[Test] TrackMania DS
TrackMania DS
- Le test complet -
Sommaire :
I- Introduction
II- Présentation
III- Gameplay
IV- Modes de jeux
V- Réalisation
VI- Intérêt et durée de vie
VII- Les récapitulatifs
VIII- Les + et moins
IX- Conclusion
X- La Note
Le test :
I- Introduction
Ca y est, TrackMania est disponible sur Nintendo DS, pour notre plus grand plaisir ! Alors que vaut-il ? Va-t-on prendre son pied dans des courses folles à bord de véhicule simples à contrôler ? Construire pendant des heures des niveaux rigolos et refaire des courses jusqu'à avoir la sacro-sainte médaille d’or ? TrackMania DS deviendra t-il le nouveau Mario Kart des parties entre amis ou restera t-il au fond du placard…ou pire : au fond des rayons du magasin ? Alors grosse claque de déception ou grosse claque d’admiration ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Voilà, ça c'est TrackMania DS.
II- Présentation
Avant de commencer à parler du gameplay et de tout le reste, peut-être serait-il préférable de rappeler le concept des TrackMania (outre le fait que c’est du fan en barre) ? C’est donc ce que nous allons faire :
Donc voilà, ce jeu de course made in Nadeo vous propose d’aller d’un point A à un point B avec le véhicule proposé dans un minimum de temps. Le véhicule est le même pour tous, mais la façon de conduire peut-être pas. Trouver la meilleure trajectoire dans les courses proposées ne sera pas toujours chose simple, malgré le fait que la maniabilité soit extrêmement simple (les touches fléchées du clavier…et c’est tout !).Un peu plus et on se croirait dans du Mario Kart (sans les objets).
Jusque là ça va, mais exporter ce concept dans une multitude d’environnement proposant chacun leurs particularités au niveau tracé et des véhicules qui se contrôlent de la même façon dans tous les environnements mais qui ne réagissent pas pareil, ça vous fait déjà un jeu sacrément complet.
Rajoutez du jeu en ligne : vous voilà à affronter (dans un joyeux foutoir) les gens venus de toute horizons dans un contre-la-montre groupé. Enfin rajoutez la possibilité de créer ses propres circuits de manière simple mais hyper-complète et vous saurez enfin pourquoi TrackMania c’est un jeu génial : car il est varié, complet, bac à sable, simple et technique et extrêmement fun et addictif. Comme je le disais plus haut : c’est du fun en barre. Donc là grande question est : sera-t-il aussi bien sur DS ?
Le choix des modes...qui sont nombreux !!!
Au début, quand le jeu a été annoncé, je peux vous dire que ça a été la fête. On voyait déjà Mario Kart à la poubelle, les mecs des pubs Wii jouer à ça en rigolant comme des merdes…Il faut dire que la DS semblait parfaite pour recevoir le concept : le stylet pour créer les circuits de manière simple et la possibilité de jouer en Online. On aurait presque dit qu’elle était fait pour.
Mais ensuite on a su que ce n’était pas Nadeo qui développait, mais Firebrand. Puis qu’il n’y avait que trois environnements au lieu de 7 (snow, island, bay et coast sont passée à la trappe, ne laissant que le cultissime Stadium, le non moins connu Desert et Rallye). Et enfin on nous a appris qu’il n’y aurait pas de mode Online mais juste du multi Local. Pour beaucoup ça a été une énorme déception.
C’est alors que vient ce test. Alors ce TrackMania DS, est-il si terrible que ça ? Le fun a-t-il disparu ? Le jeu a-t-il encore des défauts cachés ? Je vous donne mon avis. Mais il faut savoir que je ne suis pas un expert en TrackMania, j’ai juste joué un peu à l’opus Nations Forever (la version gratuite de TM qui ne propose que l’environnement Stadim) et à la monture portable ici testée. Donc voyons ce qu-il en est : le jeu est-il bon ?
L'environnement Desert : de grandes plaines désertes à l'américaine...yeah ! Qui a le hamburger ?
III – Gameplay
Je ne sais pas si vous l’avez compris lors du chapitre précédent mais TrackMania DS voit ses courses décomposée en trois environnements différents : Stadium, Desert et Rallye. Ce qui fait trois gameplays différents dans un même jeu si je puis dire…En tout cas ça fait trois comportements différents pour les véhicules.
Mais avant de décrire les spécificités des trois types de conduite, voilà la manière de conduire dite « générale ». On appuie sur A pour accélérer, et on tourne avec les touches fléchées. Besoin de freiner ? Lâchez le bouton A. Besoin de faire marche arrière ? Bouton B à l’arrêt. Freinage extrême, lâchez le bouton A et appuyez sur B pendant que vous roulez. Besoin de déraper violemment ? Accélérez, freinez et tournez en même temps.
Avant de continuer dans la suite des commandes, petite remarque : il semblerait que le bouton B qui correspond au freinage violent n’existe pas sur PC (en tout cas moi je l’avais pas vu). De toute façon ses commandes ne vous serviront pas souvent en course, vous ralentissant beaucoup trop pour être vraiment utile. Décélérer en lâchant le bouton A est infiniment plus pratique.
Mais je n’ai pas fait tous les boutons. Il me reste le bouton X et Y. Le bouton Y sert à recommencer l’épreuve (quand vous vous êtes plantés dans le décor et que vous n’avez plus aucune chance de revenir sur la piste et de gagner la course).
Le bouton X sert quant à lui, à revenir au dernier check-point traversé. En effet lors de votre trajet du point A au point B, vous passerez par des check-point. Ils servent à indiquer votre temps par rapport au premier (si vous avez des concurrents ou un temps de référence), à vous ressuscitez en cas de bobo (exemple vous partez dans le décor mais vous êtes grand premier, vous appuyez sur X et vous pouvez essayer d’être deuxième) et enfin à assurer que vous suivez bien le tracé. En effet, si vous ne passez pas à travers TOUS les check-points vous ne pourrez finir la course, donc faites bien attention.
Sinon vous pouvez appuyez sur Start pour mettre le jeu en pause. Ou sur Select pour changer de vue. Vue lointaine, normale ou à la première personne : à vous de voir. A notez que dans cette monture DS, seul les loopings vous obligent à passer à la vue à la première personne, les autres pièces de circuits où vous roulez à la verticale, faites des sauts et autre singeries vous laissant à la vue normale, ce qui change par rapport aux incarnations de la série sur PC qui dès qu’il y avait une petite acrobatie vous faisait passer en vue à la 1ere personne.
Le Rallye : un peu plus frenchie, vous roulez en Mini dans de la bouillasse moyen-âgeuse
Donc maintenant les trois gameplays : tout d’abord, le Stadium. Celui dit « de base ». A bord de votre F1 buggy, vous traversez des étendues d’asphalte sur terre, dans les airs, inclinés à 45° ; vous faites des sauts, des loopings, etc. Bref c’est la grande classe. En conduite c’est celui qui vous paraîtra au début le plus facile, en effet lors des premières courses pas de grandes difficultés pour tourner, pas besoin de freiner : ce sera votre préféré : facilités de conduites, circuits incroyables, vitesse de pointe totalement folle, tout est fait pour plaire au néophyte.
Jusqu'à ce que vous fassiez les circuits plus durs…Là vous verrez que l’inertie générée par votre voiture sur l’asphalte n’est pas très facile à gérer, comme les sauts, les virages en épingles à cheveux et autres acrobaties. Manier correctement votre véhicule face à des circuits et des adversaires toujours plus diaboliques et tortueux ne sera pas chose facile. A la fin c’est clairement le plus difficile des styles de jeux (et c’est le plus dur dès le début en mode plate-forme, mais je reviendrais sur ça plus loin).
La voiture passera t-elle au milieu du cerceau ?
Deuxième méthode de conduite : le désert. Cet environnement vous fait explorer des zones de routes et de désert très…américain. A bord de vos muscle car/4 x4 puissants arriver à la fin ne sera pas toujours très facile : entre les pièges qui ne se voient au dernier moment et une conduite caoutchouc assez compliquée à manier…En effet, avec ces véhicules les tournants sont assez difficiles à négocier, surtout les serrés, et en même temps vous avez cette puissance, cette vitesse, cette jouissance que seuls les gros cylindrés américains peuvent offrir... Se placer droit tout en gardant sa vitesse pour les tremplins pourra se révéler être un calvaire…
De grandes descentes, des routes inclinés à 45°...C'est pas pour tout le monde le desert.
Enfin, troisième façon de conduire : Rallye. A bord d’espèce de Mini Cooper vous avancer sur des territoires féodaux mais goudronné (pas de voyages dans le temps dans ce jeu). Un background assez sympa qui donne une ambiance plus simu’ que les deux autres. Et en effet, ce sera plus simu’ : arrivez-vous a manier un véhicule qui tourne à 90° dès que vous voulez tournez ?
Sur ce véhicule il faudra arrangez les tournants par petits coups et accélérez franchement si vous voulez gagnez. En effet le véhicule se met à déraper dès que vous tournez, donc faites gaffe. Surtout si vous vous mettez à partir dans les air a cause d’un élément du décor et que vous vous retrouvez complètement hors circuit ensuite. Un calvaire au début, une partie de plaisir à la fin : en effet, c’est mon environnement préféré (et celui où j’ai le plus de médailles d’Or et d’argent, enfin, je reviendrais là-dessus dans le III). La conduite des véhicules rallyes se révèle être assez souple même si il faut toujours bien agencer ses tournants.
Oh une mongolfière au loin. En attendant, on est dans la boue...
Au final, trois manières de conduire assez différentes proposant toutes leurs défauts et leurs qualités, renouvelant volontiers l’expérience de jeu pour plus de plaisir et de variétés. Quel sera votre environnement préféré ? Toujours est t-il qu’il faudra les maîtriser tous les trois si vous voulez espérez progresser dans le jeu…
IV- Modes de jeux
Parlons à présent des nombreux modes de jeux du soft. Après les noms des développeurs, vous choisissez votre profil (au nombre de 3), vous choisissez de jouer et alors un gros menu apparaît. C’est le menu de base. Soit vous partez dans la partie Solo du soft, soit vous jouez avec l’éditeur, soit vous vous faites un peu de multi, ou bien vous faites un tour à la boutique, ou peut-être dans votre profil ? …A moins que ce soit les options qui vous intéressent ? Voyons tout ça de plus près.
Attaquons nous d’abord au gros du jeu, et certainement la partie la plus intéressante : le solo. C’est là que vous progresserez en améliorant votre niveau, en débloquant les difficultés plus élevées, en glanant médailles de bronze, d’argent, d’or, ou Firebrand… Vous aurez le choix entre plusieurs modes de jeux solo : Course, Plate-Forme, Puzzle, Course rapide ou Personnaliser.
Voilà quelqun qui a bien peaufiné son jeu avant de passé au niveau de difficulté supérieur.
Le mode principale de la partie solo est bien évidement Course. A travers les 5 niveaux de difficultés (dont 3 à débloquer) : entraînement, facile, moyen, difficile et extrême vous essayerez d’avoir le plus de médaille possible.
Voilà comment ça se passe : on choisit son niveau de difficulté, son environnement (l’un des trois dont j’ai parler plus haut) et on choisit une des 4 courses de l’environnement pour ce niveau de difficulté. Il faut savoir que la 5e course de chaque niveau de difficulté sera à acheté à la boutique, avec l’argent récolter en solo…
Donc vous choisissez votre course. Ensuite vous devez choisir si vous vous battez face à l’un des trois fantômes (Or, Argent et Bronze), les trois à la fois (conseillé) ou aucun d’entre eux. Le but sera d’atteindre la fin avant eux. Si vous battez Bronze, vous avez sa médaille et ainsi de suite. Si vous battez de loin Or, vous pourrez avoir la médaille spéciale Firebrand.
Choisissez qui vous allez affronter dans cette course endiablée !
Chaque médaille rapporte des sous (la somme dépendant du niveau de la médaille et du niveau de difficulté) que se soit la première fois que vous faites le circuit ou la 50e fois. Il est ainsi assez facile de devenir riche à la seule condition que refaire plein de fois les mêmes courses ne vous dérange pas. En réalité vous gagnerez certainement de l’argent en faisant une première fois les courses et ensuite en les refaisant pour avoir les médailles d’Or. Car certes au début avoir les grosses médailles est chose facile, mais ensuite il faudra refaire, refaire et encore refaire si vous voulez gagner ne serais-ce qu’une seule de ces jolies médailles…
Pour débloquer les niveaux de difficultés il faudra avoir un certain nombre de médailles de bronze, d’argent et d’or. Vous obligeant souvent à refaire des courses pour améliorer vos temps avant de passer au niveau suivant. Car, comme je le disais, on a rarement l’Or tout de suite. Le niveau de difficulté est réellement élevé à la fin (surtout en Stadium) mais c’est tout de même surmontable (pour le bronze et l’argent ; ça se complique tout de même un peu pour l’Or dans les deux derniers niveaux de difficulté). Mais ce mode est plutôt fun (même si refaire 10 fois certaines pistes pourra en énerver certains).
Envie de se la jouer Super Mario ? Allez essayer ça !
La seconde mode un joueur est le mode Plate-Forme. Le but : arriver au bout de l’épreuve en un seul essai. Ces courses remplies de danger vous feront sortir de la piste dès la première occasion, faites donc très attention. Bien souvent le bouton X (recommencer au dernier check-point) deviendra votre meilleur ami, car les pièges sont fourbes et il faudra maîtriser votre véhicule comme un roi. Un excellent entraînement donc dans le contrôle des bolides et pour l’agilité des sauts.
Ce mode est bien plus difficile que le mode course, le mode facile présentant déjà quelques difficultés (le stadium B01 est un vrai calvaire !). Encore heureux qu’il n’y a que trois courses par niveau de difficulté (un par environnement). Un mode sympa mais qui retiendra tout de même moins votre attention que le mode course, de part le fait qu’il est moins fun et surtout car il est très difficile.
Troisième et dernier gros mode solo, le mode Puzzle, il part d’un principe intéressant mais c’est certainement le plus ennuyeux des trois. Le principe : avec les pièces proposés faites un circuit qui vous permettra de battre le meilleur temps. Un mode où il faudra allier creusement de ménage et rapidité au cours des trois épreuves de chacun des cinq modes de difficulté. Mode assez élitiste par sa difficulté et pas vraiment fun ; vous pourrez passé aisément votre chemin.
Le mode Puzzle...il ne marquera pas les annales...
Ensuite le mode Course Rapide. Il vous propose de faire une épreuve du mode Course au hasard et ainsi de suite. Pratique si on ne sait pas quelle épreuve faire où si on a envie de faire une petite partie, mais c’est quand même un mode franchement dispensable.
Enfin le mode Personnaliser permet de jouer sur les courses que vous avez créées via l’éditeur de circuit et d’essayer d’avoir le meilleur temps (mais vous ne vous battrez pas face à des fantômes).
On passe maintenant à l’éditeur. Vous pourrez créer, charger ou partager vos circuits. Créer sert donc à faire un nouveau circuit, charger à en continuer ou en éditer un et partager sert à recevoir les circuits de vos amis ou a leur envoyer les votre, tout ça malheureusement qu’en local.
Voilà l'éditeur, et une course sacrément imprésionnante en préparation.
L’éditeur de circuit est plutôt bien foutu et choisir les pièces et les poser est très simple. Mais vous serez assez limité en place (chaque pièce posée remplissant une barre de remplissage qui une fois complète vous empêche de poser des nouvelles pièces). Et surtout, gros point noir de l’éditeur, il faudra acheter plus de la moitié des pièces de créations de chaque environnement à la boutique. Néanmoins ce mode est sympa et permet de réaliser de bons petits trucs (même si on aurait aimé plus de place, j’insiste).
Passons maintenant au mutlijoueur. La grande question est : sera-t-il aussi fun que celui de Mario Kart tout en gardant l’essence de TrackMania (c'est-à-dire les contre-la-montre) ? On peut en tout cas dire qu’il est très très complet. Vous pourrez jouer à plusieurs sur une seule console chacun votre tour grâce au mode Hotseat, en multi-cartes si vos amis ont le jeu, en une carte si vos amis on une DS ou bien encore partager des données.
Personnellement je n’ai essayé que le mode une carte. Malgré des temps de chargements très longs et le peu de choix de course, ça reste quand même fun et le pari semble tout de même assez gagné niveau multi local. Car on regrettera toujours l’absence d’un mode Online digne de ce nom.
Voici les fameuses 5e courses à acheter
C’est à la boutique qu’on va désormais s’intéresser. C’est dans ce lieu que vous pourrez dépenser vos précieux sous-sous gagnez au cours des épreuves pour acheter skins, blocs ou circuits. Acheter les circuits sera primordial pour progresser dans le jeu, car si on ne les achète pas, il est impossible de passer au niveau de difficulté supérieur, vous voilà prévenu. Les blocs, eux, vous permettront d’avoir un mode Editeur fonctionnel et non bridé comme une démo gratuite de logiciel payant ; et enfin le mode skin permettra d’acheter des couleurs supplémentaires pour vos véhicules (dont la couleur Bronze, Argent et Or), mais c’est franchement très très dispensable.
Le profil vous permettra, quant à lui de voir et modifier quelque petites choses : le nom de votre profil, les couleurs de votre véhicule (16 couleurs pour chacun des trois véhicules dont 6 de base). Mais aussi de voir des statistiques pas très passionnantes et de charger un autre profil.
La voiture Croco, ça vous tente ? Attention, elle pourrait vous mordre !
Enfin, pour clore ce tour des modes, les options. Besoin de changer la langue ? De dire que vous êtes gaucher ? De ne pas activer votre cartouche vibration ? De choisir les caméras prédéfinies pour chaque environnement ? De choisir la sortie son ? De voir les crédits ? D’effacer tous vos circuits perso. ? C’est ici.
Au niveau modes de jeu, TrackMania est donc très (trop ?) complet, permettant une expérience riche et variée alliant plaisir, réflexion, personnalisation et challenge.
V- Réalisation
Offrant un principe addictif, un gameplay honorable et des modes de jeux riches et variés, TrackMania semble très alléchant, même si le online n’est pas de mise. Voyons donc si il en est de même pour la réalisation…
Quand on joue la première partie on voit tout de suite la différence avec la sublime version PC…C’est quand même ici un bon cran en dessous. Mais bon, même si on n’atteint pas les sommets de la 3D PC (logique car on est sur DS), ce qui nous est offert ici est très agréable et appréciable. On prend plaisir à jouer et les courses sont jolies, et le jeu offre une profondeur de champ appréciable. On se demandera juste pourquoi l’herbe s’est affadie en passant sur DS (mais ça ce n’est pas très grave).
En rouge le retard, en bleu l'avance. Un code couleur simple pour mieux comprendre.
Un ptit mot aussi sur les bruitages pas trop mal qui deviennent carrément super immersif quand on joue avec un casque sublimant ainsi l’impression de course et le fait qu’on roule à toute allure. On est loin des tondeuses à gazon qui se les traînent sévères de certains jeux…
Même si j’ai tout fait à présent pour esquiver les défauts du soft, vous faisant un joli tableau de ce TrackMania, sachez qu’il a d’autres défauts que de ne pas avoir de Online et d’avoir parfois une difficulté abusive. C’est dommage mais c’est comme ça.
Et oui, il faudra vous habituez au looping hyper scriptés où vous passez en vue à la première personne on ne sait même plus pourquoi et où l’inertie n’est plus gérée. Réduisant totalement le plaisir de ces passages. On préféra les rampes, pouvant faire des loopings que l’on prend à la vue de son choix et où l’inertie rentre vraiment en compte.
Il faudra vous habituez à n’avoir que quatre mélodies dans le jeu (une pour le menu et une pour chaque environnement en course) super répétitives et pas franchement impressionnantes musicalement (sauf quand on prend le casque où c’est quand même mieux, mais ça touche pas le plafond…) qui pourront en saouler plus d’un.
Fortiche le gars, il a la médaille Firebrand.
Et il faudra surtout vous habituez aux nombreux bugs du jeu. Tout d’abord de collision : le jeu en est bourré. Il n’est pas rare de s’enfoncer dans le sol et d’en sortir ensuite avec un extension comme si c’était tout mou (trampolines cachés ?) en atterrissant après un tremplin, de rebondir bizarrement en cognant un rebord, de traverser de manière étrange le sol ou même de rentrer dans les éléments…Si l’on combine ça avec les bugs graphiques qui feront clignoter une voiture au loin, afficher bizarrement certain éléments (ils sont invisibles ou ont des bouts qui bug)…On aura quand même un plaisir de jeu un peu entacher. Mais les bugs ne s’arrêtent pas là, puisque qu’ils sont aussi sonores. En effet, dès que vous finissez une épreuve Plate-Forme et que vous voulez la recommencer…les bruitages plantent et vous avez l’impression de rouler à 18 guimbardes alors que vous êtes tout seul, c’est très chiant.
Donc voilà, une réalisation en demi teinte pour TrackMania DS. Malgré une 3D plus qu’honnête et des bruitages sympas au casque ; les quatre musiques et les trop nombreux bugs atténuent tout de même un peu le plaisir de jeu…
VI- Intérêt et durée de vie
Malgré ça, question cruciale : le jeu est-il intéressant ? Est-il long ? Pour la première question, c’est un grand oui. Malgré ses nombreux défauts (difficulté, bugs, pas de online…) le jeu reste hyper fun et addictif, rouler sur les nombreuses courses, toutes variées, du soft se révèle êtres très sympathique et on prend plaisir à essayer d’avoir toutes les médailles et à améliorer son temps. En plus de ça, un éditeur de circuit assez sympathique, qui en plus booste une durée de vie très honnête. Car entre son solo avec ses très nombreuses épreuves (rapides), l’éditeur et le multi, le jeu pourra tenir un ptit bout de temps entre vos grosses paluches de joueur !
Tiens ! C'est encore l'éditeur ! Et encore une petite course en préparation.
VII – Récapitulatifs
Graphismes : C’est sur, c’est moins beau que les dernières montures PC de TrackMania, mais la 3D est très honnête, les véhicules et les courses sont bien modélisés et la profondeur de champ est très bien. En plus c’est assez varié grâce aux trois environnements. Dommage que les véhicules lointains clignotent, que les coupures entre les éléments soit parfois trop visible et que certains éléments subissent des bugs d’affichage. 3/5
Gameplay : Des véhicules très sympa à conduire grâce à une conduite arcade mais tout de même technique. Avec trois types de gameplay le jeu offre une expérience de conduite variée et fun. Mais il y a beaucoup de bugs de collision qui peuvent se révéler assez gênant. 3/5
Bande-Son : De bons bruitages immersifs si l’on joue avec un casque ou des écouteurs. Sinon c’est moyen. En plus il n’y a que 4 musiques et des bugs de bruitages en mode Plate-Forme. 2/5
Durée de vie : Entre un solo complet, un éditeur et du multi local, il y a de quoi faire pendant au moins plusieurs dizaines d’heures. Le online est tout de même le grand absent. 4/5
Oui, le test est bientôt finis.
VIII- Les plus et les moins
Les + :
- Toutes les médailles à avoir
- Des courses à la pelle
- Trois gameplay et environnements différents
- Marge de progression importante
- Faire ses propres courses via un éditeur facile d’accès
- Customisation des véhicules
- C’est fun
Les – :
- Pas de online
- Certaines épreuves ont une difficulté abusée
- Le mode Puzzle, chiant
- Pas assez de place pour faire ces circuits
- Bugs graphiques, de collision, de bruitages
- Looping hyper scriptés
- L’herbe est fade
- Quatre musiques …
- C’est moins beau que sur PC : D
IX- La conclusion
TrackMania DS partait d’une bonne idée. Adapter un grand jeu PC sur une DS qui semblait faites pour l’accueillir, et on se retrouve au final avec un jeu en demi teinte à cause de nombreux bugs, seulement quatre musiques, une difficulté parfois trop haute et l’absence de online. Le jeu en reste tout de même très complet et fun, assurant de longues heures de plaisir pour celui qui voudra bien l’essayer et passer outre ces défauts.
X- La note
14/20
Un jeu très sympa pour peu qu’on s’y intéresse et qu’on sache passer outre les défauts du soft.
Test rédigé par Arnonaud, merci de respecté le droit d'auteur ainsi que son travail.