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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -
23 août 2009

[Preview Ciné] Avatar - Impressions Partie 2 / 4 : L'Avis de Mémé

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Avatar - Impressions Partie 2 / 4 : L'Avis de Mémé

« Enfin ! ». Tel est le cri que l’on aura pu entendre de part et d’autres du monde le 21 Août 2009. La raison ? C’est ce jour là que James Cameron, le réalisateur culte à qui le monde du cinéma doit Aliens, Terminator 1 et 2 mais surtout le plus grand succès planétaire de tous les temps au box office, Titanic (1 milliard au box office mondial, un record jamais égalé depuis sa sortie) ; à décider de créer l’événement pour son tout prochain film, attendu depuis plus de 10 ans par une communauté de fans et de cinéphiles de la première heure : Avatar, un film de science fiction annoncé comme la future révolution du cinéma par son réalisateur, son équipe et quelques heureux chanceux à avoir vu les premières images du film. Et c’est ces dernières qui se sont dévoilées ce jour là (en plus du trailer du jeu vidéo et de la ligne de produits officiels) devant les yeux des spectateurs qui se seront rendus à l’événement appelé depuis la présentation de Avatar au Comics Con 2009 comme l’Avatar Day, le tout au cinéma, gratuitement et en 3D Relief ! Une grande première mondiale unique en son genre et dans la durée, puisque ce vendredi est le seul à proposer de voir ces images qui finalement ne seront pas exclusives, puisque la 20th Century Fox aura dévoiler le premier trailer du film sur la toile avant les projections organisées par les Cinémas Gaumont et Pathé en France. Un événement auquel Mémé et Arnonaud, deux de vos rédacteurs ; se seront rendus ! Après vision, qu’en est t’il des ressentis de chacun ? Révolution à prévoir ou futur pétard mouillé du siècle ? Impressions dans cette preview, avec cette fois ci l’avis de Mémé …

ATTENTION – CE MESSAGE DEVOILE QUELQUES ELEMENTS DU CONTENU DES 15 MINUTES DIFFUSEES LORS DE L’AVATAR DAY. SI VOUS TENEZ À CONSERVER LA SURPRISE, NE LISEZ PAS LES PARAGRAPHES À SUIVRE ! MERCI DE VOTRE COMPREENSION !


18h … Depuis combien de temps un horaire au cinéma ne m’avait pas fait autant trépigner d’impatience ? Si mes souvenirs sont bons, cela remonte au 13 Mai 2009, quelques heures avant de voir Là Haut, le dixième Pixar, en avant première mondiale. C’est donc avec une impatience démesurée depuis quelques semaines que j’attendais de voir ces fameuses premières images du nouveau film de James Cameron, réalisateur dont je respecte le travail. (Même si je n’ai pas encore vu True Lies, ni Piranhas 2, mais là c’est plus l’envie qui manque …) 15 minutes en exclusivité mondiale en 3D Relief (technique qui aura su faire ses preuves avec Coraline ou encore Là Haut, justement) gratuitement, pour un projet d’une tel envergure (révolutionner le cinéma tout entier, rien que ça !) aux avis qui faisaient monter la pression petit à petit … Et surtout une bande annonce un jour à l’avance qui m’avait plutôt convaincu, même si la claque n’était pas totalement présente sur le plan technique. (Car scénaristiquement, le trailer qui ne sera pas le dernier ne dévoile absolument rien !) C’est donc avec énormément d’attentes, de craintes et de nervosité que me voilà assis dans la salle du Gaumont du coin (Suite à une queue qui ne cessait de grandir … derrière moi, grand bien m’en fasse !), la paire de lunettes 3D Relief et la lingette à la main, astiquant avec le maximum de précisions l’objet pour ne pas me gâcher le plaisir de la découverte ! (Manquerait plus que ça !) Et dix minutes de retard plus tard, voilà un message de prévention de la part du dirigeant du cinéma. Un message qui n’avait aucune surprise dans son contenu : ceci est une projection très spéciale, pour un film qui sort prochainement, alors toute tentative de filmer ou de prendre en photo une image pourra aboutir à des poursuites judiciaires. L’ambiance commence à devenir légèrement tendue, mais heureusement, les lumières s’éteignent et la présence de James Cameron se veut rassurante … Car non, nous n’irons pas tout de suite sur Pandora, puisque les explications du capitaine de l’entreprise Avatar a deux trois mots à nous dire avant !

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Et alors que je gère avec mon collègue Arnonaud son problème de lunettes qui ne fonctionnait pas (Et c’était le seul de la salle !), le « King of the World » nous apprends qu’il n’y a pas à avoir peur, les quelques extraits qui vont suivrent ne spoilerons absolument rien quand au déroulement du film ou aux éléments clés du récit : ils sont tous à 1 / 3 du film. Le tout avant de nous situer globalement l’histoire du film que tous les fans du projet connaissent depuis belle lurette (Mais pour ceux qui ne s’en souviennent plus, Avatar est l’histoire d’un ex marine, Jake Sully, qui va se retrouver envoyer en mission avec un commando de soldats et de scientifiques sur la planète Pandora pour une mission. Ils y découvriront la population locale, les Na’vis, des extra terrestres semblables à des humaines, à l’exception qu’ils sont bleus. Mais très vite, Jake va se retrouver au cœur d’un conflit entre humaines et Na’vis, où le sort de toute une civilisation va se jouer, en plus d’une histoire d’amour entre lui et Neytiri, une Na’vi …). Un bon point tout de même, puisque ce genre d’initiative fait très plaisir à voir, un réalisateur qui prend le temps de s’adresser à son public avant l’événement. (En même temps, c’est une première dans l’histoire du cinéma, il fallait bien mettre les formes !) Un dernier mot pour la route, une question pour être très précis (en anglais, le Gaumont où vos serviteurs se trouvaient passant les 15 minutes en VOST, même si le message de James Cameron devait être sûrement en anglais dans toutes les salles) : êtes vous prêt à aller sur Pandora ? On aurait bien aimé lui répondre oui, mais à peine le temps d’ouvrir la bouche que James est parti, et nous voilà devant les premières images sur grand écran du film. Autant dire qu’à ce moment là, on a le cœur qui bat à cent à l’heure … Tiens, y a Arnonaud qui revient avec une paire de lunettes …

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Nous voilons donc parti pour l’aventure Avatar. Et plutôt que de commencer directement avec une scène sur Pandora, Cameron continue son introduction, mais cette fois ci avec un spitch de prévention de Quarich, un soldat baraqué et assez charismatique avec ses cicatrices sur le crâne que l’on imagine haut gradé ; qui annonce directement la couleur : Pandora est une planète dangereuse, et la population qui y réside, les Na’vis, le sont encore plus ! Directement, via quelques lignes, Cameron pose déjà l’ambiance : les soldats ne sont pas là pour rigoler, et on sent une sorte de racisme et d’intolérance parmi eux. Les prémisses du fond de l’histoire, sur la tolérance (sujet classique du genre) ? C’est ce que l’on souhaite. Mais au-delà du fond et du jeu d’acteur (Stephen Lang semble assurer sur ce point là, et Sam Worthington qui apparaît à la fin de l’extrait aussi), deux choses frappent le spectateur d’emblée : les sous titres, et la 3D Relief. Car Avatar sera à l’image de certains films en 3D Relief (Coraline ou encore Là Haut très récemment) visible sous le format Relief et en Version Originale sous titrée. A ce titre, les sous titres sont inhabituels : non pas que le relief de ces derniers choque (Pas le moindre, dans le pire des cas cela surprendra ceux qui n’avaient jamais fait de projection 3D Relief + VOST), mais car leur apparence est hors du commun. Plutôt que d’offrir des sous titres banals, soit blanc et avec une typographie classique, l’équipe des sous titres s’amuse et offre des sous titres jaunes, écrits avec une typographie qui fait langue inconnue et italique dans son apparence. Sous titres qui bougent en fonction de la position de tel élément en premier plan à l’écran. Un parti prix très intéressant, mais qui parait futile comparativement à la 3D Relief de la scène …

C’est bien beau de déballer des lignes sur les sous titres, mais c’est la 3D Relief qui nous intéresse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette fois, on tient peut être bien sa meilleure utilisation à l’heure actuelle. Même si Coraline ou encore Là Haut (encore et toujours) avaient sus échapper au côté gadget pour envoyer des machins dans la figure du spectateur, force est de constater que l’utilisation de la 3D Relief dans Avatar relève du jamais vu ! On sent que Cameron a pensé pour la 3D Relief dans sa mise en scène (très efficace pour l’information), et … ça se ressent. Nous ne sommes pas « simples » spectateurs de ce qui se déroule à l’écran, nous vivons ce qui se passe à l’écran, comme si nous étions là, assis à côté de ses militaires virils, prêt à prendre un sermon de Quarich à la moindre connerie, prêt à recevoir des ordres et à hurler « Sir, yes, sir » si il le faut … Ajouter à cela une extraordinaire profondeur de champ avec des premier plan / second plan très travaillés, et vous obtenez un délice visuel. Les rabats joies de la 3D Relief pourront enfin mettre fin à leur mauvaise foie (Quoique, il y en aura toujours, c’est triste à dire), et les amateurs (dont je fais parti, en dehors de ces démos techniques tels que Voyage au Centre de la Terre ou Meurtres à la St Valentin) pourront jubiler dans leur fauteuil.

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La prévention étant désormais terminée, il est temps de passer à l’action. Et avant de rentrer dans Pandora, il faut passer par le corps d’un Avatar. Mais qu’est ce donc que cette chose qui fait le titre du film ? Et bien l’Avatar est un corps de Na’vi avec une conscience humaine … une fois que cette dernière à été transférée dans l’Avatar. Et c’est via ce second extrait (car non, ce ne sera pas 15 minutes à suivre) que le spectateur va pouvoir découvrir tout ceci en direct. Nous voilà donc en compagnie de Jake Sully (Sam Worthington, rappelons le), qui n’est plus avec Quarich, mais avec la scientifique Grace Augustine. (Sigourney Weaver) L’actrice n’a rien perdu de son charisme, et cela fait plaisir de voir que la talentueuse américaine à l’écran dans un rôle aussi important : Grace étant en quelque sorte le « mentor » de Jake. Les préparatifs de l’opération passés (et non sans mal, Jake n’en faisant qu’à sa tête … dans tous les sens du terme. On découvre donc l’aspect rebelle du personnage, cliché il faut l’avouer), Worthington est envoyé dans le sas où la capsule va se loger et le transfert va pouvoir commencer. Grace est désormais dans la salle de commandes pour l’opération, aux côtés d’un de ses collègues qui nous fait une sympathique démonstration de la technologie à leur époque. Un transfert de conscience plus tard, Jake se retrouve dans la peau de son Avatar … et le spectateur aussi ! Car un plan du film propose de voir à travers les yeux de Jake. Une délicieuse ironie par rapport à la 3D Relief qui ne peut que nous arracher un sourire sur le coin du visage. Mais cette image ne restera pas dans la mémoire du spectateur très longtemps, puisque la suite se révèle très impressionnante visuellement : la découverte de l’apparence totale de l’Avatar.

On savait déjà que les Avatars et les Na’vis étaient géants, bleus et ressemblaient à des humains, mais ce dont on se doutait le moins, c’est que ces créatures totalement imaginaires puissent paraître aussi crédibles ! La bande annonce en avait refroidit plus d’un quand à la crédibilité et au niveau de photo réalisme promis, mais cet extrait balaye sans aucune peine toutes les craintes émises un jour plutôt. (Même si l’ensemble m’avait plutôt convaincu) Il faut donc voir le résultat sur écran géant et équipé d’une paire de lunettes 3D Relief pour se rendre compte de l’état des effets spéciaux : impressionnants ! Le moindre détail de peau, que ce soit les veines, le plissement de la peau, les ongles, les rides ; la moindre expression, le moindre mouvement … Tout, absolument tout est crédible, alors que l’on a affaire tout de même à un géant bleu en face de nous. Les exercices proposés par les scientifiques à Jake pour s’adapter au corps de l’Avatar sont la parfaite occasion pour le spectateur de découvrir sous tous les angles ces détails. D’une pierre de coup, signalons que les décors sont quasiment tous eux aussi en 3D, et aucun véritable acteur (même si derrière l’Avatar se cache Sam Worthington avec des capteurs pour l’e motion capture) ne fait faux ou mal incrusté. Un véritable travail de maître, dont le troisième extrait ne fait qu’accentuer, et cette fois ci en dehors de la base des humains, puisque Jake s’enfuit de cette dernière pour aller sur Pandora ! Le voyage commence véritablement, et déjà, deux claques techniques dans la figure. Et nous ne sommes pas arriver à la moitié !

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A peine le temps de se remettre de la prouesse technique de l’Avatar et de la petite frustration de voir l’extrait coupé, que nous voilà enfin plonger dans la jungle luxuriante et dangereuse de Pandora. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Quarich avait raison : Pandora peut se révéler très dangereuse. On avait quitté Jake fuyant la base, on le retrouve dans une confrontation avec une créature de Pandora, rhinocéros géant aux deux paires d’oeils et à la corne imposante. Mais l’heure n’est pas aux hostilités, puisque l’Avatar de Grace (Très crédible lui aussi) lui ordonne de ne pas tirer. On retrouve alors le côté macho du personnage de Sam Worthington, qui ne manquera pas de plaire à certains (Les héros bad guy, c’est encore tendance pour une majorité), mais pour ma part, c’est typiquement le genre de caractère qui m’empêche de m’attacher au personnage. Un comble pour un héros, qu’on aimerait finalement voir fermer son clapet avec son auto suffisance. C’est chose faites, puisque par une pirouette scénaristique prévisible, la créature que Jake avait en face détalle rapidement pour rejoindre les siens, mais non pas parce que Jake est menaçant avec sa petite mitraillette, mais car une bête nettement plus hostile se trouve derrière lui : un « félin » noir. (Déjà entraperçu dans la bande annonce) La fuite est la seule solution, et commence alors une poursuite dans la jungle. Une scène d’action très dynamique, qui offre des beaux plans et dont la 3D Relief sublime la mise en scène : on est dans la poursuite. Lorsque le monstre arrache au final les racines de l’arbre où se trouve Jake à coup de dents, on a véritablement l’impression d’être en dessous et de se dire « Mon dieu, je vais me faire dévorer ». Une 3D Relief qui offre à ce titre en plus de superbes arrières plans de Pandora des détails qui volent de partout sur l’écran : bambous qui tombent, brindilles qui volent de part et autre, bouts de bois arrachés … L’écran devient un festival de détails, dont une première vision n’offre même pas plus de la moitié des détails. Une seconde vision s’impose à mon sens, et rare sont les films qui peuvent offrir un tel niveau de détails. (À tout hasard, les Pixar) Mais cette scène est surtout l’occasion de découvrir les capacités totales des effets visuels de Avatar : tout ce qui se passe à l’écran est impossible dans la réalité, que ce soit les personnages, les créatures et les décors. Tout, absolument tout, à été créer grâce aux effets visuels !

Un parti prix assez osé qui avait été énormément critiquer lors de la diffusion du trailer le 20 Août, juger peu crédible et se rapprochant plus d’un film d’animation ou d’un jeu vidéo (comparaison totalement futile) que du photo réalisme annoncé. Mais là encore, les mauvaises langues pourront commencer à tempérer leur venin, puisqu’une fois le résultat sur grand écran avec les lunettes 3D, ce n’est que du bonheur ! La jungle de Pandora est très travaillée, très détaillée et parait absolument réelle (Même si on se doute bien que certaines plantes n’existent pas, le résultat est très crédible), les Avatars sont comme dit précédemment fichtrement réalistes et les créatures sont, en plus d’offrir un design plutôt inspiré (quoique un tantinet prévisible dans leur apparence, à l’image de l’ensemble) ; globalement réussies techniquement. Mais il est temps d’émettre une réserve en ce qui concerne la technique avec les créatures. Si l’environnement dans lequel évolue Jake, Grace et son équipe est à l’image des Avatars très réussi, les créatures ont un petit quelque chose qui fait qu’on est moins impressionné : la finition. Il manque encore quelques détails pour que tout véritablement crédible. Je pense notamment à la créature qui agresse Jake et qui le poursuit dans la jungle, dont la peau noire manque de détails, donnant l’impression d’avoir, certes, une créature au dessus de la normale techniquement, mais avec un petit côté texture effets spéciaux (Je sais pas si ça se dis) qui gêne un chouia. Mais ceci n’est qu’un menu détail dans un océan de satisfactions techniques, mélangée encore une fois à la frustration de se voir couper l’extrait lorsque l’action atteint son point culminant …

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Il est donc temps de découvrir un nouvel extrait du film, et même si le changement de temps (Il fait désormais nuit dans Pandora) se voit, la situation elle, n’a pas changée : Jake est encore dans une mauvaise passe face à la même bestiole, mais en plus petit et surtout en plus grand nombre. C’est alors que Neytiri (jouée par Zoe Saldana) apparaît et sort Jake du pétrin, l’occasion pour nous de découvrir enfin à quoi ressemble ce personnage clé (Une histoire d’amour étant à venir entre ces deux personnages), aussi bien son apparence (Très crédible, comme les autres) que son caractère. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier est bien trempé, puisque la belle ne manquera pas de sermonner celui qu’elle vient de sauver. On découvre alors les règles de la tribu des Na’vis et de Pandora, tout comme la langue natale. (Même si Neytiri sait parler anglais. Pourquoi ? On ne le sait pas encore) Comme Jake, on découvre ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire et comment parler sur Pandora en Na’vi. La culture de Pandora semble très riche, et on aimerait bien en découvrir plus. Cet univers donne un intérêt non négligeable à l’histoire, qui semble elle très convenue (On devine aisément que derrière ses apparences conflictuelles entre Jake et Neytiri se cache le début d’une romance … Mais cette dernière pourrait être très belle, modérons donc notre méfiance), puisque cela permet de faire basculer l’histoire archi vue (Situations, personnages …) dans un terrain inconnu, avec ses propres codes que l’on prend plaisir à découvrir.

Cette brève séquence permet aussi de savourer à nouveau la beauté des décors, cette fois ci de nuit : toujours plus grands, toujours plus beaux et toujours aussi détaillés. De part et d’autre de l’écran, des fleurs, des arbres et des sortes de créatures volantes en forme de coton apparaissent, et là encore, impossible de tout voir du premier coup d’œil. La 3D Relief rend encore une fois le résultat magnifique. On découvre alors une toute autre facette de Avatar, en opposition radicale avec ce que l’on a vu précédemment : des séquences plus posées, plus poétiques. Sur la (belle) partition de James Horner, Jake et Neytiri avancent à travers cet espace naturel d’une rare beauté, et d’un calme rarissime. La menace n’est plus présente, et le froid mécanique de la base laisse place à une grande palette de couleurs. Des décors qui ne sont pas sans rappeler la dualité (à venir) entre les hommes et les Na’vis, l’action et la poésie (dans la structure du film) et surtout la machine et la nature. Les prémisses du message d’Avatar ? Peut être !

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C’est finalement à nouveau sous le soleil tapant de Pandora que l’on retrouve Jake et Neytiri, avec cette fois ci une bande de Na’vis. (Dont on ne connaît pas les noms, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont bien réalisés) Mais le spectateur attentif (En même temps, difficile de passer à côté) remarquera très vite que l’Avatar de Jake a changé un peu d’apparence. L’Avatar évolue en effet au fil des jours passer sur Pandora. La situation elle, ne change pas : Neytiri explique à Jake l’une des règles de la culture Na’vi, pour notre plus grand plaisir. Mais à la place de se voir insulter de bébé Na’vi après avoir été sauver, Jake va cette fois ci devoir dompter une nouvelle créature, qui n’a pas l’air des plus commodes elle non plus : un monstre bleu à 4 yeux ressemblant à un ptérodactyle. Et après quelques pas dans la meute de créatures qui se trouve sur le pan de la falaise, Jake trouve son rapace à dompter. Car à Pandora, il existe une règle naturelle : le cavalier ne choisit pas sa monture. C’est cette dernière qui choisit son cavalier, en voulant le tuer. Un duel commence alors entre les deux, non sans difficulté. Là encore, on se retrouve avec les stéréotypes du genre (les Na’vis qui sont venus se moquent de Jake, ce dernier galère pour finalement arriver à dompter la bête …), mais l’originalité de la capture dans le choix mais aussi dans le fait qu’il faut nouer la créature avec une corde aux pouvoirs magiques fait que le spectateur passera outre rapidement.

Après une capture non sans difficulté, Jake est prêt à voler. Il suffit de le penser pour que la créature le fasse. Une idée intéressante, et à peine le temps de se dire « Tiens, c’est sympa comme idée », que nous voilà déjà parti pour un survol du vide de Pandora ! Là encore, la technique est bluffante, puisque rien n’existe dans ces bouts de terre flottants (ni même les créatures et habitants qui s’y trouvent), mais on y croit véritablement. On ne doute pas un instant que ceci est du numérique, et seul la pensée que rien de tout ceci n’existe vraiment peut nous enlever cette impression de la tête ! Bluffant ! La sensation de vide est très présente avec la 3D, et on est prêt à faire un tour complet … mais la coupure sonne, définitive. Frustration totale, ou presque.

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Pour terminer en beauté (Et c’est le cas de le dire) cette présentation unique (Un seul jour pour voir les extraits, mais aussi car c’est une grande première dans l’industrie cinématographique), les dernières images présentées sont celles de la deuxième partie de la bande annonce. Redécouvrir ces images sur grand écran est unique, puisque là encore, il n’y a plus de doutes en ce qui concerne la qualité de la technique : les effets spéciaux sont très réussis, et la 3D Relief apporte un plus non négligeable. (On se voit mal voir le film en 35mm après ça !) Les images s’accélèrent, les séquences promettent d’être dantesques (La bataille au dessus du vide entre dinosaures volants, Na’vis et humains avec des mitrailleuses risque d’être sacrément épique), quelques plans inédits, la musique monte d’un cran, et finit par s’achevée dans l’ultime plan, celui de Jake et de Neytiri sous le point de s’embrasser. Un énorme frisson me parcourt, par la beauté du moment mais aussi par les dernières notes gargantuesques de la musique. Avatar apparaît sur nos écrans, ainsi que la date de sortie du film en France. Les lumières se rallument, et je n’ai qu’une seule envie : retourner sur Pandora.

Au final, les 15 minutes présentées ne dévoilent pas grand-chose sur le plan scénaristique ni sur le plan des extraits inédits (la structure étant exactement la même que la bande annonce, mais certains extraits sont rallongés), mais permet surtout d’avoir un avant goût technique de ce qui attend les spectateurs dans les salles pour les fêtes de fin d’année : un rend tout simplement bluffant, où des géants bleus, des créatures disproportionnées et des îlots volants parviennent à être très crédible aux yeux des spectateurs, à tel point que seul le fait que rien n’est possible peut venir à bout de la crédibilité de tout ce qui se passe à l’écran. Tout est extrêmement détaillé et travaillé, et l’on tient probablement des effets spéciaux comptant parmi les meilleurs à l’heure actuelle. (Reste à voir si tout suit pour déclarer Avatar comme le film aux plus beaux effets spéciaux) La 3D Relief tient avec Avatar sa meilleure utilisation à l’heure actuelle, avec un véritable sens de l’immersion, aucun effet gadget et surtout une mise en scène enfin pensée spécialement pour la 3D Relief. (Le film risque de perdre de son intérêt en 35mm) Techniquement impeccable, Avatar est pour le moment très dur à juger sur le reste, le peu de dialogues et d’acteurs ne permettant pas d’émettre un avis concret sur l’état de l’histoire et du casting. On devine cependant que le scénario ne réservera pas de grosses surprises, aussi bien dans son déroulement, ses situations et ses personnages (assez stéréotypés) mais le plaisir de découvrir cet univers hors du commun avec ses propres codes et surtout les derniers plans qui laissent présager des séquences finales épiques permettront sûrement de passer outre. On espère que le fond moral du film suivra, pour éviter l’effet techniquement impeccable mais vide à l’intérieur. Heureusement, l’effet vide ne se ressent pas chez les acteurs en e motion capture, puisque les gros plans sur les visages des Na’vis expriment autant de sentiments qu’un acteur normal ! Un casting qui joue plutôt bien dans l’ensemble, même si là encore difficile de se prononcer totalement. (A noter la présence de Sigourney Weaver qui fait très très plaisir à votre serviteur) Au final, Avatar ne s’annonce peut être pas comme la révolution espéré, mais risque de devenir à sa sortie le film événement de l’hiver, et dans quelques années, si l’ensemble du film est aussi bon que ces 15 minutes présentées ; un futur classique de la Science Fiction et des effets visuels. Le « King of the World » à encore frapper, et ça risque de faire mal, très mal ! Attendre le 16 Décembre 2009 risque très vite de tourner à la torture …

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Voir aussi :

- Fiche Film Avatar
- Calendrier de l'Avatar's Week
- Avatar - Preview Partie 1 / 2 : Les infos
- Avatar - Preview Partie 2 / 2 : L'Equipe
- Avatar - Impressions Partie 1 / 4 : Description des 15 minutes

Preview réalisée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

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