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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -
28 mars 2010

[Dossier] Pourquoi Negima n'est pas un harem manga !

- Pourquoi Negima n’est pas un harem manga !

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C’est bien simple, dès qu’il y a besoin d’une liste de mangas harem manga que voit-on ? Love Hina en tout premier lieu, normal, c’est un peu LE représentant du genre, et que voit-on ensuite... Negima ! Mais pourquoi ? Bien que les deux titres soient du même auteur, les deux séries sont très différentes, je dirais presque radicalement différentes ! Et celui qui suit un tantinet la série aura vite remarqué que Negima est au final bien plus un nekketsu qu’un harem manga... Alors pourquoi cette éternelle erreur ?

Nous ne pouvons commencer cette analyse sans définir ce qu’est un harem manga. Le harem manga est un manga qui narre le quotidien d’un garçon un peu gauche entouré de délicieuses jeunes filles en fleurs. S’en suit un enchaînement de maladresses qui amènent le héros à se retrouver dans des positions plus ou moins suggestives et à, en tout cas, apercevoir pas mal de poitrines dénudés et de petites culottes. Si il y a bien deux/trois scènes immanquables à ce genre de série c’est, premièrement : le héros, distrait, qui bouscule une fille à forte capacité mammaire et qui se retrouve sur elle avec une main sur l’un de ses seins (il y a aussi une variante où le héros se retrouve à terre et voit la culotte de la fille) ; et deuxièmement : la scène de bain, souvent dans une source chaude en pleine air, où l’on pourra alors admirer les courbes des protagonistes féminines dans toute leur splendeur. On peut aussi rajouter à ça la compétition sportive et la sortie à la plage.

Vous l’aurez compris, ces mangas un peu polisson on pour but d’assouvir les pulsions des jeunes adolescents en chaleur en proposant des images suggestives (on ne voit pas d’appareils génitaux, pas de scènes de fornication et très rarement les tétons féminins) plus ou moins dissimulée par une comédie romantique. Et étonnamment, ce genre de mangas est aussi lu par un lectorat féminin... Comme quoi, la couverture sentiments et humour marche efficacement (enfin, pas dans tous les cas).

Avant de nous intéresser à notre petit magicien, sachez tout de même que le harem manga est un sous-genre du pantsu (prononciation japonaise du mot pants : culotte en anglais) qui regroupe toutes les histoires qui sont destinés à faire voir de gracieuses formes féminines sans pour autant avoir un couvert de comédie romantique (ikki tousen on pense à toi), qui est lui-même un sous-genre du shonen... Qui propose donc les histoires pour les garçons et jeunes adolescents (collégiens).

Manga

Negima est donc considéré comme l’un des représentants majeurs de ce courant de mangas qui divinisent la glande mammaire et la petite culotte... Mais pourquoi ? Très certainement à cause du 1er volume (à croire que ceux qui parlent des harem manga n’ont lu que celui-là) qui pour spitch : un enfant de 10 ans (donc kawaï pour attirer les lectrices) se retrouve professeur d’une classe de 31 filles ! Le nombre de filles autour d’un seul héros étant à ce jour inégalé, le titre a vite était considéré comme le paroxysme du harem manga... Surtout que les histoires du 1er volume sont complètement dans la veine : et vas-y que je "Shboïng" par maladresse, que j’m’incruste dans le bain des filles, que je fais un match de balle au prisonnier sexy et autres fantaisies du genre...

Mais voilà, au bout de deux-trois tomes la vraie nature de Negima se révèle, c’est de l’action, de l’humour et des sentiments ! Avec un peu de fan-service et beaucoup de personnages féminins... Mais regardez, Air Gear est bourré de fan-serv’ et est tout de même un nekketsu avant tout ! Ben, Negima c’est pareil ! A partir du tome 10, les combats prennent de plus en plus de place, parfois plus de la moitié du volumes, et sont d’un si haut niveau qu’on se demande pourquoi ce polisson de Ken Akamatsu n’a pas fait du nekketsu plus tôt ! Et puis, le reste du volume, ce sont plus des tranches de vies, les relations entre les personnages, plutôt que des séances de matage... Même si y’en a un peu, mais autant que dans des mangas comme Fairy Tail ou Soul Eater...

On peut aussi parler de Negi... Qui n’a tout de même rien à voir avec un héros de harem manga. Le héros habituel de ce genre de titre est souvent un minable du même âge que l’héroîne (pour pouvoir finir avec elle à la fin du manga) qui ressemble au lecteur. Mais Negi, c’est un peu comme mettre Luffy au milieu dune jungle de filles, il s’en fout, lui ce qu’il l’intéresse c’est d’atteindre son but, de vivre des aventures ! Ken n’arrête pas d’appuyer dessus : il est encore trop jeune et concentré sur son objectif pour s’intéresser aux filles !

manga_2

Autre exemple qui montre bien que le manga n’est pas un harem manga. Mlle Shizuna, représentante officielle des poitrines outrancières disparaît vite du manga car complètement inutile si ce n’est pour montrer ses nibards !

Après peut-être évoque t-on les deux premières séries animées Negima quand on le qualifie d’harem manga... Car il faut dire que les deux séries se concentrent uniquement sur le côté polisson de la série... Heureusement les derniers OAV montrent bien le changement d’orientation du titre pour se concentrer sur ce qu’est réellement Negima....

Tout ça pour dire que si il était possible de voir un autre titre que Negima quand on parle des harem manga, ce serait bien, surtout qu’il ne manquent pas, entre Love & Collage, Girls Bravo, High School Samouraï... Et au final, si vous voulez un agréable manga nekketsu avec des relations sentimentales en plus et dessiné par un pro... Ben jetez vous sur Negima !

PS : Cet article sera peut-être édité dans les jours à venir pour rajouter la réaction de Sanoku Narkotik, ou simplement pour l’étoffer.

Dossier écrit par Arnonaud

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