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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -

9 janvier 2009

Fiche BD "Notes"

Notes

Born_to_be_a_larve_NOTES_1_bd_full_size

fiche_technique

Auteur: Boulet

Editeur France: Delcourt - Collection Shampooing.

Type
: BD

Genre
: Humour, receuil de Blog

Couleur:
Oui.

Sens de lecture :
Français

Nombre de tomes sortis en france :
2

r_sum_

L'incroyable auteur de BD Boulet à enfin décider son blog sous forme de receuil relié, et chez shampooing en plus ! Qui édite déjà pas mal de blog à succès (entre celui de Lewis Trondheim et Lisa Mandel, pour ne citer qu'eux). Retrouvez donc des aventures du quotidien, farfelues, déjantées et irrésistibles...Boulet varie les thèmes et les méthodes de dessin pour un résultat assez détonnant. Boulet le dit si bien lui-même : "www.bouletcorp.com ce sont des histoires de qualité pour tout la famille."

les_tomes

Born_to_be_a_larve_NOTES_1_bd_type3  Le_petit_theatre_de_rue_NOTES_2_bd_type3

actualit_

br_ves
La BD n'est pas sujète a une actualité pour le moment...

Avis

Attention ! Peut contenir des spoils !

L'avis de Arnonaud : Je ne risque pas d'être bien objectif dans cet avis, vu que Boulet est tout simplement mon auteur favori ! Des dessins sublimes et un humour légerement absurde absolument génial. Un cocktail qui détonne et qui fait de lui le vrai n°1 des blogs BD ! Quoi de plus à ajouter que...Achetez-le bouquin, ou aller voir son blog ! Rajoutez à ça que le bouquin est édité chez Shampooing du coup on se retrouve avec un bouquin de moyen format assez sympa a prendre en main et assez conséquent en nombre de pages. Le papier est d'excellente qualité et la couverture souple est très sympa. En somme : une bonne BD longue, drôle et conséquente sur un bon support !

dossiers_divers

Aucun dossier sur la BD pour le moment

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8 janvier 2009

[Histoire] Before Their Eyes

before_their_eyes

"Before Their Eyes" est un groupe de Rock christian Post-Hardcore se considérant, selon leur myspace, comme du popcore (ce qui n'est pas entièrement faux) de Findlay, Ohio, USA. Actuellement, leur label est Rise Records.
Tous les membres du groupes sont chrétiens ce qui a bien influencé leur musique sur tous les points. Leur nom, "Before Their Eyes" (devant leur yeux) est tirée de Romains 3:18 du Nouveau Testament : "There is no fear of God before their eyes" (Il n'y a pas de crainte de dieu devant leur yeux).

The_Dawn_of_My_Death_BTE

Le groupe à fais des concerts un peu partout à travers les États-Unis. Ils ont joué avec des groupes connus tel que "A Skylit Drive ou Four Letter Lie, aussi avec Memphis Mai Fire, Blinded Black, Dance Gavin Dance, Oh, Sleeper, The Hottness" et "Alesana". Ils sont apparus sur le "Black on Black Tour" de "Escape the Fate, Blessthefall, LoveHateHero" et "Dance Gavin Dance" et ont également joué le "Scream The Prayer Tour" de cette année avec "Here I Come Falling, Agraceful, Akissforjersey"

Ce tout à fait de Before Their Eyes un groupe connu et leur 2nd album, The Dawn of my death (L'aube de ma mort), étant sorti le 28 Octobre 2008, a atteint le top 10 du "Billboard Heatseekers chart.

Traduit de Wikipédia USA par Green Limon

7 janvier 2009

Fiche Jeu "Street Fighter IV"

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Fiche_Technique

Plate Forme : Xbox 360 / Playstation 3 / PC

Editeur : Capcom (Versions Xbox 360 / Playstation 3 / PC)

Développeur : Capcom (Versions Xbox 360 / Playstation 3 / PC)

Type : Combat

Appartient à la série : Street Fighter

Date de sortie japonaise : 18 Juillet 2008 (Version Arcade) / 12 Février 2009 (Versions Xbox 360 / Playstation 3) / 2 Juillet 2009 (Version PC)

Date de sortie américaine : 17 Février 2009 (Versions Xbox 360 / Playstation 3) / 7 Juillet 2009 (Version PC)

Date de sortie française : 20 Février 2009 (Versions Xbox 360 / Playstation 3) / 3 Juillet 2009 (Version PC)

Prix au lancement : 69.99€ (Versions Xbox 360 / Playstation 3) / 40€ (Version PC)

Joueur(s) : 1 à 2; Jouable Online

Dans le même genre :
- Super Street Fighter II Turbo HD Remix (XBLA / PSN)
- Virtua Fighter 5 (PS3 / 360)
- The King of Fighters XIII (PS3 / 360)

Site Officiel

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Informations_Globales

Il aura fallu attendre une dizaine d'années pour qu'un véritable nouvel épisode de Street Fighter, la série culte de jeu de combat 2D de Capcom ; vienne au monde. En effet, depuis Street Fighter III en 1997, il n'y aura eu aucune suite, juste des compilations, des remakes et autres systèmes (notamment dans les cross over) pour raviver la flamme qui anime les fanatiques de Ryu et Ken, mais aussi celle de leurs porte monnaie ; en attendant le messie. Et ce dernier prend la forme de Street Fighter IV, quatrième opus de la série et première tentative HD pour la licence, et ce non sans risques ! Car si Street Fighter IV propose de se bourrer à nouveau le pif pour un prétexte quelconque (un nouveau tournoi de combattants, cette fois organiser par l'entreprise bien mystérieuse S.I.N) avec les combattants de la première comme de la deuxième heure (Ryu, Ken, Chun Li, Guile, M. Bison, Zangief, Dhalsim et tout le reste du casting de SF II) pour séduire les adeptes qui suivent la série depuis le début, son ambition première est de récupérer un maximum de personnes ... n'ayant jamais jouer à un Street Fighter de leur vie ! Autant dire que l'idée à de quoi faire peur aux puristes, craignant que les nouveautés du système de jeu cassent l'aspect technique du gameplay. Pourtant, les deux grandes nouveautés introduite dans ce gameplay à base de combos à vous tuer les doigts (à moins de posséder un stick arcade), de garde en reculant et de déplacement 2D (pour limiter l'ensemble des subtilités du gameplay Street Fighter, tellement complet qu'il faudrait des paragraphes pour vous en parler) s'avèrent tout autre, puisqu'il faudra s'entrainer et s'entrainer avant de maitriser toutes les subtilités de l'attaque Focus (coup très puissant en fonction du chargement de ce dernier, qui permet aussi d'encaisser un coup lors du chargement, au risque de se le prendre en plus du suivant si on traine trop !) ou des Ultra Combo (une variante des classiques Finish du genre, là encore très dur à placer, aussi bien dans un combat ... qu'avec les touches !). Pour le reste, le principe et le gameplay restent le même, pour le plus grand bonheur de tous ! A nouvelle génération, nouveaux graphismes, et Street Fighter à décider de marquer l'occasion avec un style graphique complètement différent des précédents, mélangeant éléments 2D et graphismes semi 3D / Cell shadés avec des effets graphiques rappelant des textures dessinées (encre de chine lors des coups et autres). Un parti prix qui effrayait au début, qui a pour but d'amadouer la nouvelle génération, et le moins que l'on puisse dire, une fois que la bête tourne, c'est une vraie claque graphique ! Un passage de transition sur Next Gen réussi pour ce standard du genre, réussissant à allier tous les publics et proposant une demi douzaine de nouveaux persos, une durée de vie assez collosale en vue de la difficulté de la série sur le plan technique mais aussi par la présence d'un mode Online en plus du traditionnel mode Multijoueurs et bien d'autres choses qui ne manqueront pas de vous faire passer des heures et des heures sur votre console pour tenter de prouver que le Street Fighter, il n'y en a qu'un, et c'est bien vous !

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6 janvier 2009

Demain, dans les Salles : Numéro 3 [Janvier 2009]

Demain, dans les salles - Numéro 3 : Sorties de Janvier 2009
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I- Semaine 1 : Sorties du 7 Janvier 2009

1- Le film de la semaine :

Che - 1ere Partie : L'Argentin

Réalisateur : Steven Soderbergh
Avec : Benicio Del Toro, Demian Bichir, Santiago Cabrera ...
Genre : Biopic, Guerre
Durée : 2h07

Evocation de la vie de Ernesto "Che" Guevara, et la guérilla qu'il mène avec Fidel Castro à Cuba contre le régime du général Batista.

Note : Le synopsis à été écourté pour évité tout élément qui pourrait gaché la surprise du spectateur sur le scénario, car certains sites dévoilent tous les événements du film dans leur résumé, même si ce dernier est basé sur des faits réels et un personnage qui a existé. Ne voulant pas recopier des résumés qui dévoilent jusqu'à tel événement de la vie du Che le film s'arrête, nous sommes contraint de se limiter à une phrase. Veuillez nous comprendre.

Bande Annonce (Espagnol)

Pourquoi lui ? : Premier biopic de l'année 2009, Che est un projet ambitieux sur la vie mouvementée du célèbre révolutionnaire, tellement ambitieux que ce dernier tient en 2 films, pour un totale de 4h15 de film ! Le premier s'intitule L'Argentin (et sort le 7 Janvier donc), tandis que le deuxième film devrait faire l'honneur de sa présence dans les salles le 28 Janvier, sous le nom de Guerilla. A l'image du biopic sur la vie et la mort de Mesrine en France lui aussi réalisé en deux films, Che ressasse la vie du Che de son ascension dans la résistance contre le dictateur Fulgencio Batista, jusqu'à sa mort. On retrouvera donc les personnages qui ont entourés le charismatique leader qui est maintenant devenu légendaire, nottament un certain Fidel Castro ; et les principaux éléments survenus dans sa vie. Il fallait un réalisateur reconnu pour donner vie à un tel projet, et c'est Steven Soderbergh qui s'en occupe. On lui doit la saga des Ocean's, Sex, Mensonges et Vidéo ; ou encore Haute Voltige, ce qui suffi amplement à être rassuré quand au choix du réalisateur, et de la mise en scène qui on l'espère sera réussie. Mais surtout, il fallait un acteur doué pour interprété le Che, et c'est finalement Benicio Del Toro qui s'est vu proposer le rôle, et dont la performance semble être très juste, à tel point que le Festival de Cannes 2008 lui a attribué le Prix de la Meilleure Interprétation Masculine (puisque le film était présenter sur la Croisette dans son format originel ... soit plus de quatre heures !). Peut on voir ceci comme un signe de qualité supplémentaire ? Surement, et on espère que le projet ne sera pas une énorme déception. Pour son ambition, les premiers échos positifs (et on espère que la deuxième partie sera à la hauteur, si le projet est réellement aussi bon) mais surtout Del Toro (à ne pas confondre avec le réalisateur, non moins fameux), il n'y a aucun doute sur le fait que Che - Partie 1 soit notre film de la semaine. (Et si vous êtes allergiques aux biopics et que les vampires vous fascinent, vous pourrez toujours allez claquer votre argent pour Twilight - Chapitre 1 Fascination, le fameux phénomène adapté d'un célèbre roman dont la page 492 fait des émules, et où les groupies se comptent par millions. Allez savoir pourquoi ...)

2- Les autres films :

Nuit de chien

Réalisateur : Werner Schroeter
Avec : Pascal Greggory, Bruno Todeschini, Amira Casar ...
Genre : Drame
Durée : 2h

Gare de Santamaria, nuit. Ossorio, un homme d'une quarantaine d'années, descend d'un train au milieu d'une foule de réfugiés et de soldats épuisés. C'est dans une ville assiégée que ce héros d'une résistance en débâcle tente de retrouver ses anciens alliés et celle qu'il aime. Mais la situation a bien changé, et les amis d'hier n'ont plus le même discours. Tandis qu'une milice déchaînée terrorise la ville, chacun cherche désormais à sauver sa peau.

Bande Annonce (Français)

Twilight - Chapitre 1 : Fascination

Réalisateur : Catherine Hardwicke
Avec :  Kristen Stewart, Robert Pattinson, Billy Burke ...
Genre : Fantastique
Durée : 2h10

Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l'Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s'attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d'une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l'un d'eux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.

Bande Annonce (Français)
Bande Annonce (Anglais)

Le Miroir magique

Réalisateur : Manoel de Oliveira
Avec : Ricardo Trepa, Leonor Silveira, Marisa Paredes ...
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h17

Libéré de prison, après avoir purgé une peine pour un crime qu'il n'a pas commis, Luciano trouve un emploi auprès d'Alfreda. Il se lie d'amitié avec cette dame fortunée, qui vit dans une spacieuse demeure et apprécie le luxe, tout en exprimant le voeu de voir apparaître la Vierge Marie...

Pas de bande annonce disponible ...

The Rocker

Pas d'affiche disponible ...

Réalisateur : Peter Cattaneo
Avec : Rainn Wilson, Christina Applegate, Teddy Geiger ...
Genre : Comédie, Musical
Durée : 1h42

Exclu de Vesuvius juste avant que le groupe ne devienne mondialement célèbre dans les années 80, Robert "Fish" Fishman a fait une croix sur ses rêves de gloire. Désormais modeste agent d'assurances coincé dans une vie banale, sa passion se réveille lorsqu'il apprend que son neveu, Matt, cherche un batteur pour son groupe. Même si Fish est deux fois plus vieux que les autres membres, il est bien décidé à se faire accepter.
Fish ayant l'habitude de répéter à poil, le groupe devient rapidement célèbre sur Internet et ne tarde pas à se lancer dans sa première grande tournée. Pour Fish, c'est le retour du rêve qu'il croyait perdu. Il va enfin devenir une rock star, mais son voyage va aussi le conduire vers quelque chose qu'il n'avait jamais imaginé : la maturité.

Bande Annonce (Français)

De l'autre côté du lit

Réalisateur : Pascale Pouzadoux
Avec :  Sophie Marceau, Dany Boon, Roland Giraud ...
Genre : Comédie
Durée : 1h33

Ariane et Hugo décident d'échanger leur vie pour échapper à la routine, qui, après dix ans de mariage, leur donne le sentiment d'être des hamsters pédalant dans une roue. Elle se retrouve du jour au lendemain à la direction d'une entreprise de location de matériel de chantier. Et lui s'improvise vendeur de bijoux à domicile... Mais la vie est-elle plus belle lorsqu'on la contemple de l'autre côté du lit ?

Bande Annonce (Français)

Un barrage contre le Pacifique

Réalisateur : Rithy Panh
Avec : Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel, Astrid Berges-Frisbey ...
Genre : Drame
Durée : 1h55

Indochine, 1931. Dans le Golfe du Siam, au bord de l'Océan Pacifique, une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu'elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l'administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l'ont escroquée, et qui menacent à présent de l'expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l'aide des paysans du village. Ruinée et obsédée par son entreprise, elle laisse à Joseph et Suzanne une liberté quasi-totale. C'est alors que M. Jo, fils d'un riche homme d'affaires chinois tombe sous le charme de Suzanne. La famille va tenter d'en tirer profit...

Bande Annonce (Français)

Erik Nietzsche, mes années de jeunesse

Réalisateur : Jacob Thuesen
Avec : Jonatan Spang, Lars von Trier, Hans Henrik Clemensen ...
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h32

Malgré son manque d'expérience, Erik Nietzche, jeune homme timide et intelligent, est convaincu qu'il est fait pour devenir cinéaste. A la fin des années 70, il est admis à l'Ecole Danoise du cinéma, où il découvre un monde d'enseignants frustrés et peu pédagogues, d'étudiants étranges et de règles non écrites... Une période de sa vie à la fois exaltante et angoissante, où il se sent de plus en plus comme un étranger dans le milieu du cinéma. Le plus souvent, il se contente d'observer à distance les absurdités dont il est témoin. Il doit également faire face à des conflits syndicaux, avant de rencontrer l'amour et d'affronter des femmes de caractère qui refusent de s'engager.
Comédie dramatique, le film jette un éclairage percutant sur le milieu du cinéma, à la fois détestable et séduisant. Un milieu dans lequel notre jeune cinéaste finira, à force de persévérance, par s'adapter afin de mettre en accord sa vision du monde avec la réalité qui l'entoure.

Bande Annonce (Danois)

Import Export

Réalisateur : Ulrich Seidl
Avec : Ekateryna Rak, Paul Hofmann, Michael Thomas (III) ...
Genre : Drame
Durée : 2h15
Interdit aux moins de 16 ans

Deux trajectoires évoluent dans des directions opposées. Olga, jeune infirmière ukrainienne, part à la recherche du bonheur à l'Ouest où elle devient femme de ménage en Autriche. Paul était agent de sécurité à Vienne. Au chômage, il prend la route avec son beau-père vers l'Est, en direction de l'Ukraine. Deux destins de jeunes gens à la recherche d'une nouvelle chance, qui se voient confrontés à la réalité crue.
Deux histoires sur la quête du bonheur et de l'argent, sur le côté effrayant de la sexualité, de la mort et sur l'art de brosser les dents d'un renard empaillé.

Bande Annonce (Allemand)

Frozen River

Réalisateur : Courtney Hunt
Avec : Melissa Leo, Misty Upham, Michael O'Keefe
Genre : Drame, Thriller
Durée : 1h37

Une petite ville américaine à la frontière du Canada.
Ray peut enfin offrir à sa famille la maison de ses rêves et bientôt quitter leur préfabriqué. Mais quand son mari, joueur invétéré, disparaît avec leurs économies, elle se retrouve seule avec ses deux fils, sans plus aucune ressource.
Alors qu'elle essaie de retrouver la trace de son mari, elle rencontre Lila, jeune mère célibataire d'origine Mohawk, qui lui propose un moyen de gagner rapidement de l'argent : faire passer illégalement aux Etats-Unis des immigrés clandestins, à travers la rivière gelée de Saint Lawrence, située dans la Réserve indienne.
Ayant cruellement besoin d'argent à la veille des fêtes de Noël, Ray accepte de faire équipe avec Lila.
Pourtant, les risques sont élevés, car la police surveille les allers et venues, et la glace peut céder à tout instant...

Bande Annonce (Anglais)

Choron dernière

Réalisateurs : Pierre Carles, Eric Martin
Avec : Georges Bernier, François Cavanna, Cabu ...
Genre : Documentaire
Durée : 1h38

Georges Bernier est mort le 10 janvier 2005 à 75 ans. Les quelques articles nécrologiques parus dans la presse française ont insisté sur le caractère scatologique de son humour et l'aspect provocateur du bonhomme. Personne ne rappelait l'essentiel, à savoir qu'avec lui, c'est non seulement l'un des grands patrons de la presse française qui disparaissait mais également un artiste à part entière, unique en son genre : le professeur Choron.

Bande Annonce (Français)

Mutum

Réalisateur : Sandra Kogut
Avec : Thiago da Silva Mariz, Wallison Felipe Leal Barroso, Maria Juliana Souza de Oliveira ...
Genre : Drame
Durée : 1h30

Mutum veut dire muet. Mutum est un oiseau noir. Et Mutum est aussi le nom d'un endroit isolé dans les montagnes brésiliennes, où vivent Thiago et sa famille. Thiago, dix ans, n'est pas un enfant comme les autres. C'est à travers son regard que nous entrevoyons le monde nébuleux des adultes : trahisons, violences, silences. Aux côtés de Felipe, son frère et seul ami, Thiago sera confronté a ce monde qu'il apprendra a quitter.

Bande Annonce (Portugais)

Everything is fine (Tout est parfait)

Réalisateur : Yves Christian Fournier
Avec : Maxime Dumontier, Chloé Bourgeois, Maxime Bessette ...
Genre : Drame
Durée : 2h

Josh est un adolescent ordinaire, vivant dans une banlieue industrielle, entre le lycée et le skate park. Un matin, il trouve son ami Thomas sans vie. Comme trois autres de leurs amis, celui-ci vient de se donner la mort. Dès lors, Josh se coupe du monde. Seuls Mia, l'ex petite amie de l'un des disparus, ainsi que le père de Thomas, Henri, semblent réussir à percer sa bulle. Certaines réponses viendront; d'autres pas. L'histoire de Josh n'est ni une fable morale, ni une critique sociale désespérée, c'est l'histoire d'un survivant. Le portrait d'une bande de jeunes, d'êtres excessifs, fragiles et invincibles, lucides et inconscients, tragiques et idéalistes.
Un regard humble sur leur part d'ombre vertigineuse, mais aussi sur leur lumière aveuglante.

Bande Annonce (Français)

La Vraie vie est ailleurs

Réalisateur : Frédéric Choffat
Avec : Sandra Amodio, Vincent Bonillo, Antonella Vitali ...
Genre : ???
Durée : 1h24

Gare de Genève. Une femme va à Marseille donner une conférence. Un homme court à Berlin découvrir son enfant. Une jeune femme part vivre à Naples. Et quand l'autre s'invite sur le siège d'en face, une réalité nouvelle peut surgir.

Teaser (Français)

La Traversée de Paris

Réalisateur : Claude Autant-Lara
Avec : Jean Gabin, Bourvil, Louis De Funès ...
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h22
Reprise (film sorti le 20 Novembre 1956)
Sortie le 8 Janvier 2009

Sous l'Occupation, Martin, brave homme au chômage, doit convoyer à l'autre bout de Paris quatre valises pleines de porc. Son acolyte habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil. Mais celui-ci se révèle vite incontrôlable et le trajet périlleux. Au terme de leur périple, Martin découvrira que Grandgil est un peintre connu qui s'est offert le luxe d'une petite aventure. Ils finiront par se faire arrêter et Martin paiera seul le prix de cette traversée.

Pas de bande annonce disponible ...
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Prochaine édition le 13 Janvier 2009

6 janvier 2009

[Fiche Manga] Death Note T.1

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Death Note Tome 1

fiche_technique

Appartient à la série : Death Note

Editeur : Kana (collection Dark Kana)

Auteurs: Scénario : Tsugumi OHBA; Dessin : Takeshi OBATA

Genre : Shonen/ Fantastique/ Suspense

Couleurs : N&B

Sens de lecture : Japonais

Sortie au Japon : 2004

Sortie en France : 19 Janvier 2007

Nombre de pages : 192

Prix : K1 (6,25 Euros)

Bonus : Mot de l'auteur, Death Note : How to use it, Yonkonma (les strips japonais verticaux) Bonus, pub Death Note 2, pub Detenu 042, pub AghaRta

r_sum_

Début de la saga mythique Death Note. Le Dieu de la mort Ryuk laisse tomber un cahier chez les humains...Light Yagami, 17 ans, le ramasse...C'est un Death Note. Si on marque dans ses pages le nom et le prénom de quelqun en se souvenant assez précisement de son visage, cette personne meurt 40 secondes plus tard, d'une crise cardiaque. Light, jeune homme intelligent de son état, se rend compte du pouvoir du cahier noir et décide d'éliminier purement et simplement tous les bandits pour pouvoir instaurer dans le futur un monde sans criminalité. Bien vite, Interpol, sommet mondial de la police, s'aperçoit des mystérieuses morts en masse de criminels...Comme ça se fait qu'ils meurent tous d'une crise cardiaque soudainement ? Le super enquêteur, L, mène l'enquête, persuadé qu'un dangereux meurtrier est derrière tout ça, qui dispose d'une arme inconnue jusqu'alors. Un dangereux duel va alors commencer entre les deux hommes, Light et L. C'est le début d'une longue et passionnante bataille...

by Arnonaud

Avis

Attention ! Peut contenir des spoils !

L'avis de Arnonaud :
Le début d'une très bonne saga policière. Ce manga est bon, très bon, et à au moins le mérite d'être original, car, premièrement, ce n'est pas un manga policier d'enquête (comme Conan ou Neuro), deuxièmement, c'est pas un manga de baston (qui sont si courant dans le Jump). L'intrigue est bien amenée, OHBA maîtrise déjà bien son sujet dès le début et arrive à amener vivement l'intérêt du lecteur pour la série. On aprécie surtout la maîtrise de la réflexion de ses personnages surdoués. Et ce qui plaît aussi, c'est le dessin de OBATA qui illustre avec brio cette histoire funeste. Ce tome n'est certainement pas le meilleur de la série mais n'est pas le pire. Et on aura plaisir a voir les Yonkonma de fin, car seul ce tome en a. Bref, un manga (et une série) que je conseille vivement !

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3 janvier 2009

Fiche Film "Volt, Star Malgré Lui"

Volt

Volt_Affiche_Redimention_e

Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 4 Février 2009

Date de sortie Cinéma Américaine : 21 Novembre 2008

Réalisateurs : Chris Williams et Byron Howard

Avec les voix de : John Travolta, Susie Essman, Miley Cyrus ... (VO) ; Richard Anconina, Marie Vincent, Camille Donda ... (VF)

Durée : 1h35

Genre : Film d'animation

Film américain

Année de production : 2008

Distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Compositeur : John Powell

D'après : /

Titre Original : Bolt

Tous publics

Le court métrage « Cars : Tokyo Martin » est normalement diffusé avant le film dans les salles de cinéma

Le Film est proposé en format 3D Relief dans les cinémas équipés 

Synopsis

Pour le chien Volt, star d'une série télévisée à succès, chaque journée est riche d'aventure, de danger et de mystère - du moins devant les caméras. Ce n'est plus le cas lorsqu'il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York ... Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures - dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels ... Heureusement, Volt va se trouver deux curieux compagnons de voyage : un chat abandonné et blasé nommé Mittens, et un hamster fan de télé dans sa balle de plastique appelé Rhino. Volt va découvrir qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des pouvoirs extraordinaires pour être un vrai héros ...

Articles

Critique
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News
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Bande Annonce Format Ecran Large (Version Française)

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2 janvier 2009

[Archive] La News du 02/01/09 : 2009, l'année du Cinéma ?

La News du 02/01/09 : 2009, l'année du Cinéma ?

M_m___3_Bonsoir à tous, et surtout ... bonne année ! En effet, le principal sujet de cette news sera la nouvelle année qui se prépare, dernière année de cette première décennie du 21eme siècle ! Tout d'abord, nous souhaitons vous la fêtez, même avec un peu de retard (mais à la base, cette news devait arriver hier, mais faute de temps, ça n'a pas pu se faire). On espère que vous serez toujours aussi nombreux à nous suivre, à regarder chaque jour nos billets sur ce blog, ou sur un autre du réseau (voir qui sait, sur le forum, qui existe je le rappelle !). On espère aussi que 2009 sera remplie d'articles, de moments de gloires et d'animation sur ce blog, avec des critiques, des tests, des fictions, des albums, des avis, mais surtout ... des épisodes de Pépé and Mémé Corporation ! On ne vous promet rien de sûr, mais on va faire du mieux qu'on peut pour assurer un maximum cette année ! (n'allez pas croire que 2008 fut un mauvais cru, loin de là)

En parlant de réseau, figurez vous que le 1er Janvier 2009 ne fut pas que le passage à la nouvelle année, mais aussi le démarrage du dernier blog du réseau à ce jour : Ciné Mémé ! Ce blog longtemps laissé dans l'ombre naquit en Octobre, mais pourtant, aucun article ... jusqu'à hier, jour de la nouvelle année ! Un petit cadeau qui fera surement plaisir aux fans de ciné qui suivaient les critiques et articles ici, puisqu'il n'y aura que ça et uniquement ça (en plus d'articles inédits au blog) là bas ! Encore en construction, le blog devrait être améliorer en ce qui conserne la quantité d'articles dans les semaines à venir !

Toujours en parlant Cinéma (décidément), la tradition inaugurée sur Créa BD l'année dernière de la critique du Nouvel An à eu le droit à sa deuxième édition ! Après L'Etrange Noël de Mr.Jack, c'est à The Spirit que revient l'honneur d'inaugurer l'année 2009, et en critique je vous pris ! Mais cette année, il n'y a pas un seul avis ... mais deux ! Un de votre Mémé, mais un deuxième totalement opposé ... de la part de Arnonaud ! Une première dans l'histoire de Pépé & Mémé Corporation, et un 1er Janvier en plus ! (enfin, 1er et 2 Janvier, pour être exact).

Tout cela pour dire que ça bouge sur P&M, et que la nouvelle année promet d'être riche en surprises ! Alors en attendant d'autres news (Ciné ou pas), régalez vous sur notre blog, n'hésitez pas à participer au concours et ne vous gavez pas de Nutella ! Bonne année sur P&M Corporation (et oui, 2009 sera l'année du Cinéma : D)

by Mémé, le / la drogué(e) à la BA de Benjamin Button

2 janvier 2009

[Contre-critique] The Spirit

The_Spirit

Sans_titre_2

Critique

Je préfère prévenir avant de commencer. Ce film n’est pas The Dark Knight (N’est pas TDK qui veut) et n’est même pas un équivalent. Il a même strictement rien à voir. Donc si vous voulez voir un chef-d’œuvre d’action, vous pouvez allez vous faire cuire des œufs au plat (Oh la bonne référence !). Mais donc, qu’est-ce que The Spirit ? Le pire film de super-héros de l’année ? Une bonne surprise ? Franck Miller s’est-il amélioré depuis ses scénarios pour les films de Robocop ? S’est-il découvert un second métier qui lui colle à la basque comme un chewing-gum en Eté (Yeah, encore une référence !) ? Je vais faire de mon mieux pour vous éclairer de ma lanterne dans Central City (Et contredire l’avis négatif de la mamie) !

On va se la jouer classique, on commence tout d’abord par un rapide résumer de l’histoire :

Denny Colt, flic ressuscité pour une raison que je ne vais pas vous dire devient l’Esprit de la ville, la protège et l’idole, l’aime et crapahute toutes les nuits sur ses toits pour combattre les bandits. Et il se trouve que dans Central City, le crime est bien présent, surtout dans un individu : Octopus, méchant classique qui veut contrôler le monde. Le Spirit veut le tuer et va mener une quête vengeresse contre lui. Avec en plus une mystérieuse amphore qui contiendrait le sang d’un demi-dieu, le retour d’une disparue, des belles plantes à foison, et une ressemblance étrange entre les deux ennemis jurés … Ça va chier sévère à Central City ! Bref vous l’aurez compris : un scénario minime qui ne fait absolument pas la force du film. Mais est-ce important ? Non. Car on est pas là pour l’histoire, on est là pour …

Samuel L. Jackson ! Comment ? Pourquoi lui ? Il est aussi bon que Heath Ledger en Joker ? La réponse : Arrêtons ces comparaisons avec The Dark Knight s’il vous plaît. Ici c’est du cartoon, pas de l’action sévère. Oui, du cartoon et donc notre bon Samuel s’en donne à cœur joie : entre costumes abracadabrantesques tous simplement géniaux qui change à chaque apparition de Octopus, mimiques débiles qu’on croirait parfois sortis de ces bons vieux Tex Avery et répliques tout simplement kitsch et cultes … C’est du pur délire et c’est complètement jouissif à voir ! Accompagné joyeusement et dans le même esprit par une Scarlett Johansson et un Louis Lombardi qui prennent apparemment leurs pieds, ça fait plaisir et on visionne leurs apparitions comme quand on regardait les dessins animés étant gamins, un grand sourire au lèvre et avec un rire qui à la gâchette facile. Rien qu’a voir la première scène de baston, on s’aperçoit bien vite de la vraie nature de ce long-métrage : c’est Tex Avery chez Sin City (Même si j’avoue n’avoir pas vu beaucoup de Tex Avery et n’avoir ni regardé ni lu Sin City). Entre ce « Le scato c’est toujours drôle » et ces types over puissants qui se balancent des WC et des Lavabos dans la tronches dans un marais boueux en rigolant et peut après Louis Lombardi en benêt complètement con qui se fait écrasé dans la plus pur tradition des films d’animations par une Scarlett toujours aussi séduisante qui s’amuse comme une folle dans ses costumes étranges et déjantés. Bref le rire est de sorti (Et on le remercie grassement). On s’amuse bien et c’est tant mieux … Mais le reste ?

Ben notre inconnu qui prend le rôle du héros : Gabriel Match est plat (C’est dommage, mais bon il ne l’aurait pas fallu trop comique non plus … ça aurait nuit à l’esprit (Arf) du film). Les autres acteurs masculins (Soit pas grand monde) font leur rôle et pour les actrices féminines, on se régale juste de ce casting de rêve et on se marre bien quand Eva Mandes se photocopie les fesses en discutant sérieusement. Bref, c’est un peu moins marrant mais le temps passe vite et on ne s’ennuie pas, car même si les scènes d’actions ne sont pas bien nombreuses, les dialogues ne sont pas trop mal (Bon c’est pas du Tarantino …) et nous font passer sans mal la séance. Surtout ces incroyables monologues à la Stan Lee que notre Esprit s’envoie régulièrement qui on, au moins, le mérite de mettre le scénario transparent au clair … Pourquoi ils nous font pas ça dans les films au scénario complexe ?

D’ailleurs cet hommage à la BD et aux comics en général est bien présent dans le film. Avec un style très noir-blanc qui fait penser au film de Robert Rodriguez et de manière générale au style très extrémiste et noir/blanc de Frank Miller. D’ailleurs certains plans tout en noir et blanc font plus animation que films mais sont très sympa à regarder car ça fait bien ressortir le côté comics. Bref l’ambiance graphique est au rendez-vous et le fan assidu de BD en tout genre que je suis a bien aimé cette facette du film. On change un peut de sujet maintenant : la 3D. Elle n’est pas trop mal et ne se fait pas trop remarquée et contribue au délire ambiant. Certaines fois aussi le décor est remplacé par des fonds (Souvent débiles) notamment quand Octopus trouve un trésor où on vacille entre un délire manga hilarant et des explosions atomiques tordantes …

Que dire d’autres à part qu’il y a beaucoup de chats et pas un chien et que des jolies filles et pas une moche à Central City ? Et qu’on est plus proche de la comédie que du thriller ? Ben rien. Voici donc les points positifs et négatifs.

Points positifs :

- Un duo Samuel L. Jackson et Scarlett Johansson jouissif au possible qui fait plaisir à voir
- L’ambiance graphique, des plans très BD
- Tex Avery à Sin City, on s’amuse comme un gosse
- Il n’y a que des belles femmes à Central City ?
- Le seul film où quelqu'un se photocopie les fesses en parlant sérieusement
- Les monologues à la Stan Lee …

Points négatifs :

- Gabriel Macht est plat
- Intrigue basique
- Ça ne vole pas toujours très haut
- Pourquoi on vend ça comme un Thriller ? C’est une Comédie

En Conclusion :

Un film de super héros drôle qui ne se prend pas du tout au sérieux. Un pur délire où Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson et Louis Lombardi s’amusent comme des petits fous, comme le spectateur. Qui pourra aussi lorgner du côté d’un sacré casting féminin ! Bref un très sympathique divertissement pour ce début de nouvelle année même si on reprochera une intrigue basique (Le scénario est tout simplement transparent) et un Gabriel Macht bien trop propre sur lui, bien trop plat.

La Note : 7/10.

Sympathique (Et non pathétique), une bonne tranche de rire.

Critique rédigée par Arnonaud, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

Critique rédigée le : 01/01/09

1 janvier 2009

[Critique] The Spirit

The_Spirit

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Critique

Introduction :

L’année 2008 aura été chargée en films, et plus particulièrement en ce qui concerne le film de super héros, avec pas moins de 5 gros projets : Hancock, basé sur une idée originale mais au final décevant ; L’Incroyable Hulk, mieux que le premier mais classique ; The Dark Knight, le film de l’année 2008 tout court ; Hellboy II - Les Légions d'Or Maudites, suite supérieure au premier volet, et enfin The Spirit, le dernier film qui clôture non seulement la boucle du genre, mais aussi l’année 2008. Projet attendu pour son casting alléchant, mais aussi pour voir comment Frank Miller, le célèbre dessinateur aux œuvres cultes ; a retranscrit l’ambiance du comics de son mentor, Will Eisner. Le film se révèle t'il être à la hauteur des espérances, ou le résultat se trouve n’être qu’un pétard mouillé ? Film surprise du genre, ou œuvre sans âme ? La réponse se trouve dans cette critique, et ce sans plus tarder !

Critique :

Dans l’univers des comics, si il est facile de retenir le nom de la plupart des héros, il ne faut pas oublier les créateurs à l’origine de ces êtres surhumains chargés de protéger le monde ! Ce n’est pas ce qui vient le premier à l’esprit quand on parle de Spider Man ou un autre super héros mais pourtant, certains ont réussis à se faire un nom, soit en temps que scénariste, soit en temps que dessinateur. Ainsi, les plus grands de cet univers sont entre autres Jack Kirby (Pour son travail sur les 4 Fantastiques ou encore X-Men), Stan Lee (Pour les œuvres ultra connues comme Spider Man ou Hulk), Bob Kane (Le créateur du célèbre Batman), Mike Mignola (Hellboy et son style graphique inimitable, c’est lui), Joe Shuster (L'un des deux créateurs de Superman, le tout premier super héros, rien que ça) ou encore Alan Moore (Celui qui révolutionna l’univers des super héros avec son roman graphique culte : Watchmen).

Parmi cette liste assez limitée (Le sujet n’étant pas là), il serait possible de rajouter deux pointures : Will Eisner, et Frank Miller. Eisner est l’un des pionniers du genre lui aussi, puisqu’il inventa un personnage dans les journaux américains qui posa les principales bases du genre : The Spirit, un super héros détective. Des années plus tard, Frank Miller fait son apparition sur le devant de la scène, avec des œuvres matures et aux graphismes très particuliers, telles que Daredevil ou encore son travail le plus connu : Sin City. Rien ne semble réunir les deux hommes, si ce n’est la passion pour le dessin. Et pourtant, Frank Miller éprouve une énorme fascination de Eisner … à tel point que le bonhomme à réaliser l’adaptation cinématographique du Spirit !

Une grande première pour le dessinateur (Et scénariste), même si Miller s’était déjà exercé dans le domaine en proposant les scénarios de Robocop 2 et 3, et à commencer ses pas dans le terrain de la réalisation avec Sin City, adaptation réussie de son œuvre réalisée par Robert Rodriguez. Un poste de réalisateur secondaire, qui lui a donné de la suite dans les idées. Ainsi, Miller se lance totalement dans l’océan impitoyable du 7eme art. Mais le résultat est il aussi puissant que ses œuvres graphiques ? Miller aurait il du rester à ses cases et son style graphique particulier ? Et bien c’est ce que nous allons voir dans cette critique !

Commençons par aborder un point vital de tout projet cinématographique, et plus généralement dans la plupart des arts : l’histoire. Le scénario de The Spirit nous narre donc les aventures de Denny Colt, un policier qui va passer l’arme à gauche lors d’une intervention. Et pourtant, le hasard fait que Denny va mystérieusement revenir d’entre les morts, sans aucune explication logique. Il décide alors de ne plus redevenir un policier normal, mais de devenir un justicier dans Central City, la ville où notre héros vit. Le Spirit va alors combattre le crime, croiser moult femmes toutes plus sublimes les unes que les autres et parfois très dangereuses, mais surtout tenter d’arrêter son ennemi juré, Octopus, un maître du crime en quête d’un trésor qui pourrait lui offrir ce qu’il convoite depuis bien longtemps : l’immortalité ...

Le scénario de The Spirit est le premier point du film qui fâche. En effet, ce dernier est adapté d’une bande dessinée qui paraissait dans un journal et qui se terminait en à peu prêt 7 pages. Frank Miller à donc repris une des intrigues des aventures du Spirit (Celle tournant autour du personnage de Sand Saref, le grand amour du Spirit après sa ville), rajouter les éléments principaux des autres récits (Des femmes, du glamour, de l’humour, et Octopus), et en faire une histoire de plus d’une heure et demie. Le problème, c’est que cette histoire est trop limitée (Le gentil justicier veut arrêter le méchant brigand, il rencontre des jolies filles et va sauver sa ville), n’est pas spécialement originale pour réellement captivée, il n’y a pas de sous propos, de message à en tirer ; et les dialogues ne volent pas très haut non plus. Miller nous avait habitué à des récits plus profonds, la déception n’en est que plus grande (D’autant que les clichés s’accumulent au fil du film, même si cela vient probablement du fait que The Spirit est l’un des premiers comics du genre).

Mais The Spirit aurait pu se rattraper sur sa fidélité par rapport à l’œuvre originelle. Et pourtant, la déception est aussi en rendez vous sur ce point là. Alors certes, on retrouve les personnages qui font les grandes lignes du comics (The Spirit, Octopus, Sand Saref et d’autres), la grande trame est plutôt respectée à la base, mais sur le plan visuel, il n’y a absolument aucune fidélité. C’est tout simple : on a l’impression de voir Sin City avec les personnages de The Spirit sur le plan visuel ! Des idées de plans sont mêmes directement empruntées du film de Robert Rodriguez ! Certes, cela peut s’expliquer par le fait que Miller a travaillé sur le film, mais on pouvait s’attendre à un truc un peu plus coloré. Non, ici quasiment tout est noir et blanc (Le Spirit est tout noir, alors que son costume est bleu dans le comics), Octopus à une apparence (Alors que dans le comics, on ne peut apercevoir que ses gants) … Bref, Miller à décider de faire sa propre version du Spirit, et ça ne plaira pas forcément à tout le monde, surtout pour ceux qui voulaient une adaptation fidèle (Même si le côté glamour et comique de l’œuvre est partiellement retrouvée).

Cependant, l’aspect visuel qui rappelle fortement Sin City n’est pas totalement à blâmé, puisque ce dernier se révèle être l’un des points forts du film, paradoxalement. Ce noir et blanc est visuellement toujours aussi intéressant (Et offre quelques plans avec un esthétisme très travaillé, quoique classique), et techniquement, c’est réussi. Certes, on pourra toujours chipoter sur certains détails (Pourquoi quand le Spirit est tout en noir sur l’écran, la cravate fait tellement faux par exemple), ou sur certains partis pris graphiques, mais globalement, il est difficile de faire la fine bouche devant le travail visuel de Miller, malgré que ce dernier rende le film en parti infidèle à son œuvre originelle.

Si The Spirit était attendu, c’est aussi en parti pour son casting qui donnait plutôt envie quand on voit le nombre de célébrités à l’affiche ! Et au final, on se retrouve avec une sorte de casting divisé en trois parties bien distinctes. La première est celle ou se retrouve les personnages comme The Spirit (Joué par Gabriel Macht) ou encore les seconds couteaux (L’inspecteur, les sbires de Octopus …). Guère connus, ces derniers se révèlent être assez fades dans leur jeu d’acteur, voir guère reluisants, sûrement à cause d’une performance en deçà du reste. Un comble pour le héros notamment, qui pour ses talents de séducteur, se devait d’être un minimum charismatique … Il n’en est rien ici, car trop souvent éclipser par les autres personnages.

Le casting comporte ensuite une sorte de second « sous casting », qui est surtout concentré sur les personnages féminins. The Spirit à une réputation de tombeur de dames, Miller se devait donc de trouver des femmes toutes plus sublimes les unes que les autres. Et le spectateur aura le choix, car entre Eva Mendes, Scarlet Johansson ou encore Sarah Paulson (Pour ne citer qu’elles), il faudrait être difficile pour ne pas succomber à ce casting glamour. Eva Mendes joue comme à son habitude son rôle de garce clinquante et chic (Dans le rôle de Sand Saref) ; Sarah Paulson se révèle être la potiche de service un peu gourde, et en dessous du reste du casting féminin (Trop éclipsée par le scénario pour réellement brillé sous cette pluie de belles plantes), et Scarlett Johansson s’amuse comme une folle dans son rôle de méchante totalement ridicule et aux costumes improbables.

Mais le véritable fou qui s’amuse comme un gosse dans The Spirit, et qui aurait pu être rejoint par Scarlett Johansson, c’est Samuel L. Jackson, dans le rôle de Octopus. Le célèbre acteur se lâche complètement dans son rôle de géant du crime, enfilant des costumes tous plus kitsch et bizarres les uns que les autres (Offrant quelques crises de rires), assurant le show avec une attitude de dérangé, des postures débiles et autres caractéristiques qui font de ce méchant un personnage ridicule, poussant les délires du film au maximum et qui porte à lui tout seul l’intérêt (Minime) du film. On se demande ce que L.Jackson à pris avant de faire son rôle, mais le voir dans un tel état n’est que bénéfique pour les zygomatiques, à tel point que l’on attend plus qu’une seule chose : sa prochaine scène !

En effet, comme relevé plus haut, L.Jackson est dans un tel état que le film à l’aspect graphique plutôt sérieux se révèle être au final une pure comédie. Les acteurs en font parfois des tonnes, les répliques sont généralement très classiques (On nous offre même des monologues explicatifs à la Stan Lee), l’aspect graphique prend parfois des tournures insoupçonnés (Il suffit de voir le trip graphique où Octopus se prend pour un samouraï pour en être convaincu), les costumes sont outranciers et décalés, et une longue scène en particulier va tellement loin dans son délire qu’il est difficile de ne pas éclaté de rire devant ce passage (Même si certains trouveront que cela va trop loin). Ceux qui s’attendaient à un film dans la veine de Sin City pour la noirceur seront déçus, voir mêmes outrés devant ce show qui n’est pas sans rappeler Tex Avery, avec des personnages indestructibles qui se prennent des objets très lourds et qui sont debout trois secondes plus tard. La sauce ne prendra pas pour la plupart, d’autant que le film n’est pas très drôle autrement (Ou les rares tentatives de blagues sont ratées, car de très mauvais goût).

Le fait que Octopus assure le show à lui tout seul éclipse non seulement les autres personnages, détruit complètement l’attente de ceux qui voulaient trouver le nouveau Sin City dans ce film, mais appui l’un des gros autres défauts du film, qui n’est autre que son rythme. En effet, le film suit un schéma basique : une scène d’action ou un délire avec Octopus, puis une bonne quinzaine de minutes sans rien avec des dialogues fades et sans réels intérêts (Car l’histoire est tellement clichée qu’elle n’est pas du tout passionnante), puis une nouvelle scène de délire ou d’action, et ainsi de suite. Non seulement cela devient lassant (Voir soporifique) pour le spectateur, mais le film ne décolle que très rarement, et toujours pour les mêmes raisons, Alors si on n’accroche absolument pas au personnage d’Octopus et aux délires du film, il est impossible d’adhérer à l’œuvre cinématographique de Miller.

Au final, que tirer du Spirit ? Et bien pas grand-chose. Certes, l’ambiance visuelle est travaillée (Même si elle va parfois vers du très kitsch), mais cette dernière est non seulement quasiment pompée sur Sin City, mais elle dénaturalise totalement l’esprit du comics sur le plan visuel. Certes, Samuel L. Jackson et Scarlett Johanson s’amusent comme des gosses dans leurs rôles de méchants loosers, via des costumes outranciers et des délires qui vont parfois cherchés loin (Voir un peu trop dans la provoc), mais si on n’adhère pas au principe du film (Soit une scène de délire, puis des minutes plates, parfois ennuyeuses, la faute à une histoire guère originale), on ne peut que trouver cette adaptation fade. Reste un casting féminin qui devrait en satisfaire plus d’un, mais on ne juge pas un film qu’à son apparence, on le juge aussi par son esprit. Et sur ce point là, on peut dire que Miller s’est raté en beauté !

Les + :

- L’ambiance visuelle, travaillée
- Samuel L. Jackson, complètement shooté
- Le casting féminin, glamour

Les - :

- L’histoire, clichée et classique
- Le rythme, creux et mou
- Il faut vraiment aimer le côté absurde du film

Conclusion :

The Spirit aurait pu donner une adaptation réussie du comics de Will Eisner, mais au final, la déception est au rendez vous. L’ambiance visuelle à beau être réussie et travaillée, il n’empêche que cette dernière va jusqu’à piquer des idées à Sin City, et dénaturalise totalement l’ambiance visuelle du comics, coloré et glamour. Fidélité de l’œuvre sur le plan histoire d’ailleurs discutable sur certains choix de Frank Miller, notamment sur Octopus, qui se retrouve avec un visage, et une garde robe extravagante. Mené à 200 à l’heure par Samuel L.Jackson, Octopus assure le show durant la durée du film, aux côtés d’une Scarlett Johanson elle aussi prise au jeu du pure délire qui va loin dans la stupidité, parfois trop (Titillant le mauvais goût à certaines occasions), offrant aux spectateurs des grosses crises de rire, parfois involontaires. Mais ce côté décontracté pourra rebuter ceux qui s’attendaient à un nouveau film dans la veine de Sin City, d’autant qu’à côté, l’humour ne suit pas, et le film dévoile un rythme totalement mou du genoux et presque soporifique, car trop schématisé. L’histoire et les dialogues classiques et fades n’aident en rien le film, il est difficile de sauver cette première tentative derrière la caméra de Miller tout seul. On pourrait retenir la beauté du casting féminin, mais un film ne se juge pas qu’à ça. On savait que Miller avait du talent, mais ce dernier semble n’être limité qu’à la bande dessinée. Le pire film de super héros de 2008, et une malheureuse déception.

Note : 3 / 10

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur. 

Critique rédigée le : 01/01/09

31 décembre 2008

Fiche Film "The Spirit"

The_Spirit

The_Spirit_Affiche_Redimention_e

Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 31 Décembre 2008

Date de sortie Cinéma Américaine : 25 Décembre 2008

Réalisateur : Frank Miller

Avec : Gabriel Macht, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson ...

Durée : 1h43

Genre : Action / Thriller

Film américain, britannique

Année de production : 2008

Distribution : Sony Pictures Releasing France

Compositeur : David Newman

D'après : le comics de Will Eisner , "The Spirit"

Titre Original : The Spirit

Tous publics

Synopsis

Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d'entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d'immortalité, il s'apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l'aimer ou le tuer ... Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l'a vu naître ... deux fois.

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