et bien sachez qu’elle a décidément autant de sens que ce film. Des fous rires à la pelle compactée dans un épatant film extravaguant, on aimerait en voir plus !

Conclusion :

Tout n’est qu’une question de point de vue, mais si vous aimé l’humour débridé comme moi, préparez-vous, ça va rigoler sévère ! Un monument de la comédie absurde qui devrait être beaucoup plus connu.

Gran Torino

Introduction :

Clint Eastwood est de retour, devant et derrière la caméra pour un excellent film, drôle et touchant sur un vieillard au crépuscule de sa vie qui a envie de se repentir de ses pêchés. A voir absolument.

Avis :

La femme du vieux Walt Kowaski, vétéran de la guerre de Corée, vient de mourir. Il se retrouve alors seul chez lui. Ses enfants sont pour lui de véritables étrangés. Il ne comprend pas sa petite fille qui ne pense qu’a l’héritage (et, remarque, on le comprend). Et voit d’un mauvais œil tous ces immigrants qui s’installent dans le voisinages. Afro-Américains, latinos, asiatiques.

Mais un beau jour, il va devenir l’ami de ces voisins, les Hmongs. Pourquoi ? Car Thao, jeune homme maladroit et réservé subit des pressions d’un gang, il doit voler la Gran Torino de Walt. Il tombe alors sur super papy et son gros fusil et décampe comme un dératé. Plus tard, une grosse bagarre éclate sur la pelouse des Hmongs et dégénère chez celle de notre vieillard préféré, un nain de jardin est cassé et ils marchent sur SA pelouse. Il arrive alors et les faits dégager vite fait bien fait. Le gang se casse et l’on prend alors Walt pour le héros du quartier. En plus de cela, Thao doit travailler pour lui pour se racheter. C’est ainsi qu’il va devenir son ami ainsi que l’ami de Sue sa sœur. Et découvrir qu’il est peut-être plus proche d’eux, des étrangers que de ses enfants.

Film contre la violence et le racisme certes, mais film avant tout. Gran Torino est un long-métrage drôle et émouvant sur cette histoire d’amitié qui lie un rude et vieux bonhomme avec ses deux jeunes voisins. Une fable humaine sous fond de tolérance et de non-violence. Un message classique et cliché certes. Mais qui est ici magnifiquement narré dans une superbe histoire très bien filmée. Les acteurs sont justes et Clint Eastwood et superbe dans son rôle de vieux papy aigri. Ses râlements rauques sont hilarants et il interprète ici un personnage très attachant. Du grand cinéma comme on aimerait en voir tout le temps. Et puis entendre chanté Clint Eastwood, ça n’a pas de prix.

Conclusion :

Un film superbement réussi pour une histoire pleine d’humour et d’émotions. A ne pas louper.



Ptit_Narkotik_newsNe m'y connaissant malheureusement pas assez en Cinéma, je vais donc vous parlez de deux films, que j'affectionne tout particulièrement, un récent, et un très vieux, que j'aimerais vraiment revoir.


Premier film : Deep Impact

Pourquoi ? : Ce film, sortit en même temps qu'Armaggedon, m'a laissé des souvenirs fantastiques étant plus jeune. Etant devenu assez pointilleux sur l'astronomie, le film concurrent mentionné m'ayant largement déçu sur sa crédibilité spatiale, celui-ci a su utiliser une histoire convainquante et surtout, qui reste plausible ! La mission est spectaculaire sans donné du spectacle, c'est de la vrai vie spatiale. Aussi, c'est un très bon film car celui-ci offre la vision, les réactions, l'adaptation, les moyens mis en oeuvre contre une comète de 10km de diamètre, qui fonce sur Terre ravagé toute trace de vie.
Je ne me souviens plus forcémment de tout, mais sachez que la simple découverte d'une comète pareille par un amateur comme dans le film n'est pas du tout anodine, allons vers des petites anectodes. C'est déjà arrivé, et ce, à plusieurs reprises, que des jeunes observateurs amateurs réussissent par coup de chance mais aussi d'expériences, car il en faut pour observer les étoiles, réussir à trouver des merveilles. Je pense bien sur à ces trois jeunes observateurs du ciel qui ont trouvés une planète massive dernièrement...
Un film qui, vous le voyez, m'a laissé des empreintes sur la marque astronomique de ce long métrage, cela fait tellement longtemps que je ne l'ai point vu...

Deuxième film : Wall.E

Pourquoi ? : On arrive chez Pixar - Disney, avec notre charmant petit robot au côté humain. Une belle petite histoire de romance donné par Pixar, qui plus est, se passe en robotique ! Qui croirait que des "tas de ferailles" puissent être aussi touchant ? C'est même réconfortant de voir que des petits robots vous font les yeux doux durant le film devant les énormités débiles et kékés que l'on puisse trouver partout, sur la planète. Aussi, on en prends plein la figure (graphiquement, mais aussi, nous, humains que nous sommes) et ça fait plaisir de voir ici pointer du doigt toutes les mauvaises manies de notre quotidien et notre intelligence quoique génial, qui ne sert pas à tout le monde (et qui nous détruis d'un côté).
Mon coup de coeur robotique serait pour notre ami "essui-tout", la relève de Mr Propre chez les mécanoïdes, le bon Canard-bot WC génial que l'on aime tant ! Mais n'oublions pas notre petit Wall.E non plus voyons !
Sinon, techniquement, musique, paysages ? Comment ça c'est presque-parfait ? Oui on peut toujours faire mieux, bien qu'ici, c'est tellement beau, c'est tellement magique comme décor, "on aime tous ça !" (private joke)
Bref, on ne va pas s'étaler sur un sujet auquel on sait l'enthousiaste que l'on peut avoir à regarder et à commenter ce film (surtout avec Rondoudou-mignon-gentil-Mémou), car on sait qu'il est génial. (fin fan-boy ? Hum....)

Green_Limon_news

1 - The Prestige (Le prestige)
Synopsis : A Londres, durant l'ère victorienne, Alfred Borden, magicien (comme on en voit à notre époque, sans réel pouvoir magique), est accusé du meurtre de son rival et ex-ami Robert Angier. Puisque ce dernier s'est noyé au cours d'un tour de magie, après être tombé d'une trappe dans une cuve remplie d'eau et verrouillée. Borden, étant le seul témoin présent sur les lieux, fut condamné au vu de la vieille rivalité qui l'opposait à Angier. En attendant son exécution, Borden reçoit le journal intime d'Angier et commence à le lire. Une suite d'analepses commence alors et Borden découvre qu'Angier voulait à tout prix le surpasser en magie et est allé jusqu'à faire de graves choix. Une aventure complexe est alors conté entre ces flashbacks et le présent...

2 - El Laberinto del fauno (Le Labyrinthe de Pan)
Synopsis : En 1944, alors que l'Espagne est désormais sous la coupe de Franco et que les rebelles se terrent dans les montagnes, La jeune Ofelia suit sa mère, remariée avec le capitaine Vidal, capitaine à la botte de Franco. Guidée par "une fée", Ofélia découvre au cœur d'un labyrinthe voisin de sa nouvelle maison "un faune". Il lui apprend qu'elle n'est autre que  la princesse d'un monde souterrain mais qu'elle s'est égarée sur terre. Afin de redevenir la princesse qu'elle était, Ofelia devra réussir trois épreuves...

3 - Hypercube
Synopsis : Huit personnes se réveille une à une dans un labyrinthe n'étant autre qu'un hypercube (Figure complexe). dans cette figure, se trouve des pièces en forme de cube menant à d'autres pièces identiques à quelque chose près : en fonction des pièces, la gravité ou le temps ne sont pas pareil et parfois, il y a des pièges... De plus, les pièces bougent entre elles ce qui compliquent le tout ! Ces personnes vont donc essayer de survivre à cet infernal énigme...

4 - Star Trek
Synopsis : Alors que l'équipage du vaisseau, dans lequel se trouvent les parents de James Thibertus Kirk, étudie un étrange phénomène, un immense vaisseau inconnu surgit d'une faille temporelle. Cela a de graves conséquences puisque le père de notre héros est obligé de se suicider pour sauver l'équipage du vaisseau et surtout sa femme, accouchant de James.
Plusieurs années après, alors que James est devenu majeur, il s'engage dans Star Trek est devra sauver la planète Vulcain avec Spock...

 

5 - The Cell
Synopsis : Une psychologue doit entrer dans le "monde intérieur" d'un tuer en série (grâce à une technologie avancée) pour sauver la dernière proie de ce dernier qui est enfermé dans une pièce qui se remplira bientot d'eau. Ce monde intérieur n'est autre que les pensée, l'univers, le rêve... de ce tuer en série et il n'est pas du tout gai...

by LaTeamQuasiauComplet

17 mai 2009

[Critique] Là Haut

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Introduction :

On dit que les plus belles traditions sont faites pour durer éternellement. C’est ce que l’on peut se dire (mais aussi ce que l’on peut souhaiter) lorsque l’on parle du studio Pixar. Car comme le veut la tradition depuis maintenant 7 ans (à une exception prêt cependant), chaque nouvelle année est l’occasion pour Pixar de sortir son nouveau bébé au cinéma, et pour notre plus grand plaisir ! Car contrairement à certains autres du milieu qui font de même, Pixar réussi toujours à livrer un film d’animation de qualité (malgré un raté, Cars) qui émerveille petits et grands. Un an après Wall.E, et bien après des grands films tels que Toy Story, Monstres et Cie ou encore Ratatouille (pour ne citer qu’eux), c’est au tour de Là Haut (ou Up en version originale, déjà plus facile pour éviter les quiproquos concernant ce que vous allez voir) de sortir dans les salles obscures cette année ! Pour leur dixième film (déjà !), le studio à l’origine des films d’animation en 3D décide de revenir aux sources (ou presque) de leur cinéma avec ce film, après un succès précédant en demi teinte. Au final, le résultat est il à la hauteur des espérances que le film laissait présager suite aux multiples images parcourant le net et à la superbe bande annonce ? Pixar affirme t’il encore une fois son statut de maître de l’animation ? Chef d’œuvre qui hisse le genre de l’animation vers des cimes inégalées en terme de qualité, ou mauvaise passade qui fait redescendre Pixar de son nuage doré vers les méandres des dessins animés ? La réponse dans cette critique, et ce sans plus tarder !

Critique :

10 … Vu au premier abord, ce nombre n’a rien de particulier. Juste une succession de deux chiffres (un Un et un Zéro). Un nombre qui se trouve après 9 et avant 11, une notion de Mathématiques basique, et rien de plus. Pourtant, si on creuse un peu, le chiffre 10 n’est pas si innocent que ça. Au contraire, il est bourré de symboliques. Car non, les Mathématiques, ce n’est pas que de la résolution de calculs et de la logique a expérimentée, loin de là. Le 10, c’est avant tout un nombre complexe dans la notion de l’arithmétique. Car 10 est la base des nombres décimaux ! Mais en dehors de cette notion (encore une fois assez technique), 10, c’est aussi le nombre de doigts sur les deux mains d’un être humain normalement constitué (d’où le chiffre référence lorsque l’on compte sur ses doigts), c’est aussi un nombre symbolique dans la Bible (les Dix Commandements, les Dix plaies d’Egypte …), c’est encore la valeur ultime de la limite et de la forme, c’est la symbolique divine de la cohésion dans le cosmos, c’est la note moyenne (sur un barème de 20), mais aussi la note maximale de nos colonnes pour les films (ainsi que sur d’autres sites) ou pour tout autre chose … 10, c’est aussi (et surtout) le nombre de films que Pixar à réalisé à l’heure actuelle !

Pour ceux qui n’auraient pas suivis les grandes informations dans le domaine du dessin animé depuis 1996, Pixar est avant tout un studio qui a révolutionné le film d’animation en proposant ni plus ni moins que le premier film d’animation dit en 3D (entendez par là en image de synthèse, et non pas technique avec les lunettes en plastique / carton pour voir les films en relief) : Toy Story. Cette histoire de jouets vivants fit un véritable carton, aussi bien sur le plan des critiques (criant au chef d’œuvre) que sur le box office, et permis au studio d’acquérir une première renommée. Puis ce fut en 1999 que le studio à la lampe de chevet (appelée Luxo pour l’anecdote) revint sur le devant de la scène, avec 1001 Pattes. Et ce second film traitant de la vie des insectes commença déjà à diviser les avis : certains criaient au chef d’œuvre, d’autre à un film qui n’égalise pas leur première tentative ou trop proche de son concurrent, FourmiZ. Il faudra attendre alors un an avant que Pixar puisse remettre tout le monde d’accord sur leur capacité à faire des excellents films avec Toy Story 2, suite acclamée de partout et considéré par certains comme le meilleur film d’animation de tous les temps (surtout en Amérique). En 2002 commença le rythme d’un film Pixar par an avec Monstres & Cie, film d’animation qui eu encore une fois un énorme succès sur tous les plans. Mais le véritable succès monstre pour Pixar arrive un an plus tard avec le Monde de Némo. Plus gros succès pour un film d’animation de tous les temps à l’heure actuelle au box office mondial (détrônant le Roi Lion), cette aventure marine d’un poisson clown n’aura pourtant pas totalement séduite les puristes du studio, jugeant l’ensemble un poil trop naïf.

Mais ces mêmes puristes retrouvèrent la véritable marque de fabrique magique de Pixar avec le film suivant, les Indestructibles. Cet hommage aux super héros aura fait un véritable carton lui aussi (mais un peu moindre que son prédécesseur, il faut l’avouer), et bon nombres de spectateurs auront succomber à ce dessin animé reconnu à travers le monde. Après une pause de 2 ans, Pixar est de retour sur les écrans avec Cars … et avec lui les premiers véritables doutes des fans concernant la capacité de Pixar à faire un bon film. En effet, la formule n’a pas conquise les vétérans, jugeant l’ensemble trop encré dans l’esprit des films Disney (qui a racheté le studio à ce moment là), ne retrouvant pas la patte originale du studio. Malgré une qualité technique indiscutable, Cars est considéré comme le premier véritable échec de Pixar. Mais le studio n’abandonne pas, et se rattrapa un an plus tard avec brio via le nouveau film de Brad Bird (à l’origine des Indestructibles) : Ratatouille. Un retour aux sources des plus appréciables avec cette histoire de rat voulant devenir chef cuisinier à Paris. Un an plus tard, Wall.E sort sur les écrans de cinémas du monde entier, et là, le choc est immense : Pixar nous livre un dessin animé engagé, mature, visuellement impressionnant et d’une rare poésie. Un coup de maître ovationné par énormément de spectateurs, abasourdis par la puissance que dégage l’œuvre de Andrew Stanton (pourtant à l’origine de Némo !). Mais si le film fut un succès énorme sur le plan des avis, on ne peut pas en dire autant sur le plan du box office. Par ses paris osés (un dessin animé muet durant plus de la moitié du film notamment), le film aura difficilement toucher le public des enfants, qui délaisseront le film. Malgré des scores tout a fait honorables en Amérique et plus de 3 millions de spectateurs en France, Wall.E n’atteint pas les scores pharamineux de ses prédécesseurs. C’est donc dans un contexte de volonté de reconquérir le box office et une partie des fans que sort le dixième film du studio devenu depuis culte pour ses nombreux chef d’oeuvres : Là Haut !

Un enjeu des plus énormes, puisque Wall.E avait su séduire un public plus adulte (déjà attirer par les précédentes œuvres, il faut bien remettre le contexte à sa place) par le biais de ses thématiques nettement plus mature. Or Là Haut semble via sa bande annonce afficher un retour aux sources à l’époque où Pixar parvenait à séduire les enfants très facilement. Ce retour aux bases n’est pas à proprement dit un mauvais point (Pixar ayant réaliser d’excellents films bien avant Wall.E), mais ceux qui voudraient retrouver la puissance psychologique de Wall.E seraient fortement déçus. Mais même à cette époque, Pixar savait offrir une lecture plus adulte de leur film. Certes moins prononcée que Wall.E, mais présente ! C’est donc dans un contexte de tentative de retrouver les deux bords et un plus gros succès que Là Haut se retrouve. Le chiffre 10 symbolise la perfection, Là Haut serait-t-il né sous cette bonne étoile ? (d’où aussi la sélection en ouverture à la 62eme édition du Festival de Cannes, une première pour le studio qui avait avant cela été injustement boudé par la Croisette ?) Avons-nous affaire avec ce nouveau film au plus grand Pixar de tous les temps, ou à un ersatz de Cars sur le plan de la qualité générale ? Parvient il à reconquérir tous les publics, tout en atteignant les sommets que Wall.E laissait augurer pour l’avenir du studio en terme de qualité cinématographique (qui était déjà présente, certes, mais pas autant !) ? Et bien c’est ce qui va vous être décrit dans cette critique !

Pour commencer, abordons un point essentiel pour la majorité des œuvres artistiques, et notamment en ce qui concerne le domaine du cinéma : le scénario. L’histoire de Là Haut est celle d’un vieillard de 78 ans, Carl Frederiksen. Grincheux, ce dernier n’arrive pas à faire le deuil de sa femme, Ellie ; et vit seul dans sa maison. Personne ne vient lui rendre visite, personne ne lui écrit et Carl doit constamment lutter contre les sinistres hommes d’affaires qui veulent racheter l’espace où il habite pour en faire un lieu bourré d’immeubles. Mais un jour, la donne change et Carl se voit contraint d’accepter d’aller dans une maison spécialisée et laisser sa demeure. Ne pouvant tolérer cette idée, la personne âgée décide alors d’accrocher un maximum de ballons à sa maison et de s’envoler dans les cieux, pour réaliser le rêve de sa défunte épouse : aller vivre en Amérique du Sud ! Le voyage se déroule comme Carl l’avait prévu, ou presque puisqu’à bord de cette maison transformer en transport volant, une personne indésirable s’est incrustée à bord : Russel, un petit scoot de 9 ans ! Un voyage fantastique commence alors pour ces deux êtres que tout oppose, mais au fil de rencontres exceptionnelles, un lien va se créer entre ces deux héros …

Vous en dire plus sur le scénario de ce nouveau film Pixar serait un crime, et ce pour deux raisons : l’histoire du film propose une autre intrigue très intéressante … mais surtout ce résumé ne concerne que 5% du film ! A l’image de Wall.E, si vous pensiez que la bande annonce ou le scénario vous rendrait familier de l’univers du film et que rien ne pourrait vous surprendre durant la vision du film, préparez vous à une énorme surprise ! Le film part dans un sens, puis finalement le spectateur va se retrouver embarquer dans une autre situation que rien ne laissait présager auparavant et ainsi de suite … ou presque. Car même si l’histoire de Là Haut réserve des situations imprévisibles en se limitant le synopsis (et que nous ne dévoilerons pas, pour vous conservez l’effet de surprise), cette dernière n’est dans le fond pas des plus originales. On devine aisément comment l’intrigue dans sa globalité va progresser et se conclure, certains situations sont assez clichées … Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, ce qui aurait pu devenir une tare tourne finalement à l’avantage du film, qui dégage une aura classique des plus plaisantes ! De plus, cette histoire est suffisamment accrocheuse, bien construite et belle pour totalement séduire. Encore une fois, Pixar livre une histoire des plus universelles, et qui fonctionne toujours autant ! Comme quoi, c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait les meilleures recettes.

Comme vous avez sûrement pu le constater en lisant les quelques lignes traitant de la base du scénario de Là Haut, le film offre un univers assez différent des productions récentes dans le domaine de l’animation. Alors que la majorité des studios actuels nous pondent des histoires où des animaux parlants sont les héros, Pixar ose en offrant comme personnages principaux un vieillard et un petit garçon dans un univers des plus banals : le notre. Exit donc le futur de Wall.E ou des univers fantasques comme ceux des monstres (Monstres & Cie) ou des poissons (le Monde de Némo). Mais ce qui caractérise le plus cet univers, c’est sa capacité à livrer un imaginaire des plus débordants, malgré le fait que le film se déroule sur Terre. Ceci n’est en aucun cas une surprise venant de Pixar, habitué à nous offrir des univers, personnages et autres éléments cinématographiques d’une rare créativité ; mais encore une fois la formule fonctionne ! Sans trop en dévoiler, sachez que Là Haut offre au spectateur deux univers bien distincts que tout oppose, l’un plus sérieux (le début du film), l’autre des plus créatifs (le reste du film) avec entre autre une maison qui vole avec des ballons, une jungle en Amérique du Sud des plus colorées, un bestiaire loufoque dans ce même lieu et bien d’autres choses que nous garderons secrètes ! A chaque nouvelle scène, Là Haut livre une situation et un univers des plus créatifs. L’ensemble en devient fascinant, et il n’est pas rare d’avoir les yeux qui pétillent devant tant d’imagination !

Mais il n’y a pas que les lieux et les différents éléments de l’univers du film qui rendent Là Haut si unique, il y a aussi (et principalement) sa galerie de personnages ! Il y a peu de personnages, mais comme dans la majorité des dessins animés, est possible de les caser dans trois types de catégories (car non, Pixar n’a pas encore révolutionner cet aspect là) : les héros, les méchants et les seconds couteaux. Tout d’abord, il y a Carl, qui comme dit précédemment est une personne qui vit ses derniers instants. Petit et grognon, le protagoniste de cette odyssée dans les airs n’en reste pas moins très attachant malgré son sale caractère. Serait ce du à sa part d’humanité très prononcée qui sera toucher fortement le spectateur, ou à la forme de sa tête, carrée, caricaturale et irrésistible ? Un peu des deux ! Second héros du film, Russel est exactement l’opposé de Carl : il est jeune, pas très réfléchi et jovial. Cette opposition entre les deux personnages est particulièrement jouissive, et le tandem que forme ces deux héros devient vite extrêmement savoureux, rappelant l’autre tandem phare du studio : Woody et Buzz dans Toy Story ! C’est bien simple, depuis ce même film, on n’avait pas vu un binôme de héros aussi excellent ! En ce qui concerne les méchants, il est impossible de les dévoiler (pour encore une fois conserver un minimum de surprise, surtout pour un savoureux), ces derniers se dévoilant assez tardivement ; mais sachez que derrière leur méchanceté apparente (dont un particulièrement cruel, probablement le meilleur méchant de Pixar depuis le Borgne dans 1001 Pattes, monstre de charisme) se cache une certaine humanité, ce qui rend malgré tout l’antagoniste de Là Haut attachant, dramatique au possible mais surtout très bien écrit. Enfin, impossible de citer la galerie de personnages de Là Haut sans parler des seconds couteaux. Traditionnels dans le cinéma made in Pixar, ces derniers sont la touche comique absolue du film. Entre deux comparasses d’un des méchants absolument crétins et un oiseau bizarroïde appelé Kévin, le spectateur va découvrir des personnages secondaires exquis, et qui au final sont nettement plus importants et plus profonds que prévu, alors que leur statut ne laissait pas présager ceci ! Mais la véritable star du film n’est dans aucun de ses personnages …

Car si il y a bien un personnage qui marquera à jamais le spectateur pendant et après la séance, c’est le dernier personnage secondaire (et personnage tout court) qui n’a pas été encore mentionné plus tôt : Dug. Ce personnage n’apparaît qu’à la moitié du film (malheureusement), mais pourtant il réussira sans aucun problème à voler la vedette à tous les autres personnages du film. Mais qu’est ce qui rend ce chien à priori banal aussi attachant, au point d’attendre avec impatience sa prochaine apparition à l’écran ? Ses yeux de chien battu qui fait fondre le cœur le plus endurcit ? Son gros nez ? Ses mimiques ? Et bien c’est un peu de tout ça, mais la grande force de Dug provient d’un idée débordant d’imagination que nous ne pouvons dévoiler sous peine de vous gâchez l’effet comique le plus hilarant du film. De plus, le travail réalisé sur la crédibilité des agissements et des attitudes de Dug (queue qui remue, faciès typique du chien avec son regard qui en dit long, aboiements, couinements …) est bluffant. Au final, on a l’impression que la frontière entre ce qui se passe à l’écran et la réalité avec ce personnage est quasiment nulle : on a l’impression de voir un (son ?) chien, et non pas un simple personnage de film. Dug s’impose ni plus ni moins comme le meilleur second couteau de Pixar, même si pour le statut de meilleur personnage tout court, la première place restera pour Wall.E, décidément le plus mignon des robots. Après Rémy, Wall.E et maintenant Dug, le studio d’animation américain montre encore une fois qu’il sait créer des personnages que nul (ou presque) ne peut ne pas affectionner. Rare sont ceux à maintenir une cadence pareille, et à proposer un ensemble de personnages de cette qualité là !

Vous l’aurez sûrement compris, Là Haut est basé sur une opposition entre deux êtres d’un autre âge. Mais là où certains studios se seraient contenter d’exprimer cette dualité simplement via les personnages en question, Pixar va plus lui en proposant non pas que deux personnages opposés, mais deux univers et deux ambiances complètement décalées l’une par rapport à l’autre. Comme son prédécesseur (Wall.E donc), Là Haut commence dans un univers inhabituel pour un dessin animé : l’ensemble est très sérieux. Les images qui défilent à l’écran sont dans leur tonalité plutôt adressées aux adultes, car parfois très sombres. Cet univers est celui de Carl. Mais dès que Russell arrive dans la vie du papy grincheux, le deuxième univers du film arrive au gallot : celui de l’humour, de l’imagination et de l’aventure. Au départ en alternance, ces deux mondes à part vont finir par cohabiter lorsque le voyage de Carl vers l’Amérique du Sud va commencer. Le film devient plus coloré, plus inventif, mais n’oubliera pas de retourner vers l’ambiance de sa première partie de temps en temps. Une cohabitation qui aurait pu virer à la catastrophe si le mélange entre les deux n’avait pas été autant traité avec brio par Peter Docter, qui avec Monstres & Cie (son premier film) avait su démontrer qu’une cohabitation entre deux mondes (celui des monstres qui croise celui des humains, incarné par Boo) était d’une part possible, mais de l’autre pouvait être maîtrisée sans aucun décalage ! L’alchimie entre les deux tonalités du film est juste parfaite, et probablement avec Wall.E (car non, il n’y a pas eu que Monstres et Cie à essayer ceci) la plus maîtrisée à ce jour dans les productions de Pixar !

L’une des principales questions qui trottaient dans la tête des fans de Pixar qui avaient accroché à Wall.E pour son propos engagé concernait la maturité de leur nouveau projet. En effet, durant l’annonce du projet, Pixar avait déclaré que Là Haut serait un film d’humour. De plus, les bandes annonces offrent plus un avant goût d’un road movie certes savoureux, mais pas des plus profonds. Mais il faut croire que encore une fois, Pixar sait surprendre son monde, puisque le résultat final démontre qu’il en est tout autre : Là Haut est mature, très mature. On s’attendait à de l’aventure à 100%, finalement cette dernière n’est qu’une infime partie de l’œuvre cinématographique. Car Là Haut, c’est avant tout une histoire sombre, celle d’un deuil pénible. Pixar aborde pour la première fois dans un de leurs dessins animés de la mort d’une manière brutale, tout en sachant se faire fine, exposant les faits au spectateur et ne le prenant jamais pour un imbécile là où d’autres studios auraient mâchés le travail et exposé par A + B le fait sans se rendre compte que le spectateur sait faire lui-même une déduction. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il est aussi question de stérilité, d’amour perdu, de divorce, de déchéance, de critique sociale envers le système capitaliste … Là Haut est aussi le premier Pixar à montrer du sang dans un dessin animé américain (car non, ce n’est pas le premier dessin animé tout court à montrer de l’hémoglobine), une première des plus surprenantes !

Vu comme ça, le film semble noir. Certes, il l’est, mais cela n’empêche pas Pixar de livrer via cette noirceur des scènes magnifiques, aussi bien dans le fond que dans la forme. On retiendra notamment deux passages du film : un qui inaugure le long métrage, et un autre situé vers la fin. Durant les quinze premières minutes, Là Haut livre une scène des plus belles, probablement la plus belle de la filmographie du studio, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord car cette dernière est un modèle de mise en scène, alliant de superbes images avec un montage des plus efficaces, alternant plans suivis dans l’axe de la caméra mais pas dans la chronologie ou d’autres qui font références aux plans précédents. Mais ce qui marque le plus durant cette introduction, c’est sa teneur émotionnelle. Rarement un dessin animé n’aura été aussi poignant. En une poignée de minutes, les personnages sont posés aux yeux du spectateur, nous y sommes déjà attachés. En une poignée de minutes, le film résume une vie. En une poignée de minutes, le spectateur saisi tous les enjeux de l’histoire via une suggestion des plus bouleversantes, sans aucun mots, juste une musique entêtante. En une poignée de minutes, Pixar nous noue la gorge, et cette sensation s’achèvera à la fin de cette séquence mémorable en une explosion de sentiments qui se concrétisera dans des gouttes d’eaux sortant des pupilles … En une poignée de minutes, le studio livre une leçon de cinéma à elle-même, une scène potentiellement culte et l’une des plus belles scènes d’ouverture que le cinéma puisse offrir. Quand à la seconde, il est impossible de l’énumérer, mais sachez qu’elle aussi en bouleversera plus d’un par sa finesse inouïe. On savait que Pixar pouvait toucher son public, mais pas autant. La preuve de l’arrivée à la maturité que Wall.E avait inaugurer, celle où divertissement et leçon de vie fusionnent pour ne former qu’un ensemble, certes déjà présente, mais pas aussi aboutie.

Cependant, tout n’est pas des plus sombres dans Là Haut, puisque le film sait aussi distiller des scènes particulièrement joyeuses, notamment à cause de l’humour du film, excellent. Ce dernier sait passer par tous les genres : jeux de mots, quiproquos, humour visuel, absurde au possible, références qui feront rirent les puristes ou encore vannes foireuses qui deviennent hilarantes. Autre type de scène marquante dans Là Haut (à croire qu’il n’y a que ça !) : les scènes d’action, juste impressionnantes. Au nombre de 4, ces scènes sont de véritables modèles d’efficacité sur le plan de la mise en scène (dynamique et offrant une sacré dose d’adrénaline) que des situations. On pouvait craindre que les lieux n’offrent aucune variété dans ces scènes, mais au final il n’en est rien, un détail rendant chacun de ses passages unique. La plus marquante de ces scènes restera le segment final, véritable scène d’action digne des plus grosses productions du genre où frissons, émotions, rires et actions sont au sommet. La longueur de cette dernière la rend d’ailleurs d’autant plus exquise, envoyant même balader avec une aisance déconcertante des standards du genre !

L’ensemble fonctionne donc à merveille, et ce n’est pas le rythme du film qui va aller à contrario de ce fait ! Car si l’alchimie entre ces deux univers fonctionne aussi bien, c’est aussi parce que Pixar sait exactement comment peser ces éléments. Le film enchaîne sans aucune difficulté une situation dramatique avec une plus humoristique, en les entrecoupant de temps en temps d’une scène d’action (ces fameuses 4 scènes) ou une qui sert à la morale du film. Rien de bien original dans son fonctionnement, mais pourtant, l’ensemble reste d’une rare efficacité, et le spectateur à rarement l’occasion de souffler : à peine remis d’une crise de rire (le film en offre une en enchaînant les meilleurs gags pendant 5 minutes. A pleurer de rire) ou d’une séquence émotion que revoilà le film parti ! Il n’y a aucune baisse de régime, et même lorsque les traditionnelles scènes vers le milieu du film où la morale commence à poindre le bout de son nez, ce qui avait par exemple fait défaut à Ratatouille (perdant de son rythme vers la moitié). Du travail d’expert, comme toujours !

Ce qui frappe aussi avec Là Haut, c’est l’originalité qui se dégage de l’œuvre. Il est certes difficile de vendre un film avec un héros vieillissant, un enfant obèse et une histoire pas si enfantine que ça, mais comme Wall.E, Pixar ose livrer quelque chose de différent, quitte à en subir les conséquences (les scores au box office de Wall.E sont là pour en témoigner). Car même si l’ensemble est classique, Pixar sait distiller un brin de folie par ci par là, une pincée de créativité à tel moment et bien d’autres choses. Les partis prix du film sont exceptionnels, et au final, le spectateur sort du film avec l’impression d’avoir vécu une aventure unique (alors que tout a déjà été fait et refait avec les Disney ou les précédents Pixar), fraîche et transpirant de créativité. On ne peut donner que raison à ces éléments, le film étant l’une des œuvres les plus originales et inventives que le cinéma d’animation est offert depuis des années, voir même des décennies !

Abordons désormais le point qui fait généralement la différence dans le cœur des mordus de dessins animés : la qualité de l’animation. Pionnier de l’animation 3D avec Toy Story, Pixar a su démontrer au fil de leurs œuvres qu’ils savaient offrir un univers des plus accrocheurs et une animation divine. Wall.E fut une énorme claque, au point d’être sacré visuellement plus beau film d’animation par de nombreuses personnes. Et il faut croire que Pixar maîtrise définitivement la bête, puisque Là Haut réussi ni plus ni moins à battre son prédécesseur avec une aisance déconcertante. Utilisant à peu prêt le même moteur que ce dernier, Là Haut livre une ambiance visuelle des plus créatives, mais aussi techniquement des plus bluffantes ! Les personnages sont modélisés à la perfection, les décors sont truffés de détails, le mouvement du vent est crédible au possible, les cheveux et les poils ont rarement étés aussi beaux, les couleurs pétillent sans pour autant faire mal aux yeux … Encore une fois, Pixar livre une tuerie graphique incomparable, surclassant tous ses concurrents de plusieurs années. Un spectacle visuel qui émerveillera la rétine, et encore plus en Disney Digital 3D …

C’est une énorme première pour Pixar qui propose pour son dixième long métrage son premier film d’animation visible avec des lunettes 3D ! Une technique attendue au tournant de la part du studio, même si ils avaient déjà pu s’y exercer avec Cars – Tokyo Master, court métrage diffusé avant Volt – Star Malgré Lui (film où Disney et Pixar ont collaborer). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que encore une fois Pixar domine la concurrence, et ce même avec un coup d’essai. Car Pixar a bel et bien compris que le véritable intérêt de ces lunettes en plastique qui permet de voir le film projeté sur grand écran en relief (pour une majoration qui s’élève désormais à 3 euros) n’est pas de livrer des effets qui bondissent à l’écran juste pour éblouir, mais celui de la profondeur de champ ! Plutôt que d’écrire des situations qui servent de démo technique (et qui bousillent parfois complètement le scénario, qui n’a alors pas véritablement d’intérêt, comme Voyage au Centre de la Terre – 3D), Là Haut ne livre aucun (ou presque) effets techniques de cette trempe, préférant offrir un champ de vision des plus hallucinants. On voit que la technique a évoluée, aussi bien dans son utilisation que dans sa mise en forme. Une maison qui vole au dessus de l’écran, des habitations détachées des autres, une végétation des plus touffues, un aéronef dans le ciel … Chaque élément du film est sublimé par cette technique ! La profondeur de champ est extra, les personnages sont encore plus proches du spectateur, la technique dynamise encore plus les scènes d’actions ou les scènes plus intimes … Pixar réitère l’exploit de livrer avec un premier essai un coup de maître ! Probablement son utilisation la plus intelligente à l’heure actuelle !

Il serait cruel de terminer de parler des aspects un peu plus technique du film (à ce titre, il est important de préciser que la mise en scène est toujours des plus efficaces !) sans mentionner la musique de Là Haut. Pour cette dixième œuvre, Peter Docter à décider de faire appelle à Michael Giacchino, connu surtout pour ses partitions tonitruantes dans la série de J.J. Abrams : Lost. Pourtant, il ne faut pas oublier que l’artiste à composer les musiques de deux Pixar : Les Indestructibles et Ratatouille. On pouvait craindre un mini décalage avec l’ambiance du film par rapport à son travail en général (il suffit de voir que sa dernière composition est celle de Star Trek 2009, là aussi de Abrams), mais au final, le successeur de Thomas Newman dans les compositeurs Pixar livre une bande originale sublime. Basée sur deux leitmotivs, la composition de Giacchino sait passer par tous les types de musique classique, allant de la musique tonitruante pour les scènes d’action à celle typique de lieux mystérieux comme la jungle, en passant par des musiques plus mélancoliques. Ces dernières sont l’apothéose de son travail, et viennent achever le spectateur dans son émotion lors des scènes émouvantes du film. Des mélodies d’un rare lyrisme, qui rentrent très facilement dans la tête, mais qui auront du mal à en sortir !

Si Pixar à su se tailler une réputation, ce n’est pas que pour la qualité d’animation 3D de chacun de leurs films (qui parfois ont sauver l’intérêt du film du néant, comme pour le sinistre Cars), mais aussi pour leur capacité à proposer un divertissement s’adressant aussi bien aux enfants qu’aux plus grands ! Certains verront en Là Haut le traditionnel message de tolérance de la maison, ou encore la morale sur l’amitié entre deux êtres que tout semble opposer ; tandis que d’autres verront dans les aventures de Carl un parcours initiatique vers la mort, une odyssée pour accomplir des rêves perdus … Le film laisse libre court à l’interprétation, et comme les films d’un autre géant de l’animation, Hayao Miyazaki ; il est rare de trouver la même en fonction de chaque spectateur. Et mise à part le maître japonais, il est bien rare de trouver un tel niveau de lecture dans l’animation de nos jours !

Enfin, Là Haut n’échappe pas non plus à une autre tradition de Pixar : celle d’offrir un film bourré de références, aussi bien internes que extérieures. Le spectateur attentif et connaisseur du studio trouvera par ici une référence à Luxo Jr, par là une à Monstres et Cie, une via certaines répliques à Ratatouille, d’autres à de grands noms de l’aviation tels que Charles Lindbergh et son Spirit of St Louis, à Miyazaki en personne (encore lui !) et bien d’autres, dont une en référence à leur prochain film d’animation : Toy Story 3 ! (Une autre tradition du studio, celle de mettre des indices sur leur prochain film) Il est quasiment impossible de toutes les trouver en une vision, preuve que le film est extrêmement riche sur cet aspect là (mais en dehors aussi, comme démontrez précédemment)

En voyant un bilan aussi positif, une dernière question vient en tête : y a-t-il un aspect négatif dans Là Haut ? On a beau chercher, creuser pour espérer trouver la petite bête qui tachera l’ensemble, le constat est le même à chaque fois : ce dixième cru Pixar est tout simplement dénué de défauts ! Drôle, émouvant, captivant, bourré d’imagination, attachant, techniquement impeccable, musicalement divin, profond … Là Haut est tout cela, et bien plus encore ! Le studio américain livre encore une fois un chef d’œuvre absolu, maîtrisé de bout en bout, calibré pour tout type de spectateur ! Certains feront la pine bouche en trouvant l’ensemble trop bien huilé pour véritablement fonctionné ou prévisible, mais quand cette même formule est aussi bien gérée et aussi bien pensée, on ne peut que s’incliner devant la suprématie définitive de Pixar, qui peut encore une fois se reposer face à la concurrence, là haut, dans les cieux de la perfection …

Les + :

- L’animation, d’une beauté inouïe
- Le Disney Digital 3D, aucunement un gadget et techniquement impeccable
- Le scénario, classique mais pourtant efficace
- Les personnages, tous attachants
- Dug, juste le meilleur second couteau Pixar
- L’univers, débordant d’imagination
- Les scènes d’actions, modèles d’efficacité
- L’humour, à pleurer de rire
- Le propos du film, plus profond et plus mature que prévu
- Le rythme, mélangeant rires, larmes et actions avec brio
- La musique, magnifique
- Les 15 premières minutes, mémorables

Les - :

- Rien
- Rien
- Rien

Conclusion :

Là Haut était redouté, attendu au tournant par la communauté des fans mais aussi ceux qui avaient trouver en Wall.E l’œuvre la plus aboutie de Pixar, et au final, le résultat dépasse toutes les espérances placées sur le projet ! On pouvait craindre qu’après un dessin animé aussi abouti et profond (car très engagé), Là Haut soit un Pixar mineur. Au contraire, il réussi à égaliser la teneur psychologique de Wall.E en proposant une réflexion très intéressante sur le deuil, la mort et livre des moments d’une rare poésie et intensité dramatique (préparez les mouchoirs, une scène est à pleurer). Mélangeant avec une habilitée déconcertante moments de pure aventure et scènes plus intimistes, le dixième film made in Pixar impressionne aussi bien dans le fond (très recherché, et ouvert à de multiples interprétations) que dans la forme, avec une réalisation des plus bluffantes. Probablement le plus beau film d’animation à l’heure actuelle, Là Haut est encore plus savoureux pour les pupilles avec les lunettes 3D, qui cette fois ci n’offre aucun effet gadget, juste une profondeur de champ inouïe ! Rythmée comme il faut, ce film d’aventure ne serait pas le même sans sa galerie de personnages attachants au possible (dont un second couteau divin, Dug !) et son imagination débordante qui alliée à une folie créatrice sans limites emmène son public dans un univers basé sur des formules déjà éculées, mais des plus efficaces ! Que dire de plus, si ce n’est que la composition de Michael Giacchino est sublime, que l’alchimie entre rires et émotions est des plus maîtrisées, que le propos du film aborde des thèmes jamais vus auparavant dans le studio … Il est impossible de tout évoquer sur Là Haut, tant le film se révèle être des plus complets. Une œuvre fraîche, imparable et hautement savoureuse, propulsant le cinéma d’animation dans des cimes rarement atteintes. Même si le meilleur Pixar reste pour le moment Wall.E, Là Haut est un film de très haute volée, à voir et à revoir encore et encore. L’un des meilleurs films de l’année 2009, tout simplement !

Note : 10 / 10

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Critique rédigée par Mémé. Merci de respecter le droit d’auteur ainsi que le travail réalisé en ne copiant pas cet article.
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Critique rédigée le : 17/05/09

17 mai 2009

Fiche Film "Là Haut"

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Date de sortie Cinéma Française : 29 Juillet 2009

Date de sortie Cinéma Américaine : 29 Mai 2009

Réalisateurs : Pete Docter et Bob Peterson

Avec les voix de : Edward Asner, Jordan Nagai, Christopher Plummer ... (VO) ; Charles Aznavour, Tom Trouffier, Richard Leblond ... (VF)

Durée : 1h35

Genre : Film d'animation

Film américain

Année de production : 2009

Distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Compositeur : Michael Giacchino

D'après : /

Titre Original : Up

Tous publics

Le court métrage « Partly Cloudy » est normalement diffusé avant le film dans les salles de cinéma

Le Film est proposer en format Disney Digital 3D dans les cinémas équipés

Synopsis

Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud, il ne s'attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant ... Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l'imagination.

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17 mai 2009

[Archive] La News du 17/05/09 : P&M Corporation s'envole vers l'infini, l'au delà ... et très haut !

La News du 17/05/09 : P&M Corporation s'envole vers l'infini, l'au delà ... et très haut !

25988458Mesdames, mesdemoiselles mais aussi messieurs (car non, la Terre n'est pas encore peuplé que de femmes ... malheureusement), bonsoir. Aujourd'hui est un jour spécial ! Non pas que le monde va vivre ses derniers instants (ça serait dommage, on aura pas vécu l'avènement des femmes sur Terre), que quelqu'un de célèbre est mort, que le Pépé and Mémé Corporation Festival est finalement annulé ou je ne sais quel raison abracadabrante ! Non, ce n'est pas parce que ce n'est pas Arnonaud qui ne prend pas la place sur la page d'accueil que le monde va forcement mal ! Non mais oh !

Non aujourd'hui est un jour très spécial dans l'histoire de Pépé and Mémé Corporation à cause d'un événement : une critique. Oui, tout ça pour ça me direr vous ! Mais en quoi un article qui arrive de temps en temps sur ce blog est si événementielle que ça, d'autant qu'on en avait eu une il y a deux semaines ? Et bien ma foie, cette critique n'est pas comme les autres, et ce pour 3 raisons :

La première est que cette critique concerne le nouveau film des studios Pixar, Là Haut. Un événement en soit, le film étant l'un des plus attendus en 2009 ! Mais ce n'est pas tout, car deuxièmement, cette critique est une critique qui arrive en avant première ! Déjà, ça commence à devenir plus intéressant ... Mais si troisièmement je vous disais que cette critique était en avant première sur le monde entier, soit 2 semaines avant la sortie du film aux USA (le 29 Mai) et deux mois avant la sortie du film en France (le 29 Juillet) ? Et bien ma foie vous venez de découvrir pourquoi aujourd'hui est un jour très spécial dans l'histoire de ce réseau : Mémé vous livre une critique d'un film événementiel avant tout le monde ! Y a un petit côté historique dans tout ça, non ?

... Non ? Bon ok, je sors tout de suite avec mes grands mots ! Toujours est il que la critique en question se trouve à cette adresse, que c'est ma critique la plus longue (désolé pour les réfractaires, un CM1 ça a des choses à dire) et que la fiche du film se trouve à cette adresse. D'ici là, nous ne manquerons pas de vous reparler du film via deux trois occasions et de vous livrer bien d'autres articles le concernant ... et plus ! Car ne l'oublier pas, c'est le Pépé and Mémé Corporation Festival (et dieu sait que cette news marquera cet événement ... du moins, l'auteur de ces lignes le souhaite !).

D'ici là, bonne fin de soirée sur Pépé and Mémé Corporation, et bonne visite !

PS : A noter que hier, c'était aussi les 2 ans du forum Pépé and Mémé Corporation !

by Mémé, Dug's Fan ... ECUREUIL !

16 mai 2009

[Jaca Story] Introduction et explications

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1. Introduction

 

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Le logo officiel de la saga Jaca Story.

 

Jaca Story est une série créée en 2005. Le titre de la saga n’a pas été choisi par hasard puisque l’histoire se déroule principalement dans une résidence nommée « Les Jacarandas ». En effet, cette résidence constitue la symbolique même du titre puisque Jaca Story relate les histoires de cette résidence-là. Mais pour quelle raison cette saga fut créée ? Qu’est-ce que cette saga raconte de si particulier dans cette résidence banale ? Est-ce que cette résidence est plus différente que les autres ? Ne vous inquiétez pas chers amis lecteurs, toutes ces questions vont être répondues.

 

2. Naissance de Jaca Story

 

En réalité, Jaca Story fut créé en 2004. Jacamaster (c’est-à-dire moi-même) décida d’écrire une histoire qui parlait de sa résidence « Les Jacarandas » de manière assez humoristique. En effet, la série fut créée suite à un délire personnel, en s’inspirant de sa vie réelle. Jacamaster écrivit donc un chapitre d’essai mais…il ne trouvait pas cela assez percutant. En effet, selon lui, le scénario était un peu trop…hors sujet. En effet, durant son premier essai, Jacamaster réunit 6 personnages au début : Lédine, Hikem, André, Tony, Lorenzo et Yvette. Le script ci-dessous vous montre les prémices de JS à cette époque, qui n’étaient pas vraiment fameuses…

 

« - Lédine : Kems !

- Tony : J’le crois pas ! T’as encore gagné !

- Hikem : Vos signes se voient trop. Normal que vous perdez à chaque fois !

- Lorenzo : Même pas vrai !

- André : Hikem, on voit vos signes à vous aussi.

- Hikem : Non non !

- André : Si, si !

 

Yvette apparut.

 

- Lorenzo : Qu’est-ce que je sens ? Une odeur de salope !

- Yvette : Sale petit con ! Qu’est-ce que vous faites là d’abord ?! Les jeux sont interdits dans l’immeuble !

- Lédine : Même les cartes ? Tu sais ce n’est pas dangereux. Sauf si elles tranchent quelqu’un bien sûr.

- Yvette : C’est interdit je vous dis !

 

Yvette sortit une télécommande et appuya sur le bouton. Le plafond s’ouvrit et un vaisseau arriva.

 

- Yvette : Vous allez venir avec moi ! Je vais vous emmener dans mon vaisseau et je vous ferais subir les tâches les plus chiantes. Vous serez sous mes ordres ! HAHAHAHAHAHA ! »

 

Oui. Jaca Story en 2004, c’était comme ça. Jacamaster jugeait que cela partait sérieusement en vrille. Il décida donc de ne pas continuer…

 

3. Renaissance de Jaca Story

 

…Jusqu’au jour où il eut de nouvelles idées fraîches. Un an plus tard, en janvier 2005, Jacamaster réécrivit Jaca Story. Effectivement, il fit des changements extrêmement radicaux. Il créa un scénario plus développé. C’est ainsi que la saga put commencer à prendre forme, car en fait, le principal scénario de Jaca Story, c’est de montrer une opposition entre deux factions qui se battent pour une cause juste. Il créa donc deux clans : le L.A.H.T.L pour commencer, initiales de Lédine, André, Hikem, Tony et Lorenzo, qui sera rebaptisé plus tard Jacarangers en raison du nombre de membres qui ne cessait de croître au fil des ans. Vous aurez plus de détails dans les dossiers de Jaca Story. L’autre clan qui est en compétition avec le L.A.H.T.L est le Clan des Ancêtres, composé de 12 personnes. Là aussi, le clan évoluera au fil des ans.

 

Ces deux clans se disputent suite à un désaccord. Ceux-ci se disputent pour prendre le contrôle des Jacarandas. Les Ancêtres, qui constituent les principaux antagonistes, veulent imposer leurs lois au sein de cette résidence, en faisant proscrire toute distraction. Mais le L.A.H.T.L ne l’entend pas de cette oreille et décide de se rebeller en affrontant les Ancêtres. Jaca Story montrera que le L.A.H.T.L et les Ancêtres se croisent fréquemment le fer. Jacamaster rédigea donc les trois premiers chapitres du premier opus : « Jaca Story – Les Ancêtres se déchaînent ! » et le montra à certaines personnes de l’immeuble. Pari gagné, ceux-ci lui proposent même de le faire éditer. Mais Jacamaster hésite et décide de le publier à partir du moment où il l’aura fini. Il continue donc de rédiger tranquillement son petit récit.

 

4. Les cinq premières extensions

 

C’est à partir de 2006 que Jacamaster décide de faire des annexes. Il inventa cinq histoires annexes en assignant chacune d’entre elles à un évènement particulier : Halloween, Noël, Nouvel An, Saint Valentin, etc. C’est ainsi que furent nés Jaca Story Horror, Jaca Story Twinkle, Jaca Story Carnival, Jaca Story Lovely et Jaca Story Sunwave. Il put trouver un scénario concret pour les quatre premiers, mais il dut attendre jusqu’à l’été 2006 pour trouver un scénario sur Jaca Story Sunwave, ou plus communément JSS.

 

Jaca Story Horror racontait simplement des histoires d’horreur sur les Ancêtres racontées par les Jacarangers. Cinq histoires étaient prévues à la base, mais un peu plus tard, Jacamaster changea la formule et décida d’en faire un scénario plus spectaculaire. Vous aurez plus de détails sur les parties appropriées.

 

Jaca Story Twinkle quant à lui, avait simplement comme idée de départ la naissance d’une vague de froid qui gèle la résidence toute entière…et bien sûr cette vague de froid naquit suite à un dysfonctionnement d’une invention d’Yvette, qui était censée réchauffer le Clan des Ancêtres. Hé ho ! C’est une méchante faut pas l’oublier !

 

Jaca Story Carnival est plus centré sur les jeux. En effet, comme il s’agit du Nouvel An, Jacamaster décida de créer un lieu unique autre que les Jacarandas. Il s’agit du Parc Carnival. Il inséra deux nouveaux personnages : Mister Carnival, propriétaire du parc et créateur du Carnival Challenge, et Alice, le bras droit de Mister Carnival. Le Carnival Challenge est un système de jeu visant à faire participer de nombreuses personnes, afin qu’elles puissent décrocher le titre d’Elu de la Fête. Vous aurez plus de précisions dans Jaca Story Carnival – Carnival Challenge.

 

Jaca Story Lovely est basé quant à lui sur le thème de l’amour. Jacamaster n’avait pas vraiment eu d’idées à ce moment-là mais il décida de tout faire pour trouver un scénario potable.

 

Enfin, Jaca Story Sunwave a été créé dans le cadre de l’été, mais tout comme Jaca Story Lovely, Jacamaster n’eut pas vraiment d’idées…jusqu’au jour où il regarda l’une de ces classiques émissions de télé-réalité du style Loft Story, ou autres… C’est à ce moment-là que Jacamaster décida de faire de JSS, un opus traitant d’une émission de télé-réalité mettant en compétition les Jacarangers et les Ancêtres…avec un concept des plus révolutionnaires qui soit.

 

5. Un nouveau terrain : le forum

 

C’est en été 2006 que Jacamaster découvrit une nouvelle contrée…les forums de discussion ! En fait, Jacamaster voulait poster ses chapitres de Jaca Story afin que des internautes puissent les voir et donner ensuite leur avis sur la série. Jacamaster, en recherchant sur Google comment il fallait s’y prendre pour montrer ses histoires aux yeux d’un public jeune, cliqua sur le premier lien venu. Il se retrouva donc, pour ainsi dire, parachuté dans un forum de discussion...plus focalisé sur la franchise Nintendo. Il s’agissait bien sûr de Xtrem-Nintendo, ou plus communément XN. Jacamaster s’inscrivit donc, et ne fit que poster des pages et des pages de ses récits…ce qui était du flood, et dans les forums, le flood est interdit. C’est à ce moment-là que Jacamaster commença à apprendre le langage cybernétique d’une pseudo-secte que l’on appelle « geek ».

 

Néanmoins, il put se faire des amis. Arnonaud, King Bowser (qui est Mémé), San Koku (actuellement Sanoku Narkotik), Nakusare, Zalex, Aurekiller, et bien d’autres qui se reconnaitront sûrement. Certains d’entre eux apprécièrent ses écrits, ce qui motiva Jacamaster à continuer d’écrire la suite de JSS par exemple. Par ailleurs, il n’hésita pas à demander à certains de ces forumeurs de jouer des rôles dans JS. Certains acceptèrent, d’autres refusèrent car ils avaient d’autres priorités. A cette période, Jacamaster travailla en étroite collaboration avec Nakusare, en créant une sorte de parodie de Super Smash Bros version écolière : Super Smash School. Certains forumeurs apprécièrent et réclamèrent même une suite. Mais l’ennui parasitait les deux scénaristes et décidèrent d’abandonner le projet. Toutefois, cette expérience permit par la suite à Jacamaster de créer un nouvel opus de JS, un opus scolaire intitulé : Jaca Story Academy – Carnot Academy, qui deviendra par la suite, un projet des plus colossaux de la saga.

 

Pourtant, sur XN, des tensions se mirent en place. La mégalomanie d’Abyssion par exemple qui supprima certaines interviews. En effet, pendant son séjour sur XN, Jacamaster fut interviewé par King Bowser, afin de parler de son avis sur le nouveau bébé en date de Nintendo qui fut la Wii, et de son projet qu’est Jaca Story, pour pouvoir faire de la pub. Abyssion, indigné, supprima cette interview car selon lui, elle ne respectait pas la soi-disante éthique du forum, mais King Bowser avait conservé une copie de l’interview…par mesure de sécurité. (PAN ! Tu l’as dans le cul !)

 

Il n’y avait pas seulement le problème du cas Abyssion sur XN. Il y avait aussi la crise de folie de l’admin du forum : Link-Garou. Jacamaster, qui le croyait juste, finit par découvrir par la bouche de Nakusare que c’était un maître de l’hypocrisie. En effet, Jacamaster voulait des impressions de Link-Garou mais celui-ci ne lui répondait pas. Jacamaster demanda donc à Nakusare de savoir pourquoi Link-Garou ne lui répondait pas. Link-Garou lui envoya un mail comme quoi bon nombre de membres en avait assez des écrits de Jacamaster. Bien entendu, Jacamaster prit très mal la chose et décida de quitter le forum définitivement.

 

6. Ninten’Graph : concurrent de poids pour Xtrem-Nintendo

 

Jacamaster fit la traversée du désert et alla dans un forum créé par deux membres de XN : Ptityoshy et Sonicman7. Ce forum s’appelait Ninten’Graph ou NG pour les fidèles. NG était un forum de poids qui fit de la concurrence à XN, ce qui énerva Link-Garou car des membres de son forum partirent vers NG en raison du fait que le design était plus joli, et que le contenu ne traitait pas que de Nintendo, mais aussi du graphisme. Conclusion, NG prit de l’ampleur et XN commença à s’effriter petit à petit. Au final, XN devint un forum fantôme et Link-Garou créa un nouveau forum…le second XN pour ainsi dire : WiiPlayer. Bien que certaines personnes restèrent fidèles au forum, d’autres privilègièrent NG. Concernant Jacamaster, il jura de ne plus revenir sur un forum de Link-Garou…par simple fierté personnelle. Mais sur NG, Jacamaster fit quand même un peu la même chose que sur XN, à savoir poster des épisodes de JS à tout va, mais en forçant moins la dose cette fois. Pour éviter tout reproche, il posta des messages un peu partout, participa à la vie du forum en postant des tutoriaux sur le graphisme. Cependant, certains forumeurs n’éprouvèrent aucune réaction, ce qui l’agaça une fois de plus. Jacamaster repartit donc en faisant un gros scandale en accusant Aurekiller par exemple de s’être montré hypocrite. Oui, Jacamaster laissa comme preuve le mail de Link-Garou avant de laisser tout le monde dans une embrouille majestueuse. Link-Garou disait dans ce mail que la raison pour laquelle il ne répondait pas à Jacamaster et qu’il l’oubliait constamment, c’était parce qu’il parlait trop de sa fic. En effet, les messages n’étaient constitués que de ça ce qui était un peu énervant pour les forumeurs. Link-Garou affirmait qu’il n’était pas le seul à le penser. Il y avait aussi Sonicman7, Aurekiller et Luigi89. Pour conclure son mail, Link-Garou dit qu’il aime bien Jacamaster pas trop sa fiction. Jacamaster ne pouvait pas nier le fait que sur XN, il ne postait que des messages. Mais ce qui le décevait plus que tout, c’est que personne ne lui avait dit franchement. Et il le sentit aussi bien sur XN que sur NG. Jacamaster lâcha donc la bombe créant une embrouille phénoménale.

 

Un peu plus tard, Jacamaster, ayant pris conscience du fait que cette réaction était typiquement puérile décida de laisser un message qui traitait d’un fait nouveau. En fait, aucune des trois personnes citées par Link-Garou n’avait dit du mal de sa saga. Le but de Link-Garou était de monter ces trois personnes contre Jacamaster. Jacamaster s’excusa donc auprès de ceux qu’il avait sévèrement accusés. Toutefois, Jacamaster décida de ne plus revenir dans un forum, par crainte d’être déçu une nouvelle fois. Depuis cet incident, Jacamaster voua une haine colossale envers Link-Garou et se jura de lui faire payer s’il s’avisait de recommencer. Car pour Jacamaster, quand on blesse son amour propre, ça ne pardonne pas.

 

7. Pépé & Mémé Corporation : la place de choix

 

Après les incidents de XN et de NG, Jacamaster décida de se reposer un peu, tout en parlant à certains forumeurs et en continuant Jaca Story. Il eut l’idée de créer 26 séries annexes partant de JSA à JSZ, comme les lettres de l’alphabet. Il eut également l’idée de créer des suites telles que JS2, JS3, etc. C’est ainsi que les deux catégories furent nées. Il créa un forum traitant sur Jaca Story, et des personnes s’inscrivirent. Malheureusement, Jacamaster ne put entretenir davantage l’activité de son propre forum, car il avait d’autres priorités à côté. Jacamaster vit tranquillement cette période d’arrêt de visiter d’autres forums que le sien jusqu’au jour où on lui fit connaître un forum qui changerait son quotidien.

 

Oui, ce n’est qu’en été 2007 que Jacamaster connut un forum qui lui permettra par la suite de s’exprimer librement : Pépé & Mémé Corporation. Au départ, Jacamaster ne fut pas très emballé par l’idée de revenir sur un forum mais c’est Sanoku Narkotik, un de ses amis les plus fidèles, qui lui supplia de venir. Jacamaster finit par accepter. Il retrouva donc d’anciens forumeurs de XN et/ou de NG : Arnonaud, Mémé, Aurekiller, ainsi que Django ou Emily Burton. C’est aussi dans ce forum qu’il fit la connaissance de Green Limon, baptisé Ninja Noire sur NG mais qui fut totalement inconnu aux yeux de Jacamaster. Toutefois, ces deux personnes purent s’entendre à merveille. Jacamaster fit son petit boulot de forumeur tranquille tout en postant une fois de plus des épisodes de JS et en participant de temps à autre à la vie du forum jusqu’au jour où Aurekiller lui fit une proposition.

 

En effet, Arnonaud, Mémé, Green Limon, Sanoku Narkotik et Aurekiller recherchèrent un autre administrateur pour le forum. Ils proposèrent le poste vacant à Jacamaster, qui fut aux anges dès qu’il apprit la nouvelle. Et Arnonaud s’arrangea pour créer un nouveau personnage dans la série P&M : Jacamaster, le raconteur d’histoires, père de Robert-Luis et propriétaire d’une librairie-café dans la série. Jacamaster fut émerveillé dès qu’il a vu le personnage et décida dès cet instant de devenir membre de P&M à plein temps. C’est un fait, P&M permit à Jacamaster de poster toutes les données de JS, sans que personne ne puisse rechigner davantage.

 

Jacamaster créa en cette période un nouveau forum de Jaca Story où il mit cette fois P&M en tant que partenaire mais aussi le JT Goomba. Effectivement, Jacamaster proposa même à Sanoku Narkotik de faire une semaine spéciale dans JSS : la semaine JT Goomba. Il fallut un été entier pour boucler la semaine. Jacamaster pour prouver sa loyauté envers ses camarades, mis à jour Jaca Story Academy en créant le système des clans. C’est à cet instant qu’il créa Arnaud Cedubo et Emily Burton du Fan-Club P&M, Sylvain Sannot et Aurélien Lottedogue du Fan-Club du JT Goomba, Franck Cinoche du Ciné-Film, Matthieu Prylemon de la Team Fructosia, Roger Fry des Snipers, ainsi que Bree Samuelle de l’Escapropre. Il put trouver un scénario mythique en mettant comme personnages principaux la dynastie Savatoi, composée de Charles-Henri, proviseur de la Carnot Academy, et de sa fille Valéry, proviseur adjoint. Le personnage de Xxyy Xxyy, petit élève androïde de sixième fut également créé ainsi que L’Inconnu, principal méchant de JSA. Enfin, les jumelles Weather, Sunny et Rainy furent les dernières personnages principaux créés. Bien entendu, les Jacarangers et les Ancêtres seront de la partie, sans quoi Jaca Story perdrait de son sens. Les Jacarangers seront présents en tant qu’élèves et les Ancêtres en tant qu’employés de l’académie. Vous aurez plus de détails dans les dossiers. Jacamaster décida de faire de JSA l’un des plus gros projets de sa série avec 1790 personnages dont chacun constituera un rôle bien précis. Les membres de P&M furent impressionnés par ce projet et voulurent voir ça en vitesse.

 

Jacamaster posta donc lors de la rentrée 2007, le premier épisode de JSA. Succès fou dans le forum, les internautes en redemandent. Jacamaster posta donc les deux autres épisodes pilote : les collégiens, les lycéens et les Ancêtres. Jacamaster commença un quatrième épisode mais suite aux révisions des épreuves du baccalauréat, il dut retarder l’avancement. Toutefois, il compte bien le continuer à partir du moment où il aura plus de liberté. C’est un fait, Jacamaster trouva enfin sa place au sein de P&M, et décida de ne plus le quitter.

 

8. Jaca Story, Pépé & Mémé Corporation et le JT Goomba : la Trinité des Séries

 

Un an s’écoula depuis que Jacamaster eut intégré l’équipe de P&M. Pour célébrer cette année de succès, Arnonaud, Mémé et Green Limon mirent en place un blog. Celui-ci fut mis en ligne le 12 mai 2008. Jacamaster devint à cet instant l’un des co-webmasters du blog en postant encore et toujours des dossiers sur JS. En effet, les trois comparses avaient mis la catégorie Jaca Story, ainsi que la catégorie JT Goomba sur le blog, afin d’avoir plus d’audience. Jacamaster créa par la suite un blog de Jaca Story. Arnonaud l’aida pour le design, en imitant du style qu’il avait fait sur le blog. Jacamaster engagea Arnonaud, Sanoku, Mémé et Green Limon en tant que co-webmasters, et vice-versa dans les autres blogs.

 

Enfin, en 2009, qu’est maintenant, la petite troupe met en place le Festival Pépé & Mémé Corporation, fête destinée à célébrer les anniversaires des blogs et des forums de la franchise. Jacamaster, pour cette occasion décida de poster des épisodes, et d’en faire des dossiers traitant sur la série. Ce que vous êtes en train de lire en ce moment a été rédigé lors de ce festival unique. Jaca Story prendra de plus en plus d’ampleur grâce à Pépé & Mémé Corporation et au JT Goomba…ainsi qu’aux personnes qui s’occupent de tout ça bien entendu. C’est le début d’une grande coopération. Et cette coopération ne sombrera sûrement pas grâce à l’esprit d’équipe qui y règne, contrairement à feu XN ou NG.

 

Voilà comment a évolué petit à petit Jaca Story. Partie de rien, elle a affronté des épreuves dans les forums. Mais finalement, Jaca Story et Jacamaster ont pu se trouver une place qu’ils ne quitteront jamais.

15 mai 2009

[News Evenement Ciné] Cannes 2009 - Bilan Jour 2

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Cannes 2009 - Bilan Jour 2

Ça y ai ! Un an après la précédente édition, voilà que le Festival de Cannes est à nouveau ouvert ! L'occasion pour la célèbre ville de France d'accueillir toute la planète cinéma durant quelques jours, pour un événement cinématographique reconnu à travers le monde, souvent critiqué (il suffit de voir le nombre de fois que les journalistes et autres se sont acharnés sur le festival, souvent compréhensibles, mais parfois exagérées), mais qui attire toujours autant de monde ! Pour sa 62eme édition, le Festival de Cannes se déroule du 13 Mai au 24 Mai 2009. Durant deux semaines, c'est un déluge de films qui vont défiler sur les écrans cannois, qui seront jugés par le jury impitoyable de cette année (dont James Gray fait parti, entre autres), pour se voir finalement remettre la Palme d'Or du Festival par la présidente de cette édition 2009 : Isabelle Hupert, qui succède à Sean Penn dans ce rôle majeur. Et pour célébrer l'événement comme il se doit, voici jour après jour (en décalage, pour être très précis) un mini compte rendu de ce qui s'est dérouler à Cannes !

Après un bilan du premier jour des plus positifs (avec notamment la présentation en avant première du nouveau Pixar, Là Haut, pour ouvrir le festival), le second jour mais surtout le premier jour des films en compétition parvient il à maintenir le sommet que les génies de l'animation ont inaugurés ? C'est ce que nous allons voir avec ce second bilan ! Le Jeudi 14 Mai 2009 marque donc le véritable commencement de la compétition, puisque pas moins de 2 films en compétition ont étés présentés ! Mais pas que cela, puisque la Quinzaine des Réalisateurs a commencer elle aussi avec un film événement, mais aussi la catégorie un Certain Regard. Enfin, la presse fut conviée à assister à une projection avant première d'un film en compétition demain. La cerise sur le gâteau en quelque sorte ... ou presque !

Puisque contrairement à la première journée qui avait propulser son public dans les nuages (ou presque tous, Télérama n'étant pas des plus enthousiastes), cette nouvelle étape dans le Festival se révèle des plus mitigées, pour ne pas dire carrément bof. Mais à quoi cela est il du ? Trop grosses espérances tombées en miette ? Films désastreux ? Voir un film d'ouverture qui a placé la barre trop haute ? Quand on voit les premiers avis sur Fish Tank, Tetro, Nuits d'Ivresse Printanière, Air Doll et On ne sait rien des chats persans ; on est en mesure de se poser des questions, tant le bilan n'est pas des plus glorieux. Mais quoi de mieux qu'un petit avant goût des avis pour constater les faits ? Petits échantillons tout de suite !

Note : Nous tenons à préciser que ce Bilan n'est pas professionnel, et n'a qu'un seul but : celui d'être informatif. L'équipe de Pépé and Mémé Corporation n'est en aucun cas à Cannes, et ne voit pas en direct les événements et les films. Cela explique donc le décalage des informations par rapport aux jours (le temps que tout soit relayé via Internet). Les avis exprimés ci dessous ne sont aucunement ceux de la rédaction ! Merci de votre compréhension !

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Fish Tank - Premiers Avis :

Fish Tank est le deuxième film de Andrea Arnold, réalisatrice très peu connue du grand public (et qui a réalisée entre autres Red Road, qui aura raflé le Prix du Jury en 2006 dans ce même festival). Le Festival de Cannes aura donc permis de faire sortir de l'ombre la réalisatrice, mais après vision de son second film , qui marque l'ouverture des séances des films en compétition ; que faut il en penser ? Aurait elle du finalement rester dans l'ombre ? Énorme surprise  qui fait l'impact d'un bulldozer dans le cœur des spectateurs ou bien bilan plutôt mitigé en vue de ce qu'elle avait proposer avant ? Réponses via des citations de diverses critiques, de journalistes papier ou informatique, pour vous offrir un aperçu !

"On ne compte plus ainsi les tics de mise en scène aux effets attendus, accentués par une histoire un tantinet déjà vue (...) Ce qui finit pourtant par emporter le morceau est la sincérité du jeu des acteurs, à commencer par la débutante Katie Jarvis, extraordinaire de vérité dans la peau de cette ado de 15 ans révoltée et rejetée de tous (...) Si Andrea Arnold n'évite donc pas certains écueils, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'une cinéaste à suivre ne serait-ce que pour la sincérité de son propos" - Ecran Large

"A partir d'un argument d'apparence banale, la réalisatrice Andrea Arnold parvient à entretenir un véritable suspense, jouant constamment sur les ambigüités entre les personnages en plus de développer un contexte social difficile (...) Parmi ces derniers, la jeune Katie Jarvis, 17 ans, impressionne dans ce beau portrait d'adolescente, face à Michael Fassbender (Hunger, Inglourious Basterds) dans un rôle troublant. Un film touchant et imprévisible, qui pourrait bien être considéré pour le prix d'interprétation féminine." - Filmsactu

"L'absence de simplicité et les ficelles un peu voyantes entachent partiellement le plaisir. Cependant, malgré quelques scories démonstratives, Andrea Arnold aime l'insolence de son personnage principal, sait érotiser le corps des hommes, créer une ambiance trip-hop torve, capter des sentiments infinitésimaux, explorer des terres troubles, sublimer les non-dits. Ce n'est pas rien" - Dvdrama

"Question tempo, lumières, énergie, Arnold se place là. Il y a même sans doute plus de cinéma chez elle que chez Ken Loach" - Le Point

"Un brillant portrait de femme, dans lequel la débutante Katie Jarvis livre une prestation qui pourrait faire d’elle une star" - Hollywood Reporter

"On dira (...) l'inspiration de la cinéaste pour trouver dans la composition de la lumière et des corps, dans les figures chorégraphiques, la matière de quelques scènes magnifiques et bouleversantes" - Le Monde

"Les défauts du film sautent aux yeux : la rengaine de l’ado en colère, un « décor » social souvent vu ailleurs, la lourdeur des symboles ou les indéniables longueurs. Il n’empêche, « Fish Tank » (...) emporte le morceau par son énergie et la force de son interprétation." - Le Parisien

"Le parti pris qui rompt avec une tradition très britannique de cinéma social à la ken loach est plutôt intéressant, sur le papier. A l’écran ce choix se traduit par une perte progressive mais irréversible de toute émotion" - Libération

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Fish Tank raconte l'histoire de Mia, une adolescente. Cette dernière est une ado rebelle, rejetée de ses amis et en échec scolaire. Sa relation avec sa mère et sa sœur désastreuse n'arrange pas le tableau. Mais quand le nouvel ami de sa mère arrive à la maison, et promet qu'une nouvelle vie va commencer faite d'amour, l'existence de Mia va être bouleversée ...

Des avis plutôt mitigés, même si globalement les critiques s'accordent sur la prestation de Katie Jarvis, déjà en tête pour le Prix d'Interprétation Féminine de cette année. Fish Tank reste cependant une curiosité à voir si on l'en croit les avis. Mais il faudra attendre le 17 Octobre 2009 en France pour que le spectateur puisse confirmer par lui même ses dires, ou pas !

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Tetro

Tetro - Premiers Avis :

Tetro est le nouveau film de Fracis Ford Copolla, connu notamment pour le Parrain, mais aussi pour son historique sur la croisette avec Apocalypse Now ou encore Conversation secrète. Pour son retour à l'écran depuis l'Homme sans Age (qui connu un petit four) et surtout celui au Festival de Cannes, le réalisateur culte inaugure la Quinzaine des Réalisateurs de cette 62eme édition du Festival de Cannes avec son film. Après vision, qu'en pense les spectateurs ? Copolla retrouve t'il le talent inouï qui le fit connaître avec le Parrain, ou signe t'il un ersatz de piètre qualité ? La célèbre catégorie du Festival démarre t'elle sur les chapeaux de roues avec cette oeuvre ? Réponses via des citations de diverses critiques, de journalistes papier ou informatique, pour vous offrir un aperçu !

"Comme dans la trilogie du Parrain, cette nouvelle œuvre parle du déterminisme social dans ce qu'il a de plus désespérant (...) Le cinéaste libère des séquences somptueuses en noir et blanc et Tetro a le don de subjuguer dès les premières minutes. Il manque pourtant le souffle des grandes fresques comme le cinéaste nous en a offert (...) On ne voudrait pas remuer le couteau dans la plaie, mais si le réalisateur a retrouvé la verve d'un jeune premier, il tarde à nous redonner les frissons antan " - Dvdrama

"Tetro est un travail d'ambition modeste et d'intérêt tout aussi modeste. (...) La progression dramatique sur plus de deux heures paraît désuète et laborieuse. (...) Il manque à Coppola la possibilité de faire résonner ses grandes scènes avec du sens et de la dimension, alors qu'elles semblent généralement inachevées et frustrantes" - Variety

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"Tetro offre un tout petit coup d'œil à l'âge d'or de Francis Ford Coppola. (...) Parfois le film ne ressemble qu'à un projet vaniteux, mais quelques excellentes performances sauvent certaines répliques embarrassantes" - ScreenDaily

"Superbes images, musique, danse et drame classique. (...) Le film a du style à revendre, le casting est excellent et l'histoire rappelle de grands moments de la littérature. Malheureusement toutes ces pièces assemblées ne sont pas très originales" - The Hollywood Reporter

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"Pas un ratage complet, ni un retour triomphant, Tetro< est un drame familial correct, du moins jusqu'à sa conclusion décevante" - Indiewere

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Tetro raconte l'histoire de Bernie, un jeune homme qui arrive dans la ville de Buenos Aires pour tenter de retrouver son frère disparu depuis 10 ans, mais aussi renouer des liens avec sa famille. Cette famille italienne s'est installée en Argentine mais à déménagée à New York depuis que Carlo, l'homme de la famille, connait le succès. Lorsque Bernie va retrouver Tetro, son frère, ce dernier ne va pas lui faire un acceuil des plus chaleureux ...

Des avis assez négatifs, voir mitigés, qui confirment que le temps où Copolla livrait des chefs d'oeuvre comme le Parrain ou Apocalypse Now est quasiment révolu. Mais là encore, seul le spectateur pourra totalement confirmé ses premiers échos par lui même. Malheureusement, il faudra encore attendre un peu avant de voir Tetro au cinéma, le film n'ayant aucune date de sortie fixée en France et en Amérique ...

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Nuits d'Ivresse Printanière - Premiers Avis :

Nuits d'Ivresse Printanière est le nouveau film de Lou Ye, connu principalement pour son film qui fit un énorme scandale en Chine après sa diffusion à Cannes : Une jeunesse chinoise. Ce film vit le spectateur interdit de tourner en Chine durant 5 ans ! Mais cela n'a pas empêché le réalisateur à scandale de tourner une nouvelle œuvre, présentée en compétition cette année ! Après vision, le nouveau film de Ye choque t'il à nouveau ? Futur film à scandale ou pétard mouillé ? Réponses via des citations de diverses critiques, de journalistes papier ou informatique, pour vous offrir un aperçu !

"La qualité de Lou Ye, c'est de ne pas porter de jugement moralisateur. Son défaut, c'est de surcharger inutilement la narration et de sursignifier les gestes, les regards à en confondre subtilité et démonstration. On peut être sensible ou hermétique à cette poésie de matin blafard chuchotée au creux de l'oreille, ce tumulte urbain qui ensevelit les secrets et cette histoire d'amour épuisée avant d'être consommée" - Dvdrama

"Courageux dans sa fabrication, fiévreux dans sa forme, avec un dénouement éblouissant" - Le Parisien

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"Comparé à la tentative de mêler sexualité et politique dans Une jeunesse chinoise, ce film marque un progrès considérable, car il génère de l’intensité à partir d’une histoire très intimiste" - Screen

"En tout point un film parfaitement libre qui, une fois sa liberté arrachée, s’empresse de la faire fructufier dans les vastes vergers du cinéma" - Libération

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"Si les scènes de sexe sont assez fortes, Lou Ye peine plus à faire passer les sentiments et nous perd dans un lacis d’intrigues secondaires assez opaques" - Les Inrocks

"Le film affronte la peinture des relations sexuelles entre hommes, aligne des cris de jouissance et des crises de sanglots, sans jamais parvenir à nous émouvoir sur ce que vivent les personnages" - Le Monde

Nuits d'Ivresse Printanière raconte l'histoire de Luo Haitao, un détective qui se voit engager par une femme pour savoir si son mari, Wang Ping, la trompe. Au fil de son enquête, Luo va découvrir que Wang aime un autre homme : Jiang Cheung. Commence alors un triangle amoureux entre Luo, Jiang et Li Jing (la petite amie de Luo), entre relations sulfureuses, jalousies et alcool ...

Des avis encore une fois partagés, qui montre que le cinéma de Lou Ye fera couler comme toujours beaucoup d'encre. Cependant, la date de sortie de ce film scandale (et qui devrait beaucoup faire parler de lui, à cause du sujet encore une fois) est encore inconnue. Il faudra donc patienter pour voir le résultat par nous même !

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Air Doll - Premiers Avis :

Air Doll est le premier film de la 62eme Édition du Festival de Cannes dans la catégorie Un Certain Regard, mais aussi le dernier film de Kore-Eda Hirokazu, vu récemment pour Still Walking. Ce nouveau cru cinématographique de la part du cinéaste s'avère t'il payant ? Après vision, qu'en pense les spectateurs ? Le film est il une véritable bouffée d'air frais, ou une idée originale gâchée ? Réponse via un seul avis, les autres étant encore inconnus !

"Esthétiquement soigné, vivant (la caméra bouge presque constamment, même discrètement), très bien interprété et souvent drôle, Air Doll fait immédiatement penser à une sorte d'Amélie Poulain version japonaise et un peu plus sexy (...) Air Doll a le mérite de ne pas succomber dans la fable trop moralisatrice, mais pêche plutôt par sa dispersion et sa trop grande longueur. Dilué, le sujet perd alors une grosse partie de son intérêt, et les mimiques de poupée dégonflée de l'actrice Bae Doo Na (excellente et charmante) finissent même par sincèrement lasser. Une semi-déception, une semi-satisfaction. A découvrir par curiosité ... " - Filmsactu 

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Air Doll raconte l'histoire d'une poupée gonflable représentant une femme qui du jour au lendemain, pendant l'absence de son propriétaire, va commencer à vivre ! L'objet va petit à petit devenir humain, va connaître l'existence humaine, rencontrée une galerie de personnages singulier, mais aussi connaître les déboires de la vie ...

Il est donc difficile de se prononcer quand à Air Doll, un seul site s'étant prononcer sur le sujet ! Et il sera d'autant plus difficile d'en parler, puisque le film n'a pour le moment aucune date de sortie prévue en France ! Futur OVNI à passer inaperçu ? On espère que non, le sujet à malgré tout de quoi susciter la curiosité ...

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On ne sait rien des chats persans - Premiers Avis :

On ne sait rien des chats persans est le second film présent en compétition dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2009, et aussi le nouveau film de Bahman Ghobadi. Un réalisateur inconnu du grand public, qui signe ici une œuvre au titre intrigant ... Au final, quels sont les avis des spectateurs ? Le film est il une énorme surprise, ou un triste ratage qui ne mérite pas d'être vu pas beaucoup de monde ? Et bien à vrai dire il est impossible de se prononcer, le film ayant été vu par très peu de personnes. La seule information sur les avis après la séance est qu'une ovation fut faite à la fin ! Le résultat serait il vraiment bon ? Il faudra attendre longtemps avant de se prononcer, le film n'ayant aucune date (encore une fois) ...

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C'est tout pour ce second bilan du Festival de Cannes - 62eme Edition, rendez vous demain pour le bilan de la troisième journée (Vendredi 15), avec les premiers avis sur les films en compétition !

Sources : Allociné / Ecran Large / Dvdrama / Filmsactu

Voir aussi :

- Fiche Festival : Festival de Cannes 2009 (62eme Edition)

15 mai 2009

[Fiche Personnage] Mémé

Mémé

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Nom Complet : Madeleine Kabé
Surnom : Mémé (incroyable !)
Âge : 82 ans environ, la seconde Guerre Mondiale a eu lieu dans sa jeunesse.

Métier : Retraitée. Plus jeune, elle a aidé la Résistance, travaillé chez les pompiers et dans une usine (vachement précis)

Première Apparition : Strips en folie
Liste des apparitions : Strips en folie, Episode 1, 2 et 3, Calamités de Mémé.
Apparitions spéciales : vue dans Une News Pour le Blog # 5 et # 7

Rôle : Maîtresse de maison.

Création du Perso :

Ce personnage représente Mémé. C’est donc lui qui est à l’origine du look. Il voulait une Mémé façon Wind Waker habillé en violet, je l’ai donc dessiné à ma sauce et s’est devenue Mémé, c’est d’ailleurs pour ça que dans les premières apparitions du personnage, elle ressemble beaucoup à cette mamie de The Legend Of Zelda : Wind Waker. Par la suite, elle s’est différenciée, mais ceci est une autre histoire.

Biographie :

Né dans une famille pauvre à la fin des années 20, l’enfance de Madeleine Kabé fut assez rude. Elle était la cadette d’une famille de 5 enfants. Sa mère, Henriette Doudou, mourut l’été suivant sa naissance, âgée de seulement 20 ans et 3 jours. C’est donc leur père, Frédérich Kabé, qui les élèva tous les cinq : Josette, Horst, Tadek, Raymonde et Madeleine.

Mais, il n’avait jamais élevé d’enfants et il devait en plus s’occuper du champ ! Et bien vite, il s’endetta car le champ ne produisait plus rien, ou plus rien de qualité ; l’élevage des filles lui coûtait trop cher et il n’arrivait plus à se nourrir. C’est ainsi qu’un soir il tua le chien de la famille et plus tard Tadek, car il avait fait une bêtise, et ils les mangèrent tous deux plus tard à l’heure du repas. Toute la famille s’en régala. Mais cela ne suffisait pas, Frédérich dû alors vendre la maison et faire prostituée Josette car ils étaient maintenant SDF. Horst mourut pendant l’Hiver 1935 d’une tuberculose et Josette se suicida l’été suivant. Les Kabé n’étaient alors plus que trois. Frédérich, accablé par son destin misérable se résolut a déposer les deux sœurs, Raymonde et Madeleine à l’orphelinat avant d’embarquer clandestinement sur un navire pour l’Amérique qui coula malheureusement quelques jours plus tard suite à une violente tempête.

A l’orphelinat Raymonde et Madeleine reçurent enfin une éducation. La plus petite des sœurs travailla de son mieux pour réussir sa vie plus tard et devenir riche ; de son côté, l’aînée faisait bêtise sur bêtise et essayait de gagner de l’argent en volant aux autres. Mais le drame éclata lors du début de la guerre, les deux sœurs étaient alors agée de 11 et 12 ans. L’orphelinat fut attaqué par des Nazis, tout le monde fut tué sauf les deux filles qui réussirent à s’échapper. Elles fuirent pendant 3 mois, se nourrissant de baies et d’animaux sauvages.

Au bout de ces trois mois, elles débarquèrent à Foutch-sur-Seine (un village au nom de merde donc), où elles furent trouvé par une mexicaine, Maria Cajajajo (nom super nul il en est, et vous vous demandez qu’est-ce que font les mexicains dans la France occupée ? Moi aussi) qui avait héritée d’une riche famille française. Elles auraient alors pu terminer leur adolescence de façon modèle, mais l’appel de la vengeance était trop fort pour les deux filles… elles gagnèrent la confiance de Maria avant de l’assassiner un an plus tard pour hériter du domaine et vivre en complète autarcie. Elles firent ensuite partis de la résistance (malgré que ce soit des femmes) et assassinèrent des nombreux nazis.

A la libération, Raymonde partit se marier avec un Américain, Karl Joss, et partit pour le nouveau monde, laissant Madeleine seule dans l’ancien continent. Celle-ci, se sentant dans le besoin d’aider ses compatriotes s’engagea chez les pompiers. Se consacrant uniquement à son travail, elle rejeta les (très) nombreuses demandes en mariages qu’elles recevaient alors pour sa beauté d’une part et pour son riche domaine d’autre part.

Sa foi en son travail étant modèle, elle monta vite les échelons de la caserne de Foutch-sur-Seine. Et quand le chef de caserne, Roger Dumoulin mourut, elle fut tout naturellement désignée pour lui succéder, et les 10 ans qu’elle resta dans cette caserne montrèrent que ce choix avait été juste. En effet, une fois Madeleine à la tête de la caserne, Foutch-sur-Seine ne connu aucune perte a cause d’un incendie et les blessés étaient très très rares.

Mais la cadette de la famille Kabé s’ennuya vite dans ce petit village et monta à Big City, la seconde capitale du pays (oui, dans Pépé & Mémé il y a Paris d’une part et Big City d’autres part, c’est bizarre mais c’est comme ça). Elle était alors âgée de 30 ans.

Et c’est au cours d’une mission de sauvetage comme les autres à la caserne Est de Big-City qu’elle découvrit l’amour, un jeune étudiant en lette, Jean Tullond. Il allait mourir a cause de sa gazinière qui était en flamme mais avait miraculeusement survécu à la mort et avait réussi à appelés les pompiers pour dire que son appartement avait pris feu. C’est Madeleine qui le sauva et se fut le coup de foudre pour les deux jeunes gens.

Un an plus tard ils se marièrent en secret pour éviter toutes discordes avec la famille Tullond quand au mariage avec cette étrange fille qui était riche alors qu’elle descendait d’une famille de pauvre. Elle découvrit bien vite que Jean avait toujours une présence derrière lui, en effet, un étrange être le suivait tout le temps tapit dans l’ombre. Madeleine se sentait mal dans la relation à cause de ça, et Pépé la prit pour folle et l’envoya un an dans un hôpital psychiatrique en espérant qu’elle redevienne celle qu’il avait connue avant.

Lors de son passage à l’hôpital, Mémé compris bien vite les dures réalités de la vie et combien une vie rude pouvait transformé les gens, mais se sachant pas dans son milieu, elle dû s’échapper et se fit passer pour morte auprès de son ancien mari. Elle enquêta pendant 6 mois pour voir qui était le mystérieux suiveur et elle découvrit bien vite Arnonaud. En effet ce type à moitié chauve au début gardien de l’ombre devint bien vite un ami de Jean. Elle le coinça un jour aux cabinets d’un troquet pour savoir pourquoi il suivait Jean, et il lui avoua alors la vérité, il était une entité d’un monde parallèle qui ne vieillissait pas et qui était physiquement et mentalement liée au « veuf » de Madeleine. En effet, si celui-ci mourrait, il mourrait aussi, et c’est donc pour assurer sa survie à lui, Arnonaud, qu’il vint dans notre monde et qu’il sauva tout d’abord Jean de l’explosion de la gazinière et qu’il protégea et devint l’ami de Jean ensuite.

Ayant les explications nécessaires, Madeleine revint un soir d’automne dans la vie de Jean, croyant d’abord à une apparition, il accepta rapidement les souhaits et fit vite enfanter la revenante, voulant sceller à jamais cette union dans l’histoire, mais malheureusement, Madeleine fit une fausse couche.

Cet évènement terrassa le couple, mais le gai luron Arnonaud les aida à aller de l’avant, et pour faire oublier cette triste page de leur histoire, ils décidèrent d’aller s’installer dans le village natale de Madeleine, le village breton de Hoque-Brume, où il vécurent paisiblement se remettant des dures émotions de leur tragique passé, travaillant tous deux dans l’usine du coin. 5 ans plus tard, ils eurent leur premier enfant qu’ils nommèrent Jeanne.

Alors que leur progéniture fut âgée de 6 ans, elle eu le droit à un petit frère à la peau bronzée, Ben-Auguste. Sa couleur de peau brune inexplicable jeta un violent coup de froid dans le couple alors au bord du divorce, Madeleine avait-elle eu une aventure avec d’autres hommes ?
Malheureusement pour elle, le 6 Août 1968, elle avait bien eu une relation avec un autre homme, M. Michon, alors directeur de l’usine, qui avait envie de se faire un peu plaisir et qui avait tout fait pour la faire succomber.

Regrettant cette horrible passé, Madeleine accepta le divorce, mais sentant que Jeanne était gênée par toutes les disputes ils décidèrent de passer par-dessus cette épreuve une nouvelle fois, mais Jean demande à sa femme de démissionner. Ce qu’elle fit, pour ensuite s’engager à nouveau chez les pompiers, mais de Hoque-Brume cette fois-ci (logique).

Les années suivantes furent tranquille, jusqu’à ce que Jeanne eu 16 ans, elle commença alors une violente crise d’adolescence, rejetant la doctrine autoritaire de sa mère et se mis à faire bêtise sur bêtise, sexe, drogue, tabac, alcool, violence, vol… C’était une nouvelle épreuve pour le couple et pour Madeleine qui avait décidément vu des vertes et des pas mûres, cette fois-ci elle décida de ne pas se laisser abattre et déclara la guerre à sa fille, celle qui perdrait la guerre serait renié de la famille.

Jean eu très peur pendant cette période et fit une violente dépression, il dû quitter son boulot, et aller dans un hôpital pour se reposer le temps que la guerre se termine. Cette dernière fut terrible, la mère et la fille ne reculant devant rien pour arriver à leur faim, les balles fusaient dans la maison qui fut bientôt qu’un champ de ruine.

Ben-Auguste alors âgé de 10 ans regarda cette guerre d’un œil craintif, il détestait sa sœur qui le violenté tout le temps et voulait protégé sa mère avec laquelle il avait tant aimé danser sur les tubes groovy de l’époque. Il décida alors de la protéger au péril de sa vie. Il balança donc une armoire pleine de faïence de la famille de Jean sur Jeanne qui faillit en mourir. Cet évènement mis fin à la guerre, et à la fin de ces soins, Jeanne s’exila loin de la famille comme prévu… Ou presque, pour que personne ne l’oublie elle saigna à jamais la famille en paralysant Jean d’un violent coup dans la colonne vertébrale.

Jean est depuis lors obligé de se déplacer en fauteuil roulant, se remettant peu à peu de ces terribles évènements, il décida de ne plus jamais vouloir revivre d’évènements affreux et s’est ainsi qu’il s’enferma dans cette carapace de dormeur qu’on lui connaît si bien.

Mémé alors toute seule, et détestant ce squatteur d’Arnonaud, décida d’engager un garde du corps pour s’occuper. Elle tomba sur la petite annonce de Green Limon et il devint son garde du corps officiel le jour du départ de son fils pour Hollywood.

Les années suivantes jusqu’à la retraite de Mémé furent tranquilles, sans évènement particulier. Son fils se maria avec cette étrange bonne femme, il eu un enfant, Mémé adopta des lapins et Arnonaud un chat…

En 2007, Mr.TV vient sonner à leur porte pour faire un reportage sur cette maison qu’on surnommé la « maison aux fous » tant les évènements qui s’y passé étaient étranges (car même si Mémé disaient vivre tranquillement, le quotidien avec Arnonaud, les lapins, Grisou et Green Limon était quand même très particulier.

L’Eté suivant, Mémé organisa pour ces 80 ans, une grande réunion de famille…la suite est lisible dans Pépé & Mémé Corporation !

Caractère :


Mémé est une grand-mère colérique et autoritaire. C’est elle qui dirige la maison, et cela d’une main de maître ! Celui qui la contrarie pourra avoir droit à son festival d’armes : bazooka, fusils, haches, sabres, tyrannosaures… Malgré ses compétences hors du commun en matière de combat, elle a tout de même un garde du corps, Green Limon, le super héros citronné, qui lui sert plus de faire valoir ou de d’auditeur à ses discours.

Mais même si elle est facilement contrariable, elle préfère les rivaux aux confidents, car bon, discuter c’est cool, se battre, c’est plus marrant (ah ?).

Mémé aime aussi quand tout est réglé comme une horloge, faire des listes et des plannings c’est son truc. Bon souvent un grain de sable vient démolir l’engrenage, mais elle essaye de faire de son mieux pour remplir ses listes de choses à faire et garder sa maison bien propre (de toute façon elle fait le ménage en 5 minutes donc bon…). Mais bon, même si elle paraît bonne ménagère comme ça… Evitez quand même de goûter à sa purée, simple question de survie…

Cette vieille dame peut aussi être, parfois, un peu tête en l’air…Là où il y a des moments où elle est sur le qui-vive, elle est certaine fois complètement à côté de la plaque…Et sur le qui-vive aussi ! Dans ces moments d’absences, mieux vaut faire comme si de rien était plutôt que de l’énerver…Toutefois c’est juste un conseil.

Niveau goût et saveur, elle aime le Disco, la violence, les armes, faire chier les gens, le nettoyage, faire à manger (surtout faire sa purée…malheureusement), être tranquille, Ben-Auguste, faire des plannings, ses lapins (parfois), le brownie, parler seule, dire des trucs bizarres, le beau temps (surtout quand elle reste à l’intérieur).

Et en contrepartie, elle n’aime pas Arnonaud, ne rien comprendre, quand pépé dort, se faire réveillé brutalement, l’imprévu, sa famille, Jeanne (oui, elle ne fait pas partie de sa famille), la population de manière générale (sauf exceptions), les gens qui n’aiment pas sa purée (ça confirme ce que j’ai dit avant), ses lapins (souvent), les animaux de manière générale, le mauvais temps, sa purée, les gens qui se moquent de sa taille et qui se moquent d’elle en générale, les bons sentiments, servir d’accoudoir, les jeux électroniques (trop durs à comprendre), les paillassons (surtout si c’est Arnonaud) et être réveillé pendant la nuit !

Donc voilà, c’était un petit tour de son caractère !

Relations :


- GL : il l’écoute et elle peut lui parler sans qu’il bronche et le frapper, il est un peu con mais il est sympa.

- Arnonaud : elle le déteste

- Pépé : c’est son mari non ? Non ? Comment ça non ?

- Mr.TV : ben c’est juste un employé comme un autre.

- Les lapins : quand ils font rien, ça va.

- Ben-Auguste : elle adore son fils, en plus, il danse le disco, c’est pas cool ça ?

- Ptit Jeannot : MAIS IL EST TOUT PETIT ! En plus il s’abrutit avec ses jeux électroniques !

- Jeanne : Elle est en guerre avec elle.

- Ptit Narkotik : c’est qui lui ? Un jeune drogué ?

- Ptite Charlotte : c’est qui elle ? Une jeune dérangée et violente ?

- Robert-Luis : un père débile et ignare, pff, mais il nettoie efficacement les WC, par contre, pourquoi il disparaît comme ça ?

- Oncle Hot-Dog : /
- Miss Apple : /
- Marie-Yvrogne : cet homme femme n’est pas normal... A surveiller

- Vachou : qu’est ce que ça fouette une vache !

- Jacamaster : Pourquoi il s’incruste lui ?

- Grisou : /

Avatars :


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Artworks :
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by Arnonaud

 

15 mai 2009

[Fiche Manga] Detroit Metal City T.4

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Detroit Metal City T.4

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Appartient à la série : Detroit Metal City

Editeur : 12 bis

Auteur: Kiminori Wakasugi

Genre : Seinen

Couleurs : N&B

Sens de lecture : Japonais

Sortie au Japon : 8 Novembre 2007      

Sortie en France : 23 Avril 2009      

Nombre de pages : 208

Prix : 6,50 €

Bonus : Chapitres bonus de 2 pages, 2 pages blanches et 2 page comportant chacune une illustration bonus

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Le satanic Emperor bat son plein, et tous les groupes les plus violents du Metal s’y affrontent sans aucune limite, et bien entendu DMC se démarque et s’impose comme l’un des leaders du mouvement, mais, en face les Norvégiens de Helvetes paraissent intouchables !

Avis

Attention ! Peut contenir des spoils et des jurons !

L'avis de Green Limon :

La suite du Satanic Emperor, qui s'était arrêté assez brusquement dans le tome 3, et même la fin et quelques chapitres sur les événements se déroulant après le festival terminé sont présent dans le livre. Le manga prend un tournant car l'une des facettes Negishi/krauser commence à dominer...Mais en attendant, que nous propose le manga ?

Le tome 4 reprend le moment où le 3 c'est arrêté, c'est à dire le fait que Soichi a chié dans son froc à cause du groupe de Scato Metal, Deazm. Le premier chapitre se consacre sur soichi et le duel que fait Deazm contre un autre groupe. Le chapitre suivant, lui, se consacre sur l'histoire de Deazm, groupe de Scato Metal. Le fait que pour une fois le chapitre n'est pas centré sur Soichi/Krauser est une petite originalité de ce volume fort apréciable. La suite de l'histoire se poursuit dans le 3éme chapitre où, en même temps, se déroule le duel DMC Vs Deazm. Un chapitre bien réalisé et dont l'humour est essentiellement scatho, tant mieux pour ceux aimant cette humour, mais heureusement aussi conne tel que les "headbang fessiaux" ou lorsque l'un des membres de Deazm est pris d'émotion et se jette aider ses partenaires.

Viens alors, de la Track 39 à 43, le duel de Detroit Metal City Contre Helvete, mystérieux groupe à l'air dangereux. Ces chapitres là sont mes préférès. Faisant plus ou moins évolués l'histoire et terminant le Satanic Emperor ainsi que peuplé d'un bon humour, le tout est particulièrement bien réussis ! Bien que le nombre de chapitres est plus grand que pour les autres duels, ceux-là se lisent d'une traite assez facilement. On découvre plusieurs phénomènes assez absurde tel que le fait que le chanteur de Helvete n'est autre qu'un sosie de Soichi et un grand nombre de débilité de la part des fans, bien plus drôle que les autres. Ainsi, les fans verront un lapin faire du mosh/Krauser enculé un lapin sur la lune et feront un relais avec la guitare de Krauser qu'ils perdront... Bref, de bons délires ! En plus, le suspens est présent et captive la lecture.
Une fois le Satanic Emperor fini, Soichi rentre chez lui mais changé...D'autres bonnes conneries seront présentes et la partie de Krauser commence à envahir celle de Soichi ce qui fait bien avancer l'histoire.

Detroit Metal City Tome 4 est donc, pour le moment, le meilleur de sa lignée pour son humour plus présente et son tournant dans l'histoire. De quoi avoir envie de lire la suite avec impatience ...!

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