[Test] Siren : Blood Curse

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Bonsoir à vous tous, chers amis internautes, fanas de jeux vidéo ! Ici Jacamaster, en direct du Japon, dans le village d'Hanuda, le hameau des Shibito pour vous parler du tout dernier opus en date de Project Siren ! Il s'agit là bien entendu du troisième volet de Forbidden Siren, j'ai nommé Siren : Blood Curse, ou chez nos amis japonais, Siren : New Translation. Ce jeu a été développé durant l'année 2008 par SCE Japan Studio sur Playstation 3. Il fut sorti le 24 juillet 2008, le jour de l'anniversaire à mon frère en plus, en version Blu-Ray Disc au Japon et en version téléchargeable sur le Playstation Store dans les trois continents qui constituent la Triade. Et oui ! C'est une première ! Mais que voulez-vous ? C'est tant mieux ! Ca nous permet de l'essayer tout de suite...moyennant finance bien sûr. Mais de quoi ce jeu va-t-il nous parler cette fois ? C'est ce que nous allons voir tout de suite.

Histoire

Le village d'Hanuda...un village fictif japonais situé sur le conté du Misumi au Japon, bien isolé au cœur des montagnes... Il a été réputé comme un lieu cauchemardesque où personne ne s'en sort vivant...sauf une peut-être. C'est un lieu connu pour ses Shibito, qui prennent vie à chaque cérémonie sacrificielle. La dernière cérémonie qui eut lieu sur Hanuda, c'était en 2003, où le jeune Kyoya Suda était venu pour enquêter sur le mystère du meurtre des 33 personnes. A l'heure actuelle, Kyoya est encore à Hanuda, et y restera pour l'éternité. Pour quelle raison ? Il vous que vous jouez au premier opus pour comprendre. Quatre ans plus tard, l'histoire semble se répéter. En effet, le 2 août 2007, une équipe de télévision américaine est en reportage sur ce village. Elle réalise un documentaire sur le village d'Hanuda disparu en août 1976 suite à un glissement de terrain. La nuit tombée, l'équipe de télévision assiste à une cérémonie sacrificielle qui sera brusquement interrompue par un jeune homme, Howard Wright. Ce dernier parviendra à s'enfuir. A minuit, une sirène se met à hurler dans la vallée. Le village maudit réapparait encore une fois au milieu d'un océan rouge sang, hanté par les Shibito. Telle une spirale infernale, la malédiction sur Hanuda se répète inlassablement. Va-t-elle faire de nouvelles victimes ? Ou bien est-ce que les personnages s'en sortiront tous vivants ? Pour le savoir, faut jouer au jeu ! Voici les personnages que vous dirigerez tout au long du jeu.

- Howard Wright : Jeune étudiant né en 1989. Il est venu à Hanuda pour une raison que l'on ignore encore à l'heure actuelle. Vous le dirigerez au début du jeu.

- Sam Monroe : Professeur d'anthropologie culturelle, ex-mari de Melissa Gale. Il est venu à Hanuda car il s'avérait qu'il était le scientifique que Melissa et Sol devaient assister pour réaliser le documentaire. Sam a accepté de venir en compagnie de sa fille Bella.

- Melissa Gale : Ex-femme de Sam Monroe, c'est un reporter de renommée. Elle ne s'attendait à ce que ce soit lui le scientifique qui était censé travailler avec eux, et encore moins à ce qu'il vienne en compagnie de leur fille. Car oui, Bella est aussi la fille de Melissa. Imaginez donc la scène de ménage dans le village.

- Bella Monroe : Fille de Sam et de Melissa. Âgée de 10 ans, Bella semble mature mais elle le devient moins lorsqu'il y a un Shibito qui traîne dans le coin. Faut la comprendre ! Cette fille vous donnera du fil à retordre, mais j'y reviendrai plus tard.

- Sol Jackson : Réalisateur du documentaire sur Hanuda, il est en mission avec Melissa et Sam. Il semble être amoureux de sa partenaire.

- Amana : Jeune femme religieuse qui est amnésique. Elle se demande pourquoi elle est à Hanuda.

- Miyako : Jeune japonaise qui habite dans le village maudit. Elle est destinée à être sacrifiée, car elle porte le "fruit" en elle.

- Seigo Saiga : Directeur de l'hôpital Saiga, ce sera un personnage indispensable pour vous, puisqu'il est armé d'un fusil ! Il est le patron de Yukie Kobe.

- Yukie Kobe : Infirmière travaillant pour Seigo Saiga. Vous ne pourrez pas la contrôler car elle est un Shibito dès le début du jeu.

- Shuji Shimada : Policier à Hanuda. Comme Yukie Kobe, vous ne pourrez pas le diriger. Lors de votre première mission, ce flic se lancera à votre poursuite.

Gameplay

Le gameplay de ce nouvel opus de Siren reste fidèle à ses aînés. Sauf qu'il y a quelques petites modifications, mais qui seront d'une grande utilité au joueur. La jouabilité est beaucoup plus simplifiée et la progression est davantage guidée, ce qui n'était pas forcément le cas dans les derniers opus.

La carte a été travaillée, la description de sous-objectifs est présente, bref, les développeurs ont tout fait pour que vous ne soyez pas largués pendant le jeu.

Le jeu est coupé en 12 épisodes bien précis, dont chacun d'entre eux comporte entre 2 ou 4 chapitres. Le chapitre 1 vous sert de résumé à l'épisode précédent et la cinématique du dernier chapitre vous sert de teaser. C'est comme une série en fait et c'est le must ! Le but d'un chapitre est généralement de déplacer le personnage d'un point à un autre, souvent dans des conditions de visibilité réduite et parfois accompagné en accomplissant différents sous-objectifs (actions données, recherche d'objets, résolutions d'énigmes), et en évitant ou en éliminant les Shibitos qui se présentent en chemin. La nature des missions est très variable selon le personnage incarné et le lieu traversé. Il y a sept personnages jouables au total.

A mort les Shibito !

Le jeu propose 50 armes au total, principalement contondantes (bouteille, poêle à frire, thermos, guitare...). Des feux de détresse, pour aveugler les Shibito, et des pièges peuvent également être utilisés. Presque tous les personnages peuvent utiliser des armes, sauf Bella Monroe, qui doit jouer à cache-cache pour survivre. En effet, Bella doit faire diversion à chaque fois qu'il y aura un Shibito dans les parages. A noter que si elle se fait repérer, vous devrez tout recommencer, sauf si vous aviez atteint un point de sauvegarde entre temps. En tout cas, Bella constitue une grande difficulté, et ce, même si elle est accompagnée avec un personnage qui sait manier une arme.

Je vois à travers toi, mais toi tu ne me vois pas !

Le système de Vision, qui permet au personnage de voir à travers les yeux des ennemis et des alliés, ou de se remémorer des souvenirs, a été retravaillé, à la grande surprise des joueurs.

Le champ de vision tiers vient désormais s'ajouter à l'écran principal, par écran splitté, et il est possible de déplacer le personnage simultanément, ce qui constitue un énorme avantage. Lorsque le personnage est repéré, la Vision se déclenche automatiquement, du point de vue du poursuivant et l'écran est altéré par divers effets graphiques.

La narration se déroule de manière plus classique qu'à l'accoutumée (abstraction faite des éléments spatio-temporels inhérents à l'histoire). La recherche et le décryptage des archives demeurent essentiels à la compréhension du récit. Il y en a une cinquantaine disséminées dans le jeu et vous devrez réaliser des objectifs qui ne seront pas forcément décrits.

Voici une archive du jeu.

On passe aux notes maintenant.

Graphismes : 17/20

Les graphismes sont bien travaillés dans cet opus, ce qui est normal car c'est sur Playstation 3 et la Playstation 3 est réputée pour ses graphismes sans égal ! Les expressions faciales sont excellentes, et le design des Shibito les rend vraiment repoussants ce qui donne un peu de frayeur au joueur qui joue dans le noir devant son écran de télé. Comme les anciens opus, les développeurs ont pris des acteurs afin d'avoir des visages réels.

Jouabilité : 14/20

Jouabilité simple, certes, mais quand l'angle de la caméra reste à retravailler. Néanmoins, le fait de posséder une arme est suffisante pour bien jouer.

Durée de vie : 10/20

La durée de vie va décevoir bon nombre de joueurs ! J'ai été très déçu par cette courte durée de vie. En deux ou trois jours, vous finissez le jeu. Sauf si vous vous décidez à trouver toutes les archives, là il y a du challenge, mais pour ma part, c'est bancal. Je suis sévère, certes, mais c'est pour le bien du jeu.

Scénario : 14/20

Le scénario n'est pas mal. Il y a quelques similitudes avec le premier opus, mais Siren : Blood Curse a su se démarquer. Comme ses aînés, on se sent un peu largué au début de l'histoire, mais cela donne envie de savoir ce qui va se passer à la fin de chaque épisode.

Son : 16/20

L'une des pièces maîtresses du jeu ! Cette fois-ci, les voix ne sont pas qu'en anglais ou en français ! Au contraire, le jeu a fait le mix entre l'anglais et le japonais ! Les musiques sont aussi excellentes, et les bruitages sont de toute beauté.

NOTE FINALE : 14.2/20

Pour la modique somme de 30 €, Siren : Blood Curse s'en sort avec un 14 ! Cette fois, il y a plus de sang, plus de tension, un jeu qui vous torture l'esprit aussi bien dans le scénario que dans la jouabilité, surtout si vous jouez avec Bella Monroe ! A essayer au moins une fois, c'est un bon jeu, je vous le garantis.

by Jacamaster