Lucifer's Call
Développé
par Atlus édité par Ubisoft et aussi nommé Shin Megami Tensei:
Nocturne, Lucifer's Call fait partie de la noble lignée des RPGs et
possède la marque de fabrique Shin Megami Tensei, aussi connue pour
avoir vu sous sa bannière des jeux tels que la série des Digital Devil
Saga ou bien encore des Persona.
En général, lorsqu'on
dit RPG, le joueur standard pense instantanément à Final Fantasy. Et
bien, partez de Final Fantasy et oubliez absolument tout ce que vous
connaissez de ce type de jeu; vous aurez fait le premier pas pour bien
cerner Lucifer's Call.
Car là où Final Fantasy est une aventure ou
le bien triomphe inlassablement, dynamique, avec des protagonistes
attachant au possible, Lucifer's Call mise sur une atmosphère
particulièrement sombre au scénario tortueux et mystérieux dont le fin
mot n'est véritablement donné qu'à la toute fin du jeu. Et c'est bien
cette atmosphère lourde où l'on est en droit de se demander comment le
déroulement des choses peut-il bien se finir qui fait le charme de ce
jeu.
La première chose que l'on voit en arrivant dans les menus
de démarrage du jeu, c'est le héros ainsi que toute une armada de
créature vous regarder de leurs yeux brillants; si cette image vous
répugne, je vous recommande d'éteindre votre console, de sortir le cd
du lecteur et d'aller le revendre pour prendre quelque chose de plus
approprié à votre ludothèque, car ton du jeu est donné sur cette image.
Commençons
donc par nous attarder sur l’un des aspects les plus importants de ce
genre de jeu : le scénario. Tout commence (et se déroulera d’ailleurs)
à Tokyo. Vous êtes un adolescent lambda dont on vous demandera le nom
en début de partie, et vous allez rendre visite à votre professeur
favorite actuellement hospitalisée. Après un rêve pour le moins
étrange, vous vous pressez vers l’hôpital où vous êtes sensés retrouver
deux de vos collègues. Sur le chemin vous apprendrez que d’étranges
évènements se sont produits récemment dans ce quartier ; cela peut vous
paraître un peu lourd en coïncidences ? Mais voyons, tous les jeux de
ce genre sont lourds en coïncidence ! Tout du moins au début…
Vous
allez donc très vite vous rendre compte que quelque chose ne tourne pas
rond dans cet hôpital et vous et vos amis assisteront rapidement à la
Conception, événement au cours duquel le monde meurt afin de pouvoir
renaître. Evidemment, vous allez survivre à ce véritable apocalypse et
allez vous retrouver avec un corps de démon pour continuer dans ce qui
sera issu de cette Conception.
La
Conception, évènement central de ce jeu. Votre professeur ne semble pas
être étrangère à cet évènement. Mais que cela peut-il cacher?
Le
début est donc très dense au niveau du scénario, vous allez rapidement
voir apparaître un nombre assez impressionnant de personnages dont vous
ne saurez strictement rien, dont la présence ne vous sera nullement
expliquée ; en bref, au départ, vous baignez dans l’ignorance totale,
ce qui peut donne d’ailleurs une ambiance très spéciale au jeu. Là où
dans la plupart des RPGs, les héros ont un but bien précis, une quête
qui leur est donnée au départ, vous commencerez ici dans un
vagabondage, à la recherche de réponse quand à vos nombreuses
questions. Heureusement, si le début du jeu vous donne de très
nombreuses interrogations, la trame évolue de façon très profonde, vous
apportant certaines des réponses que vous cherchez, et faisant évoluer
les personnages de façon parfois inattendue. Le scénario de Lucifer’s
Call, si il met du temps à se dévoiler réellement, est indéniablement
l’un de ses plus gros points forts !
Une
silhouette sombre bien assise dans son fauteuil avec une forme peu
rassurante derrière elle... Le méchant du jeu? Pas si sûr...
Cette
femme et son "jeune maître" vous laisseront plus de questions que de
réponses, et ce durant une trèèèèèèèèèèès longue période!
Pour
aller avec ce scénario, vous bénéficierez d’une ambiance post
apocalyptique assez bien foutue. Et oui, le monde que nous connaissons
a été détruit, et le Tokyo dans lequel vous vous trouvez désormais
n’est plus peuplé que par des démons et autres esprits, donnant au jeu
une atmosphère très lourde qui est d’ailleurs caractéristique des Shin
Megami Tensei. Ici, la notion du bien et du mal est complètement
bouleversée, les anges deviennent hautain et sans merci, certains
démons deviennent des alliés précieux, et l’on pourrait bien penser que
le diable lui même pourrait bien être votre meilleur ami.
Si cette
ambiance se retrouve parfaitement dans une ville ravagée, il est
dommage que les décors soient bien souvent trop vides ; il est vrai que
le jeu à vieilli depuis sa sortie, mais à l’époque, bien des Final
Fantasy étaient sortis en 3D (non, je ne fais que la comparaison
graphique, le reste n’a strictement rien à voir et ne peut pas être
comparé). Au niveau des effets lors des combats, ils ne gênent
nullement le plaisir de jeu, mais ils restent très classiques ; à
savoir que si vous avez déjà joué à un autre jeu du genre, certaines
animations ne changent pas d’un épisode de la série à un autre (par
exemple des sorts type -kaja ou –kunda pour ceux qui connaissent) ; par
ailleurs, il est regrettable que pour certaines attaques différentes
l’animation soit exactement la même, mais bon, heureusement les très
nombreux démons que vous allez côtoyer au cours de vos péripéties
possèdent un look très travaillé ; tous issus des différentes
mythologies et légendes du globe, et constituent également l’un des
charmes de ce jeu.
En général, qui dit post-apocalypse dit désert, et ce n'est pas parce qu'on est à Tokyo qu'on fera une exception!
Après la conception, les lois changent, on a désormais le droit de rouler sans permis!
Allez bande de petits malins! Qui sera le premier à me trouver les références mythologiques dans cette image?
Et
oui, comme dit plus haut, le monde est désormais peuplé par des démons,
et 99.99999% de la population ne sera plus de nature humaine, il va
donc falloir vous y faire et pactiser avec ceux-ci. Dans Lucifer’s
Call, pas d’ancien ami ou de fille dont le héros est super amoureux
pour lutter à vos côté, vos seuls renforts viendront des créatures que
vous aurez réussi à convaincre de rejoindre votre cause. Si au début
vous commencez tout seul, rapidement vous serez briefé sur l’importance
d’avoir de précieux alliés/sous-fifres pour vous épauler. Dans la
pratique, durant un combat, vous pouvez choisir de dialoguer avec un
ennemi plutôt que d’attaquer ou faire quoi que ce soit d’autre. Dès
lors, vous ouvrirez les négociations, le démon d’en face vous demandera
généralement un objet, de l’argent, voudra absorber de votre vie ou
bien vous posera des questions afin de voir si vous rejoindre en vaut
la chandelle. Vous devrez alors répondre à ses exigences ou bien de la
façon dont il voudra. A savoir qu’il faut bien faire attention, car si
certains sont relativement honnêtes, d’autres n’hésiteront pas à vous
laisser en plan dès que vous leur aurez donné tout votre argent ou bien
vos objets les plus précieux. Par ailleurs, ce système de recrutement
est bien plus subtil qu’il n’y paraît au premier abord, puisque
certains démons possèdent des affinités entre eux (par exemple,
utiliser un démon féminin pour recruter un masculin est bien plus aisé
en règle générale), de même, des compétences propres à certaines
créatures permettent de faciliter cette étape indispensable. Enfin, il
se peut qu’en cours de combat des créatures choisissent elles même de
vous rejoindre, soit en sentant leur fin arriver, soit suite à un
échange rapide en début de combat. Dans tous les cas, restez toujours
attentifs, car la nature des démons reste démoniaque, et certains
peuvent très bien vous tendre des pièges !
Malheureusement, tous les démons ne sont pas très ouverts à la discussion.
Attention, lors des négociations, de nombreux facteurs rentrent en compte, tels que la solidarité entre vos ennemis!
Il
peut arriver que les démons aillent eux même vous demander quelque
chose, à vous de voir si les écouter et les satisfaire en vaut la
chandelle.
Si recruter des démons sur le terrain
est important, vous pourrez (pour ne pas dire vous devrez) également
les fusionner entre eux à la Cathédrale des Ombres afin d’en obtenir
des plus puissants et accroître rapidement l’efficacité de votre
équipe. La fusion nécessite deux démons, et sous des circonstances
particulièrement, vous pouvez en sacrifier un troisième pour augmenter
la puissance du résultat de cette fusion. A savoir que ce procédé obéit
également à des lois très précises, par exemple, vous ne pouvez pas
fusionner des monstres qui donneraient un démon au niveau supérieur au
votre. Il existe de très nombreuses subtilités dans ce système que vous
devrez maîtriser si vous voulez posséder dans votre compendium
démoniaque (un registre qui vous donne une brève description de chacune
des créatures du jeu et qui vous permet de les réinvoquer, moyennant
une « modique » somme d’argent) les 184 différents monstres, de quoi
allonger considérablement la durée de vie du jeu.
La Cathédrale des Ombres, l'un des lieux les plus importants pour vous, et la clé d'une bonne équipe!
L'écran
de fusion, une fois que vous avez sélectionné un démon, vous pouvez
voir avec qui vous pouvez le fusionner et voir le produit de la fusion.
Attention, certaines fusions peuvent donner un résultat différent de
celui annoncé!
Une fois que vous avez monté votre
équipe, vous êtes en mesure de passer à l’action avec des chances de
survie optimales. Et oui, tout jeu de ce genre qui se respecte se doit
d’avoir un système de combat en béton, regardons donc celui de
Lucifer’s Call.
Le système de combat n’est pas en temps réel, mais
bien au « tour à tour collectif », je m’explique : plutôt que d’avoir
des barres d’action qui se remplissent avec le temps comme dans
certains Final Fantasy, votre équipe et l’équipe ennemie jouent à tour
de rôle, c’est à dire que l’intégralité des démons adversaires
joueront, puis lorsque le tour de votre équipe viendra, tous vos alliés
et vous même pourront agir sans risquer d’intervention adversaire entre
chaque action.
Chacune des phases est divisée en plusieurs round, un
par membre de l’équipe qui joue (ce nombre peut dans certains cas
varier !). Ces rounds servent à déterminer combien d’action votre
équipe peut effectuer, en temps normal, un round vous permet de faire
une action, mais ce nombre peut varier. En effet, si jamais vous faites
un coup critique, que vous utilisez un élément face auquel la cible est
faible, ou bien si vous passez sans rien faire, vous n’utiliserez qu’un
demi-round, ce qui signifie que vous pourrez effectuer plus d’actions.
A l’inverse, si vous utilisez un élément face auquel la cible est
insensible, ou bien si l’ennemi esquive, vous perdrez deux rounds ! Le
pire des cas est lorsque l’ennemi absorbe ou vous renvois les dégâts
liés à l’élément de votre attaque, l’intégralité de vos rounds restant
passe à la trappe (inutile de vous annoncer qu’il s’agit du genre de
chose à typiquement éviter !).
La présentation de ce système peut
paraître complexe, mais il est également l’un des plus gros points fort
du titre. Là où dans bien des jeux du genre où l’on peut aller dans un
combat à l’improviste et s’en sortir honorablement, ici il n’est pas
question de foncer tête baissée dans le cheminement et dans les boss ;
il faut connaître les ennemis, leur faiblesse, les attaques qu’ils
utilisent, afin d’éviter de gaspiller bêtement des rounds et d’aller au
devant d’une mort certaine.
Voici
l'interface lors d'un combat. Les rounds restants sont indiqués en haut
à droite, le reste est classique. A noter qu'une fonction Auto existe
et vous permet, une fois sélectionnée, de dire automatiquement à la
créature qui doit jouer d'attaquer. Cela permet d'accélérer les combats
lorsque vous êtes sûr de gagner, ne l'utilisez pas dans d'autres
situations!
La
mention "Void" a été traduite en français par "Nul". Cela veut dire que
l'ennemi a ici fait l'erreur d'employer une attaque à laquelle l'une
des cibles est insensible, et cela se traduit par une perte de deux
rounds au lieu d'un seul. Dans pas mal de cas, cela peut aussi être
traduit par "défaite prématurée"
L'augmentation
de vos caractéristiques lors d'un combat est indispensable dans ce jeu;
soyez prudent, les ennemis ne s'en priveront pas non plus!
Ou
comment mener son équipe à la victoire. L'exploitation des faiblesses
vous permettra de faire plus de dégâts et de bénéficier d'autres
actions durant votre phase!
Pour vous aider à jouer
là dessus, le héros possède des magatamas, sortes d’insectes à ingérer
et qui vous fournissent une augmentation dans certaines statistiques
ainsi que des résistances et faiblesse, et qui vous permettent
d’apprendre des techniques qui leur sont liés (par exemple un magatama
vous donnant une immunité à la glace vous fournira des techniques basée
sur cet élément). Il s’agit là de la seule chose pouvant s’apparenter à
un quelconque équipement du jeu puisque votre personnage se bat à mains
et torse nu. La clé des affrontements et surtout de leur préparation
consiste donc à prendre les bons magatamas afin de pouvoir acquérir les
techniques indispensables pour mettre au point la stratégie gagnante
contre l’ennemi. Attention cependant, votre personnage ainsi que tous
les démons ne possèdent que 8 cases pour y placer des techniques ou
compétences, ce qui est très peu quand on sait que le nombre de
magatamas passe un peu au dessus de la vingtaine et qu’ils possèdent
tous plusieurs techniques à vous apprendre, il va vous falloir faire de
nombreux choix quand à ce que vous voulez donner à votre héros qui sera
donc orienté au fil du jeu dans un style de jeu spécifique : serez vous
un barbare au corps à corps ou bien privilégierez vous la magie ?
Evidemment, vous gagnerez également des points de caractéristique à
répartir entre la force, la vitalité, l’agilité, la magie et la chance,
et vous devrez faire vos choix de répartition en fonction des
techniques et compétences que vous voudrez lui assigner.
La
fiche du joueur et celle des démons sont relativement similaire. En
bas, les techniques que possède le concerné. Les cases grisées à droite
sont les capacités qui restent à apprendre au démon ou bien sur le
magatama équipé, les points faibles, résistances et immunités sont
mises juste au dessus, et on a évidemment les caractéristiques, le
niveau, le nom et la race du démon.
Cette phase de
préparation peut paraître (et je vous rassure, elle peut tout à fait
l’être) longue et fastidieuse, mais elle est indispensable pour
avancer, disons le clairement : Lucifer’s Call est un jeu difficile,
dans lequel il faudra vous accrocher sur plusieurs affrontements (si je
cite Matador pour les connaisseurs, ça rappelle de mauvais souvenirs
?). Il vous faudra établir une stratégie précise dans laquelle le
niveau seul ne suffira pas, chaque membre de votre équipe doit avoir un
rôle précis, que ce soit pour attaquer, soigner, augmenter vos stats ou
bien diminuer celles de l’ennemi, et il peut très bien arriver qu’une
combinaison de démons qui vous décrochait invariablement la victoire
jusqu’alors ne vous serve plus à rien arrivé à un certain point, il
vous faudra alors les fusionner/sacrifier/abandonner pour pouvoir
laisser la place à une nouvelle équipe. Il n’y a que deux démons qui
font exception à la règle, le premier qui vous rejoint et qu’il faut
ABSOLUMENT GARDER (nous ne sommes pas dans la rubrique des « trucs et
astuces », mais je me permet quand même de donner ce conseil) et le
deuxième que vous aurez à la fin du jeu dont vous ne pourrez tout
bonnement pas vous défausser. On peut à ce sujet reprocher un certain
manque de charisme dans l’équipe dans le sens où pratiquement tout le
monde est dispensable en plus de bénéficier d’un leader possédant le
syndrome de Gordon Freeman (pour ceux qui ne connaissent pas, le héros
est muet, on ne le voit jamais parler durant le jeu). Par ailleurs, on
notera que la chance est indispensable pour ce jeu ainsi qu’un certain
acharnement, il ne sera pas rare que des ennemis arrivent en traître et
laminent votre équipe sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit,
et les sorts provoquant la mort instantanée (comme hadès dans les Final
Fantasy pour reprendre la série la plus célèbre) ont tendance à toucher
très fréquemment tant que vous ne possédez pas une immunité à ce genre
d’attaque (immunité qui arrive très tard dans le jeu) ; rajoutez à cela
que si le héros est mit KO, c’est la fin du jeu, vous aurez une image
de la difficulté.
Une image que vous risquez de voir très souvent malheureusement.
Alerte! Boss très méchant à proximité! Risque de relancer de nombreuses fois sa partie!
La
bande audio est de qualité avec certains bons thèmes de combat, sans
arriver jusqu’aux canons du genre. Le genre de musique est assez
particulier comparé à ce que l’on peut trouver dans les Final Fantasy,
des musiques qui se veulent plutôt discrètes, des bruitages qui
auraient sans doute gagné à être un peu mieux fignolés, l’absence de
dialogues parlés. Si elle semble assez distante, la bande audio
renforce la sensation qui se dégage du jeu, en ce sens là on peut
considérer qu’elle rempli bien son office.
Par ailleurs, un
autre point contestable est la progression qui se veut linéaire et
parfois décourageante. Les donjons sont souvent longs, fastidieux, vous
traverserez des couloirs vides, passerez votre temps à vous retrouver
dans des cul-de-sac, les rencontres aléatoires sont très fréquentes.
Heureusement que les points de sauvegarde restent assez rapprochés les
uns des autres, car la mort peut survenir très rapidement, et
constituer un stock d’objet de soin et le conserver peut s’avérer assez
difficile lorsqu’on a pas la bonne équipe et que chaque affrontement
s’avère particulièrement éprouvant.
Que dire d’autre ? Ah oui,
sachez qu’il existe deux versions différentes, la version Maniac et la
version normale du jeu. Quelle différence ? La version Maniac est de
base un peu moins difficile il me semble, mais possède un mode de
difficulté plus hardu pour équilibrer la balance (fuite quasi
impossible dans les combats, objets trois fois plus chers dans les
boutiques, dégâts adverses deux fois plus élevés par exemple), et
possède une quête optionnelle de taille qui vous permettra d’affronter
un gros lot de boss optionnels en plus et vous apportera une nouvelle
fin. Sachez à ce sujet qu’en fonction de vos choix durant le
cheminement, vous aurez accès à un nombre très important de fins
différentes (6 au total il me semble dans la version Maniac). La
version Maniac possède également un personnage importé d’une autre
série : Dante des Devil May Cry. Sachez à ce sujet que si vous achetez
ce jeu pour le voir, vous serez grandement déçu ! Dante apparaît
quelques fois durant l’aventure et vous pourrez le recruter vers la fin
du jeu, sachant qu’il vous sera indispensable pour posséder les 184
démons du jeu, mais qu’il pourra être parfaitement remplacé par
d’autres créatures plus puissantes, à vous de voir.
En terme de
durée de vie, comme dit précédemment, Lucifer’s Call est difficile et
présentera une bonne dose de challenge, notamment dans le mode de
difficulté le plus élevé si vous possédez la version Maniac. Il ne
possède pas énormément de quêtes optionnelles, mais celles-ci sont de
taille et possèdent une influence certaine sur le cheminement principal.
Donnons
lui quand même une image pour avoir osé se déplacer dans un style de
jeux vidéo très loin de son domaine de prédilection, et aussi parce
qu'il reste classe, même si il n'apparaît pas souvent!
Un
petit mot pour résumer l’ensemble ? Lucifer’s call c’est un scénario
mystérieux, sombre et intriguant en même temps, un système de combat
qui, si il peut être très frustrant par moment, est très bien pensé et
favorise les stratèges aux gros bœufs, un panel de démons (ou un
bestiaire) large et très classe, inspiré de diverses mythologies.
Cependant, ce jeu est aussi un challenge considérable entraînant un
risque de calvitie prématurée chez les joueurs les plus impulsifs, une
aventure à faire dans la peau d’un muet sans identité et accompagné de
chair à canon à sacrifier dès que possible, un univers relativement
vide graphiquement, et une progression très linéaire.
C’est bien !
-Le scénario, motivez-vous pour passer les premières heures de jeu, ensuite il se lancera réellement !
-L’ambiance sombre, post apocalyptique.
-Le système de combat qui vous demandera de bien réfléchir avant chacune de vos actions.
-Le bestiaire, ainsi que toutes ses références !
-La mise en place de votre équipe par la fusion et le recrutement apporte un réel intérêt au jeu.
-Une durée de vie très longue, surtout si vous voulez le finir à 100% !
C’est moins bien !
-Les décors vides.
-La bande audio souvent trop discrète .
-La difficulté en rebutera plus d’un, surtout en mode difficile !
-Le cheminement se veut laborieux.
-Le manque du charisme du héros et de ses acolytes qui ne possèdent pas d’identité.
Verdict : 15/20
Particulier
est un mot qui convient à ce jeu, dans le sens où tout le monde
n’appréciera pas l’atmosphère sombre qui y règne. Possédant un scénario
intriguant, mais peinant à se lancer vraiment, ainsi que d’un système
très intéressant dans les combats et la mise en place de l’équipe, voir
autant de références aux mythologies du monde est également un ajout
sympathique. Cependant attention, il vous faudra vous accrocher pour en
venir à bout, la difficulté et la progression vous demandera beaucoup
d’efforts et de patience !
Sources images :
-www.fragland.net
-www.gameworld.com
-arallou.ifrance.com
-rpg.z.com
-gametrailers.com
-testfreaks.de
-eurogamer.net
-www.megamitensei.wikia.com
-gamerzonline.fr
-www.jeuxvidéo.com
-www.neogaf.com
"Comment ça j'apparaît pas plus souvent que ça sur les images du test de MON jeu?! CA VA CHIER!!!"
Test de ), merci de respecter son travail et les droits d'auteurs en ne copiant pas le texte.
Rédigé le 9 Janvier 2010.