[Test] Assassin's Creed 2
Test : Assassin’s creed II
Deux
ans après le buzz médiatique autour du premier volet, la franchise
d’Ubisoft Montréal est de retour avec des arguments de poids. Tout est
nouveau ou presque ! Fini le moyen âge et les croisées, au revoir
Altair, désormais c’est à la renaissance que ça se passe, et en
incarnant Ezio Auditore da Firenze, un jeune florentin.
Longtemps
associé comme une licence forte exclusive à la PlayStation 3, la
franchise s’est vu finalement développée également sur 360, il est
important de le noter, car encore une fois nous sommes dans le
phénomène des dites supérieures versions sur 360. Non je ne fais pas
mon fan boy pro MS, loin de moi cette idée, mais je mets en garde. Le
premier opus marquait par sa succession de bug sur la console de Sony,
il avait même fallut une mise à jour pour éviter les bugs (et encore,
ça ne résolvait pas les soucis de frame rate, de freeze, de clipping,
etc.…). Malheureusement, ce phénomène se constate, certes, dans une
moindre mesure, sur ce second épisode. Pour avoir pu tester les deux
versions, je dirais que ce n’est vraiment pas flagrants, mais le frame
rate rebute (surtout si vous jouez à la version PS3 après la 360…)
On
a reproché (moi en premier) le manque de diversité, la répétitivité, et
la lassitude que générait le premier opus pad en main. Et bien rassurez
vous, c’en est terminé ! Les petits gars de chez ubi Montréal ont bossé
en fonction de ce qu’on leur avait reproché, finit les assassinats
plan-plan avec trois petites missions à faire puis abattre la cible,
finit les allés et venus dans le futur, qui brisaient la continuité de
l’ aventure. Bref on nous sert un jeu nouveau fort sympathique.
Assassin’s
creed 2 nous entraine donc en l’an 1476, au cœur de l’Italie, ou l’on y
incarne Ezio Auditore da Firenze, fils d’une noble et influente famille
de Florence. Famille en rivalité avec les Pazzi, des raclures de la
pire espèce si vous me permettez l’expression. La trame du jeu nous
amène donc à contrôler Ezio alors même qu’il n'est pas assassin, c’est
quelque peu déroutant, la première partie de jeu se déroulant dans la
peau d’un nonchalant de 17 ans. Jusqu’à l’ événement qui va faire
basculer l’existence du jeune homme, l’ arrestation de son père et de
ses frères du à un complot mené par les Pazzi. Il apprendra par la même
occasion qu’il est l’ héritier d’un assassin. L’arrestation mènera à la
pendaison publique du père et des deux frères d’Ezio.
C’est
dans ce contexte que notre jeune héros revêt la tenue des assassins et
que l’aventure d’assassin’s creed peut réellement commencer. Histoire
qui se déroulera à travers le temps, de 1476 à 1499 et aussi à travers
l’Italie, les villes de Florence, Forli, Venise, ainsi que la Romagne
et la Toscane sont présentes dans le jeu. Les villes sont très bien
rendues, ainsi Florence et Venise, qui nous proposent des aires de jeux
plutôt conséquentes, sont très vivantes, les passants variés avec des
réactions aléatoires, bâtiments également variés, peu d’endroits se
ressemblent. Il est assez agréable d’évoluer dans leurs rues. Mention
spéciales à Venise qui offre un spectacle digne de la puissance des
machines actuelles, avec de grands espaces, et surtout une multitude de
ponts et canaux. Mais bien sur, la grosse nouveauté technique vient de
l’ajout majeur du cycle jour nuit.
Assassin’s creed 2 prend même
des airs de GTA like en proposant des quêtes annexes de courriers,
d’assassinats, ou encore même de taper des maris infidèles. Ces
missions étant bien sur pas obligatoires pour continuer l’aventure.
Le
gameplay qui faisait le succès du premier reste inchangé, le système de
double positionnement actif/passif se révèle être très efficace,
cependant pas forcement évident au premier abord. Mais il revient avec
des nouvelles fonctions, bien sur il était impossible d’aborder Venise,
sans que notre protagoniste ne sache nager... Gameplay qui vient
s’enrichir par un côté customisation fort plaisant, possibilité de
changer d’arme, d’en acheter de nouvelles, de modifier son armure, de
modifier les différentes couleurs de l’armure de s’acheter des sacoches
(très importants), puisque désormais, la vie ne se résorbe plus
d’elle-même, donc il est bien utile de pouvoir emporter des remèdes
pour se soigner après un combat un peu hargneux. D’ailleurs, petit
point noir, l’IA n’a que peu évoluer, les gardes sont toujours aussi
stupides, la seule innovation réside dans le fait qu’ils sont désormais
capables de chercher un peu mieux.
Autre élément de gameplay
renforcé, l’aspect infiltration dissimulation du titre, il est possible
de se cacher dans la foule, de passer par les toits, d’assassiner à
distance grâce à des lancés de couteaux, ou encore avec des techniques
d’assassinats encore plus fourbes, comme surgir d’un tas de paille,
tuer tout en étant suspendu à une corniche, ou encore, avec un pistolet
à une faible distance.
L’introduction du système monétaire dans
le jeu est une des meilleures idées de cet assassin’s creed 2, puisque
cela permet d’engager des mercenaires pour nous aider à combattre ou
alors faire diversion, des voleurs ou encore des prostitués pour faire
également diversion. Cette monnaie, permet de s’offrir les dites
améliorations d’armes et d’armures, tous les éléments customisables.
La progression du jeu, se fait sous une forme assez intéressante,
puisqu’elle est matérialisée. Je m’explique, a la mort du père vous
héritez de ce que l’on appelle la Villa, il s’agit d’une petite
bourgade qui est complètement délabrée, autant les commerces que la
villa elle-même. Avec l’argent gagné lors de vos missions, il vous
faudra l’entretenir, chose positive, puisque cette villa est
génératrice de revenus, toutes les 20 minutes, elle vous verse une
somme, à dépenser en arme, etc.
Le but étant bien évidemment de
compléter la villa, en trouvant des statuettes, des sceaux, des plumes,
avoir toutes les armes et toutes les armures, etc.
Pour résumer
cet Assassin’s creed, on pourrait dire que c’est une excellente
surprise, après un épisode plutôt chaotique. Le jeu est bon, il faut le
dire. Il est plaisant à jouer, complet, et offre un challenge assez
équilibré (les hardcores de chez hardcores le trouveront peut être un
peu facile ou un peu court), il faut compter une trentaine d’heures
pour en venir à bout. D’un point de vue technique, il est un peu
décevant, contrairement à la claque qu’avait mis le premier en 2007.
Cependant il se rattrape magistralement côté son et ambiance, avec une
BO très immersive, des bruitages convaincants, et surtout le fait de
proposer une VOSTFR (trop rare pour être souligné ) assez remarquable.
16 /20
The Kedmasterz's Verdict :
Test de Kedmasterz, merci de respecter son travail et les droits d'auteurs en ne copiant pas le texte.
Rédigé le 28 Décembre 2009
Images de Jeux Vidéo.Com (sauf la bannière et l'image de verdict)