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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -

27 novembre 2010

[Streaming] P&M Episode 1 - Page 01

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23 novembre 2010

[Critique] Raiponce

Raiponce_Titre

Raiponce_Affiche_Redimention_e

Pour leur 50eme film d’animation dit « Grand Classique », les studios Disney ont décidés de concrétiser un projet datant du vivant de Walt Disney et qui aura connu de nombreuses modifications, celui de l’adaptation de Raiponce, conte des Frères Grimm. D’abord envisagé au début des années 2000 comme une parodie moderne de conte de fées à la Il Etait une Fois, le projet sera passé dans les mains du grand Glen Keane (l’animateur de Ariel, la Bête …), qui se tourna vers une approche plus classique de l’histoire ; avant de se voir confié en 2006 à Byron Howard (le réalisateur de Volt – Star Malgré Lui) et Nathan Greno (animateur sur Mulan ou encore Bienvenue chez les Robinson). Le tout sous la houlette de John Lasseter, devenu entre temps directeur de la branche animation du studio, et bien décider à remettre sur pied un empire qui n’aura cesser de chuter dans l’estime des amateurs de cinéma après un début de 21eme siècle plutôt pauvre à quelques exceptions. Malgré de nombreuses bonnes intentions, la crainte à l’égard de Tangled (titre en VO) se fait sentir, face à une promotion calibrée sur l’humour du film et uniquement sur celui-ci pour éviter un nouvel échec à l’image de celui de la Princesse et la Grenouille, qui n’aura marché qu’en France ; laissant sous entendre que le retour du charme d’antan avec le précédent film est déjà parti au profit d’un résultat plus proche de Shrek. Les craintes furent elles justifiées ? Disney signe il un nouveau classique instantané dans sa filmographie ? Réponse dans cette critique …

Cela aurait dû commencer comme un conte normal. Qui plus est, Raiponce aurait dû commencer comme le conte originel, c'est-à-dire avec un traditionnel « Il était une fois », suivit de l’histoire d’un homme et d’une femme désireux d’obtenir un enfant plus que tout au monde. C’était sans compter sur la volonté de Disney de dynamiter la mécanique qui aura fait connaître aux yeux du monde le studio avec des films comme Blanche Neige et les Sept Nains ou encore la Belle au Bois Dormant (tous deux des adaptations de contes des frères Grimm). Car le conte de fées n’est plus vendeur tel quel, et cela, John Lasseter l’a bien compris devant l’échec commercial (mais uniquement commercial) de La Princesse et la Grenouille, qui lui aussi proposait quelque chose de différent du conte de fées traditionnel. Exit donc l’introduction classique, et place à un début à la lisière entre Kuzco – L’Empereur Mégalo et Chicken Little, mais aussi place à Flynn Rider … brigand de la première heure ! Exit la tour, Raiponce (pourtant à l’origine du titre), les fleurs, les parents, la méchante sorcière et l’histoire d’amour ? Pas tout a fait. Car si le projet de Byron Howard et Nathan Greno garde dixit les concernés « the hair, the tower and Rapunzel » (et bien plus si l’on creuse un peu plus le conte et le film), il s’agit en réalité avant tout d’une relecture moderne du mythique conte allemand que d’une adaptation fidèle de l’œuvre.

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Ainsi, le spectateur suivra après un prologue mélangeant habillement scène d’exposition de conte de fées classique et dynamique moderne les aventures de Flynn et Raiponce. Le premier est un voleur de renommée dans tout le royaume où se déroule le film, et va se retrouver après un nouveau coup des plus brillants dans une tour en tentant de fuir la garde royale et ses anciens complices du crime. Sauf que Flynn s’attendait à tout, sauf à tomber sur quelqu’un dans cette tour à priori vide. Car ce vestige abandonné et caché abrite en réalité mon second, une jeune fille séquestrée par sa mère de substitution (ou de subtilisation, c’est selon …). Flynn découvre au même moment et à ses dépends la chevelure imposante de Raiponce, et par un concours de circonstances, va se retrouver avec cette dernière à l’extérieur, embarqués tous deux dans une aventure mouvementée et riche en rencontres. Ce qui est loin de plaire à Mère Gothel, qui fera tout pour récupérer son « enfant », devenu avide de curiosité à l’aube de ses 18 ans, notamment à propos de curieuses étoiles dans le ciel … En dire plus sur l’histoire de Raiponce serait trop en dire. Car même si le scénario suit le déroulement classique d’un conte de fées à la Disney, il se suit non sans déplaisir, avec un véritable sens de l’écriture qui parvient à conserver un aspect très classique tout en proposant un contenu résolument moderne. Le tout sans que l’ensemble soit indigeste ou trop déséquilibré. Le scénario de Dan Fogelman a aussi pour lui le mérite de proposer quelque chose de résolument plus développé et plus complet que le récit original qui sert de base.

Un conte de fées dépasse rarement les 5 pages, ce qui empêche le développement de beaucoup d’éléments. Il est par conséquent souvent difficile d’adapter un conte au cinéma, et particulièrement ceux des frères Grimm qui ne sont pas réputés pour leur tendresse à l’égard des enfants de bas âge … Surtout celui de Raiponce, doté de connotations sexuelles à mainte reprises et d’une fin violente ! On ne peut dès lors que saluer le travail effectué sur le scénario, puisque le film réussi sans dénaturé le conte (les connotations en moins) à développer des éléments laissés à l’abandon dans le récit originel en arrivant à ne pas alourdir le rythme de l’histoire. Le scénario arrive aussi à aborder des sujets actuels (et donc inédits) qui collent à merveille à l’histoire du conte. L’audace du studio se trouve aussi dans son pré final, qui atténue peu la teneur de la conclusion du conte, aussi sombre soit elle, dans un climax d’une rare intensité émotionnelle, chose disparue depuis les années 90 et des films comme La Belle et la Bête ou Le Roi Lion. Avant cela, l’histoire sait proposer son lot de péripéties et d’émotions, distillant avec aisance ce qu’il faut quant il faut. On pourra reprocher au scénario de Raiponce d’être trop classique par moments, mais l’ensemble est suffisamment bien écrit pour tenir en haleine et avec intérêt durant toute la durée du long métrage. Un bémol très vite oublié donc. Le cœur y est, les émotions aussi, et cela mérite d’être souligné, car rare sont les films d’animation actuels à proposer un spectacle conventionnel par quelques aspects et doté d’émotion et d’ambitions malgré tout. Un fait qui a par ailleurs souvent touché Disney dans les années 2000 (la platitude et l’absence d’ambitions du scénario de La Ferme se Rebelle sont là pour l’attesté). Le retour à un scénario de qualité et prenant n’est donc que plus salutaire et satisfaisant !

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Mais si l’histoire de Raiponce est prenante et si elle se suit avec autant d’intérêt, c’est aussi grâce à l’univers mis en place. Une composante essentielle pour un conte de fées, respectée à la lettre par Byron Howard et Nathan Greno. Même si le film s’avère très moderne dans son approche du genre, cela n’empêche en rien que Raiponce sait proposer à tout instant un univers enchanteur et particulièrement attractif. L’histoire développe ainsi un monde intéressant à plus d’un titre, puisque ce dernier réussi un pari très difficile : respecter à la perfection l’univers du conte servant de base (principalement la tour où Raiponce est enfermée) et les codes du genre (le royaume avec un gros château, la forêt imposante …), tout en apportant sa propre patte et des idées toutes plus poétiques les unes que les autres. Avec pèle mêle, une larme de soleil, une fleur aux pouvoirs magiques, des cheveux tous aussi enchantés … Le point d’orgue de cet imaginaire basé principalement sur la nature reste malgré tout les fameuses étoiles qui obsèdent Raiponce, dans une scène sur l’eau renversante d’inventivité et de poésie. On n’avait pas connu un univers Disney « princesse » aussi inspiré et inspirant pour le public depuis La Belle et la Bête ! L’immersion est par ailleurs renforcée par des décors basés sur le parc à thème Fantasyland très détaillés, et eux aussi très inspirés. Que ce soit la tour de Raiponce, le bar des brigands, la forêt ou encore le royaume en lui même, chaque espace a été pensé au millimètre près pour rendre l’ensemble plus crédible (en dépit de son aspect fantaisiste dû au genre). Dès lors, il devient très difficile de ne pas rentrer dans le film et son ambiance.

L’ambiance générale du film compte parmi ses plus grandes forces sur le plan scénaristique, avec un cocktail détonnant entre traditionalisme Disney et modernité. Entraperçu dans La Princesse et la Grenouille avec un résultat on ne peut plus convaincant, ce mélange fait encore une fois des merveilles dans le 50eme « Grand Classique » Disney, en allant même beaucoup plus loin que son prédécesseur. Le studio, à l’inverse de Dreamworks, a parfaitement compris qu’il était possible d’user d’une touche de modernité dans l’ambiance d’un film sans tomber dans les anachronismes et la culture populaire qui n’a plus rien à voir avec le récit initial, coupant dès lors l’immersion du public. Ainsi, Raiponce est dans la parfaite continuité des autres contes de fées Disney, avec sa princesse, sa magie, son humour, son ambiance enchanteresse malgré quelques moments sombres (comme dans tout conte qui se respecte), tout en insufflant une touche plus contemporaine et terre à terre dans son esprit lors de moments plus posés et sérieux. Sans pour autant désenchanter l’ensemble (un film d’animation reste aussi un film pour enfants), l’histoire du film réussie à éviter certains clichés, ou du moins, à les contourner pour proposer un regard neuf et plus adulte sur un genre qui perdure depuis des décennies sur le grand écran et dont tout le monde connaît les ficelles. La portée du récit est dès lors universelle, et peut aussi bien toucher les enfants, attirés par l’aspect histoire féerique (bien réel), que les adultes, avec un ton et un fond parfois mature et émouvant d’une manière surprenante au détour de quelques scènes. Même si Raiponce n’est pas un film qui révolutionnera la formule du studio d’une façon radicale, il est très plaisant de voir que Disney réussi à rallier les deux bouts de sa politique actuelle sans difficulté : du neuf avec du « vieux ».

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Le parfait prolongement de ce mélange se trouve dans la galerie des personnages du film, qui compte déjà parmi les meilleures proposées depuis les débuts du studio. La structure reste toujours la même, avec deux personnages principaux, des seconds couteaux et un antagoniste. Raiponce n’a en aucun cas la prétention de vouloir modifier cette disposition qui a su faire ses preuves à maintes reprises. La surprise vient en réalité dans le développement des personnalités de ces mêmes personnages, ainsi que leurs caractères. C’est bien simple, jamais des personnages provenant du studio à l’origine de Mickey n’avaient étés auparavant aussi psychologiquement fouillés ! A commencer par l’héroïne éponyme, qui est loin, très loin des gentilles princesses un peu naïves qui sont rentrées dans la légende comme Blanche Neige, Ariel (La Petite Sirène) ou encore Aurore (La Belle au Bois Dormant). Raiponce est à l’image de Tiana de La Princesse et la Grenouille, une héroïne absolument moderne, et beaucoup plus courageuse que son apparence fragile et sa fausse candeur laissent supposer. Tour à tour enfantine, malicieuse, aventurière, meurtrie ou encore adulte, la belle aux cheveux magique à de la personnalité, ce qui la rend attachante dès sa première apparition en temps qu’adulte (le prologue présentant Raiponce enfant) dans le morceau When Will my Life Begin (et ses reprises), exemple idéal pour saisir la personnalité du personnage dans toute sa grandeur. Le complément masculin à Raiponce n’est pas en reste, puisque Flynn Rider propose lui aussi une vision très différente du prince charmant Disney : c’est un voleur ! Pire que cela, ce bandit qui n’a de charmant que la prétention est opportuniste, égoïste, menteur, immature, et on en passe des défauts ! Comme dans La Princesse et la Grenouille avec l’arrogant (mais dans le fond très humain) Prince Naveen, Disney continue son exploration du prince charmant du 21eme siècle par le biais de Flynn Rider. Oublier Aladdin, le Prince Philippe et consorts … Raiponce détient tout simplement le meilleur héros du studio depuis sa création ! Tout en restant fidèle à ses principes (une histoire d’amour n’est jamais bien loin …), le studio détruit son image de marque avec ce binôme de choc, proposant ni plus ni moins que l’un des plus beaux couples Disney de toute l’histoire du studio, aussi bien en terme de character design qu’en terme d’osmose et d’intérêt !

Les seconds couteaux ne sont pas en reste, et comme souvent, il est assuré que beaucoup de spectateurs se souviendront d’eux à la sortie du film. Byron Howard et Nathan Greno ont parfaitement compris l’erreur réalisée avec La Ferme se Rebelle et ses personnages secondaires trop nombreux et pratiquement tous inutiles (ou dans le « meilleur » des cas, sous développés), et le nombre de « sidekicks » de Raiponce se réduit à 2, un par personnage principal. Celui de Raiponce est un caméléon nommé Pascal, et constitue peut être la seule déception du casting. Disposant d’un character design efficace rendant le personnage immédiatement attachant, et de quelques gags bien sentis, le personnage marque surtout paradoxalement par sa quasi absence d’intérêt dramatique. On sent que le personnage a été pensé pour amener d’abord de l’humour dans l’histoire, et ce n’est qu’à la toute fin que Pascal trouvera son utilité … le temps de quelque secondes ! Soit tout l’inverse de Maximus, second partenaire des héros et ennemi juré de Flynn Rider qui amènera entre autres le héros dans la situation qu’on lui connaît. Cheval du chef de la garde royale, l’étalon n’a qu’une idée en tête : arrêter le voleur en question, et ce par tous les moyens. Idiot au grand cœur, Maximus est un personnage hilarant, disposant de mimiques irrésistibles et de situations cocasses d’une rare justesse à chaque apparition. Véritable source comique du film, il marque de son sabot le panthéon des personnages secondaires de Disney pour toujours. On en redemanderait presque ! Deux seconds couteaux plus traditionnels dans leurs caractères donc, mais néanmoins réussis ; qui se voient complétés par une bande de brigands aussi dangereux que drolatiques, et le couple des parents de Raiponce, peut être la véritable surprise des personnages secondaires. En une scène et par un regard, le couple réussi à prendre au cœur le spectateur d’une émotion inattendue. Une simplicité que l’on ne connaissait pas au studio !

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Mais la palme du meilleur personnage revient d’une manière assez surprenante au méchant de l’histoire, à la méchante pour être exact : Mère Gothel. Un excellent Disney est un Disney qui dispose d’un méchant de qualité, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la méchante de Raiponce est une énorme réussite sur bien des aspects. Monstre de charisme, la diabolique sorcière résulte d’un mélange improbable mais terriblement efficace entre la folie hystérique et théâtrale de Yzma dans Kuzco – L’Empereur Mégalo, la complexité psychologique de Frollo dans Le Bossu de Notre Dame et enfin la méchanceté absolue de la Reine dans Blanche Neige et les Sept Nains. Mère Gothel est une manipulatrice hypocrite qui ne pense qu’à une chose : la jeunesse éternelle. Une volonté qui change des traditionnels méchants de la galerie Disney voulant absolument dominer le monde ou devenir riches pour des prétextes aussi divers que peu fouillés (voir inexistants). Ce parti pris de changer permet d’aborder un sujet brûlant de l’actualité, celui de la société basée sur l’apparence. La modernité de Gothel ne s’arrête pas là, puisque le personnage permet d’aborder la question de la maternité surprotectrice, la relation mère / fille actuelle … Le personnage est très riche en interprétations, si bien qu’il serait très difficile de toutes les mentionnées sans dévoiler toute l’intrigue. Sa personnalité fouillée et complexe est complétée par un véritable machiavélisme qui renvoie enfin au temps où les méchants Disney étaient menaçants au possible au point de faire froid dans le dos. Cela n’empêche pourtant en rien Mère Gothel de devenir un personnage attachant et compréhensible dans ses intentions, renforçant sa personnalité complexe. Et lorsque le terrible secret de Gothel est dévoilé aux yeux du public (au détour d’une scène qu’il ne sera pas prêt d’oublier d’ici tôt), tout est entièrement remis en perspective en ce qui concerne ce personnage, permettant de faire rentrer la fourbe magicienne dans le top des méchants Disney avec une aisance désarmante en tant que méchante la plus sombre. Même si Maléfique reste la meilleure antagoniste des 50 films d’animation « Grand Classique », Mère Gothel prouve comme le Dr. Facilier dans La Princesse et la Grenouille que les grands méchants sont de retour, et avec eux une richesse inespérée pour un film d’animation Disney. A l’image de l’ensemble du casting de Raiponce, moderne tout en restant attaché à la tradition du studio.

Tous ces personnages ainsi que l’approche moderne du conte des frères Grimm permettent à Raiponce de proposer au spectateur un fond plus riche que la moyenne des productions Disney. Même si fondamentalement, celui-ci reste le même que les autres, il se révèle au final mieux traité. Premièrement car Byron Howard et Nathan Greno évitent le moralisateur à tout prix, ce qui évite de faire passer le message du film avec la finesse d’un pachyderme comme dans L’Âge de Glace 3 – Le Temps des Dinosaures. Le divertissement prime avant tout, et c’est au détour de répliques, de regards ou de symboles que les thèmes et la morale du film se dévoilent. Que ce soit l’enfant venu voir le nouveau Disney ou l’adulte fan d’animation, chacun y trouvera son compte, avec un conte fin à plus d’un niveau et qui ne prend jamais le spectateur pour une imbécile ni pour un porte monnaie ambulant sous prétexte d’un nouveau Disney. Le message principal de Raiponce demeure donc le même que les autres productions du studio, soit un appel à la tolérance et à la différence, en plus d’une belle leçon d’entraide et d’amitié (voir au-delà). Mais le film d’animation en question évoque surtout avec justesse d’autres aspects de la société, et ce d’une manière parfois surprenante compte tenu de la portée tous publics du film.

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Après la critique de la sur-technologie de Bienvenue chez les Robinson, le brûlot sur la place de la télé réalité dans Volt – Star Malgré Lui et la contestation du système capitaliste dans La Princesse et la Grenouille, Raiponce pose un nouveau constat sur l’Amérique moderne, et interroge de manière subtile la jeunesse américaine sur sa condition de vie. Le film sonne dès lors comme une ode à la liberté individuelle et non-conformiste, la princesse Raiponce devant se détacher coûte que coûte de Mère Gothel, symbole fort d’une éducation castratrice et archaïque qui n’accepte pas le changement ni sa condition, préférant rentrer dans une forme de dépendance à une chevelure magique / produits esthétiques poussant à la consommation abusive et à la perte d’humanité. Mais ce n’est pas tout, puisque Raiponce, c’est dans un même temps une évocation avec justesse du passage à l’âge adulte (comme un certain Kuzco, tout aussi juste derrière sa façade de grosse farce), de la quête de soi même, de la paranoïa actuelle, de la société matérialiste prônant la jeunesse, du respect de la nature, de l’acceptation de la vieillesse, de la place moderne de la femme, de la mort … Le programme semble de cette manière assez chargé et indigeste, mais les prismes mis en place sont suffisamment riches en interprétations pour que chacun puisse le voir à sa façon, que l’on est 7 ou 77 ans. Ce constat sonne comme une bouffée d’air frais après une vague de films tel que La Planète au Trésor, Frère des Ours, La Ferme se Rebelle ou encore Chicken Little, qui avaient perdus la finesse et la richesse qui caractérisaient pourtant Disney il fut un temps. Ce renouveau se retrouve dans les thématiques, qui parviennent encore une fois à lier du neuf avec de l’ancien de manière brillante. Sous l’impulsion de John Lasseter, associé à la modernité de ses deux réalisateurs, Raiponce réussit à transcender littéralement le postulat de (et du) simple conte pour enfants pour aller vers des cimes d’intelligence qui tutoient à plusieurs reprises le travail effectué par Pixar, aussi bien dans les thèmes abordés que dans la manière de procédé.

Le spectacle est donc dans sa teneur particulièrement déconcertant d’originalité (et dans une certaine mesure, d’audace), ce qui en soit est une bonne chose. Mais le paradoxe de Raiponce est tel que cette dernière peut être facilement remise en cause, devenant aux yeux de beaucoup un défaut à l’encontre de l’œuvre. Certes, le ton global est résolument moderne, les personnages sont contemporains à la société du 21eme siècle dans leurs personnalités malgré une évolution dans un cadre médiéval et fantastique, et le message porte une constatation libre d’interprétation sur le monde d’aujourd’hui. Malgré toutes ces nuances, la formule Disney reste totalement inchangée, et ceux qui s’attendaient à une révolution absolue seront un poil déçu : si Raiponce ose quelques éléments qui rappelleront des souvenirs aux spectateurs de La Princesse et la Grenouille (non sans déplaisir), on ne peut pas échapper ni au rythme d’un conte de fées Disney (qui suit à la lettre le développement du schéma narratif d’un conte), ni aux personnages totalement opposés au départ qui se réunissent, ni aux seconds couteaux qui apportent de l’humour avant tout, et ainsi de suite … La formule est la même que celle appliquée depuis Blanche Neige et les Sept Nains, et cela met en évidence un paradoxe qui se retrouve à mainte reprises dans le film : faire du neuf avec du vieux sans trop changer les choses. On sent que l’aventure a été pensée pour faire plaisir aux fans de la première heure (conte, film de princesses, etc.), tout en essayant de dépoussiérer le mythe fondateur de manière moderne pour un autre public. Le jonglage est risqué, mais l’intention est louable, compréhensible et particulièrement réussie dans le cas présent. Cependant, beaucoup s’arrêteront à l’aspect nouveau Disney sans originalité. Rappelons que Disney sort d’une passe difficile avec un bilan des années 2000 catastrophique et une perte d’identité propre avec des films comme Lilo et Stitch ou La Planète au Trésor. La volonté première de John Lasseter est de refaire des Disney à l’ancienne, tout en apportant du cœur et de la modernité à l’ensemble. Ceci peut sonner aux oreilles de certains comme un prétexte pour masquer un éventuel défaut et un manque sérieux d’ambitions et d’originalité, mais ce n’est en aucun cas le but. La réalité est tout autre : la note d’intention est respectée à la lettre, et qui plus est, le résultat n’a rien de révolutionnaire, mais que demander de plus, si ce n’est un travail bien fait, ce qui est le cas ici présent ?

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Ce paradoxe à double tranchant se retrouve aussi dans le rythme du film. Si le rythme de l’histoire est dans la continuité des autres films d’animation Disney avec un dosage équilibré entre action, humour et émotion, Raiponce propose une approche rythmique du conte typique à la Disney assez particulière. En effet, à l’inverse de films comme La Ferme se Rebelle ou Chicken Little qui allaient à 100 à l’heure dans l’histoire compte tenu de la courte durée des films, au profit de l’émotion et de l’intérêt global (alors que des chefs d’œuvre comme La Belle au Bois Dormant ou Alice au Pays des Merveilles arrivaient à se développer longuement avec la même durée) ; le film de Byron Howard et Nathan Greno prend son temps, beaucoup même. Ce qui n’est pas pour déplaire. Car la majorité de l’œuvre est composée de dialogues et de discutions entre les personnages, à l’image de la séquence de la rencontre verbale entre Flynn et Raiponce pour la première fois qui occupe presque une dizaine de minutes dans le long métrage. Le caractère de l’histoire originale, censée se passer à l’exception du début et de la fin dans les environs de la tour, ne permet pas beaucoup de liberté dans l’espace. D’où a priori l’absence toute relative d’action. Pourtant, même après avoir quitter cette sinistre prison au bout de 20 minutes de film, les deux héros continueront avant tout de parler, au détriment de moins d’action. C’est pourquoi le final, aussi intense soit il, donne l’impression d’aller trop vite après une heure et quelques basée avant tout sur les relations entre les personnages au goût de certains. Pourtant, la véritable et grande force du rythme de Raiponce se trouve là : quitte à lasser une partie du jeune public, le film prend son temps de développer les personnalités de chacun, d’où des personnages fouillés et attachants. L’intensité émotionnelle du climax n’en devient dès lors que plus forte. Autre fait surprenant, les dialogues sont de qualité et biens écrits, ce qui peut paraître surprenant compte tenu des scénarios d’anciens films Disney qui ont rarement brillés pour leur qualité d’écriture scénaristique en terme de dialogues, surtout en ce qui concerne leur profondeur. Ce qui n’est pas le cas de Raiponce. En plus de ces dialogues porteurs de modernité dans le projet, le film n’oublie pas son lot d’action, avec deux / trois scènes plus mouvementées, dont deux particulièrement épiques.

Comme le veut le mélange action / émotion / humour, l’humour est aussi de la partie, et ce dernier aura fait couler beaucoup d’encre lors de la promotion du film avant même sa sortie. Les bandes-annonces du film laissaient sous entendre un humour parodique, proche de la relecture des contes de fées à la Shrek. L’humour de Raiponce est tout autre, se révélant moins catastrophique que beaucoup de productions Dreamworks comme craint, mais surtout, beaucoup plus subtil et varié ! A l’image des films de Pixar, il y a de l’humour pour tous dans Raiponce : un humour moderne (les tentatives de séduction de Flynn), de répétition (les avis de recherche), visuel (les gags avec Pascal ou Maximus), classique (jeux de mots, répliques clés …), mais parfois même absurde (voir un duel entre Flynn avec une poile à frire et Maximus avec une épée est assez irrésistible, sans parler des brigands de la taverne) ou encore cynique (les piques de Mère Gothel à l’égard de Raiponce sont savoureuses). Encore une fois, Disney (comme Pixar) a compris contrairement à la concurrence qu’un humour très référentiel et parodique n’est pas la clé d’un humour efficace. Cette optique donne naissance à un mariage homogène et efficace entre des styles d’humour qui correspondront à tous, et qui fera rire ou sourire au moins une fois durant la durée du long métrage. De nouveau, le travail de modernisation de la recette du studio fonctionne à merveille, et l’humour souvent actuel s’avère non seulement savoureux et particulièrement bienvenu, mais il n’empiète jamais l’histoire au profit de l’émotion. Car l’humour n’est pas la mécanique du film, au contraire, comme le souhaitait John Lasseter, il s’agit du cœur avant tout. Les craintes étaient donc infondées : même si le Disney le plus drôle reste Kuzco – L’Empereur Mégalo, l’humour de Raiponce n’est pas lourd, il est fin, juste et toujours bien placé pour ne jamais lasser le public.

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Un autre aspect moderne de Raiponce qui aura fait beaucoup parler de lui dans la communauté des fans se trouve dans la technique d’animation employée. Le 50eme film d’animation dit « Grand Classique » est un événement en soi sur le plan technique, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que du premier conte de fées Disney en image de synthèses ! Un choix qui aura affolé les puristes de Blanche Neige et les Sept Nains, Cendrillon ou encore La Petite Sirène, jugeant l’acte comme un affront. Encore une fois, le résultat final à l’écran démontre qu’il y a eu plus de peur que de mal : Raiponce est visuellement magnifique. Et ce aussi bien en terme de technique que d’animation en elle-même. Si la patte visuelle du film est aussi particulière, c’est car Glen Keane, le dieu vivant de l’animation traditionnelle chez Disney, est derrière le character design (très réussi, sans aucune exception) et l’animation globale du projet. L’animateur aura développé avec son équipe lors de la conception du projet quant il était encore dans ses mains une technique d’animation en 3D qui permet de retrouver toute la fluidité et la complexité de l’animation traditionnelle … ainsi que la patte Disney ! Le résultat est bluffant, tant le passage entre les deux techniques semble invisible au-delà de l’aspect en relief des personnages et des décors. La 3D est un modèle de perfection en ce qui concerne la fluidité des mouvements, l’expressivité des personnages (mention spéciale à Mère Gothel, qui égale Yzma en frénésie dans le mouvement), pouvant sans aucune difficulté rivalisée avec l’animation des humains dans Toy Story 3. Même si Raiponce n’atteint pas le niveau de photo réalisme du film de Pixar en question (ce résultat n’ayant jamais été désiré par Keane), la finition des textures animées laisse admiratif, particulièrement en ce qui concerne la coiffure de Raiponce et de Mère Gothel, véritables modèles d’animation dans les détails et la finition pour les années à venir. La sensation ressentie face à un spectacle d’une telle beauté plastique est très particulière, et Disney avec ses essais plus ou moins réussis comme Chicken Little ou Volt – Star Malgré Lui ne nous avaient pas habitués à un tel degré d’excellence en matière de 3D. Impossible après vision d’imaginer Raiponce autrement qu’en images de synthèse, tant le travail de l’équipe d’animation relève de la prouesse visuelle ! C’est bien simple, le film se pose instantanément comme une référence technique !

La mise en scène de Raiponce subit elle aussi un traitement tout a fait honorable, avec des plans léchés et inspirés à plus d’une reprise. Tout est peaufiné dans les moindres détails, à commencer par la lumière, qui joue un rôle majeur dans l’histoire à plusieurs reprises d’où une opposition entre les zones éclairées et les zones d’ombre de l’image très prononcée. Le paroxysme du jeu sur la lumière s’incarnera à deux reprises : pour la lumière dans le morceau I See the Light, et pour l’ombre dans la première version de Mother Knows Best. Ces deux scènes sont par ailleurs les plus inspirées dans le choix des plans : la première joue la carte de la sobriété absolue pour laisser place à de l’émotion romantique brute (et diablement efficace), tandis que la deuxième s’amuse totalement et maîtrise à la perfection les possibilités du noir ainsi que celles du genre de l’animation pour livrer un résultat détonnant, théâtral à l’image de sa perfide interprète, mais surtout doté de véritables idées de mise en scène à la minute. Les autres scènes du film ne sont pas en reste, avec entre autre une scène d’action centrale qui pourrait sans difficulté rivalisée avec celles des Indiana Jones dans la mise en scène, ou bien des numéros musicaux efficaces quoique un peu plus classiques que les deux cités précédemment dans leur montage. Un montage général par ailleurs très réussi, et qui sait placer le plan juste quant il faut pour intensifier l’émotion ressentie durant le film.

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Le soin accordé à la mise en scène n’est finalement pas surprenant, car Raiponce est après Volt – Star Malgré Lui le second Disney à être proposé en Disney Digital 3D dans les salles équipées ! La 3D Relief devait donc se sentir dans la mise en scène, et par chance, le sujet se prête avec son immense tour à la technique sans difficultés. La politique d’animation de John Lasseter à encore frappée sur Raiponce pour le plus grand bien du film, puisqu’à l’inverse des 3 / 4 des films d’animation en 3D Relief (L’Âge de Glace 3, Shrek 4, Le Voyage Extraordinaire de Samy …), le film de Disney sait utiliser la technique avec justesse, en ne proposant « qu’une » profondeur de champ très prononcée, et qui varie en fonction de l’échelle des plans et de l’intention exprimée par la scène. Ainsi, la profondeur de champ se révèle véritablement hallucinante lors de la découverte de la tour ou lors d’un plan en vue quasi subjective assez furtif de la fenêtre de la tour vers en bas afin de magnifier la grandeur du lieu et de l’événement ; tandis que cette même profondeur se resserre lors des scènes dramatiques ou plus intenses en terme d’émotion. La meilleure utilisation du format se trouve par ailleurs dans la chanson I See the Light, avec un jeu sur trois plans à la fois particulièrement réussi sans être gadget. Une véritable recherche artistique a été effectuée par l’équipe de Disney pour immerger le spectateur dans l’univers du film, et le pari est largement réussi. Car si le scénario propose un univers fort attractif et enchanteur, la 3D Relief permet justement de mettre du relief à ce dernier et de le rendre plus vivant au public. Le ressenti pour les personnages est dès lors renforcé, et Raiponce a le mérite d’éviter le moindre effet en relief gadget qui aurait pu couper le lien entre le spectateur et le film. Une véritable fenêtre vers un monde magique s’ouvre avec la 3D Relief de Raiponce, proposant par conséquent l’une de ses meilleures utilisations à l’heure actuelle !

Si le nom prestigieux de Glen Keane est associé au projet pour l’animation, un autre grand nom de l’histoire de Disney se retrouve sur Raiponce pour le plus grand plaisir des fans : celui de Alan Menken à la musique, le compositeur culte des musiques de La Petite Sirène, Aladdin, La Belle et la Bête ou encore Le Bossu de Notre Dame ! On avait laissé le compositeur sur une composition passable avec La Ferme se Rebelle et un score plutôt bon avec Il Etait une Fois, le retour du géant se devait pour l’événement anniversaire de Disney être à la hauteur des cimes musicales qu’il composa dans les années 90, permettant au studio de renaître aux yeux du public. A l’image du travail de Glen Keane sur le film, celui de Menken sur Raiponce ne déçoit nullement, et force au respect tant la patte du compositeur fonctionne toujours autant. L’ambiance musicale du film est très particulière, variant entre le pur style des chansons Disney (I See the Light, I’ve Got a Dream …), celui de Broadway (Mother Knows Best) ou bien une musicalité résolument plus proche de la musique pop rock des années 60 (la première version de When Will My Life Begin). Sans compter des reprises toutes plus efficaces les unes que les autres, dont une de Mother Knows Best puissante au possible. Le score en lui-même reste dans la lignée des précédentes compositions de Menken, avec des compositions instrumentales tout à fait réussies elles aussi, soulignant avec justesse l’action présente à l’écran sans se faire trop voyante. Il va sans dire que comme ses meilleures compositions, certains thèmes resteront à l’image de beaucoup de chansons du film dans la tête des spectateurs. Un petit bémol est tout de même à signaler quant à la qualité des chansons, et ce uniquement en VF : les paroles traduites en français sont beaucoup moins subtiles et riches en interprétations que la VO, qui offre par exemple avec I See the Light des paroles à triple sens en Anglais uniquement. La traduction des titres en VF détruit même le sens de certaines chansons, comme la reprise de Mother Knows Best, qui à cause de sa traduction française (N’Ecoute que Moi) passe à côté de la subtilité de la reprise. Dommage.

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Enfin, comment terminer un avis sur un film d’animation sans aborder un point essentiel dans le projet : le doublage. Composé en VO de doubleurs assez peu connus (Mandy Moore pour Raiponce, Zachary Levi pour Flynn et Donna Murphy en Mère Gothel), le casting vocal en VF du film voit trois célébrités se partager l’affiche : Maéva Méline (Mozart, l’Opéra Rock), Romain Duris (L’Arnacoeur) et Isabelle Adjani (La Journée de la Jupe). Ce casting vocal à priori 3 étoiles de Raiponce confirme la tendance inaugurée avec Volt – Star Malgré Lui et perdurée avec La Princesse et la Grenouille : le doublage français gagne en prestige ce qu’il perd en qualité. Car les noms ne font pas tout, et bien souvent, les voix françaises du film sont à côté du ton juste, rendant parfois l’écoute assez désagréable. Maéva Méline arrive à doubler correctement Raiponce dans ses moments de pure naïveté, mais quant il s’agit de devenir plus sérieuse et mature, le résultat est très inégal, au même titre que Romain Duris dont la voix colle souvent très mal au tempérament baroudeur et tombeur de Flynn. Seule Isabelle Adjani s’en sort avec le plus d’honneurs dans cette affaire, avec un doublage de Mère Gothel particulièrement réussi lors des moments les plus théâtraux du personnage. Un bémol reste à poser sur sa prestation malgré tout, quant le personnage passe à un ton plus agressif et perfide, la voix de l’actrice restant trop dans l’exagération et l’aigu, faisant retomber de temps à autre la menace incarnée pourtant à la perfection par Donna Murphy en VO. La constatation pour les chansons est la même : un doublage plutôt correct, mais très inégal à mainte reprises. La vision de la VO est par conséquent largement conseillée pour profiter pleinement de l’intensité émotionnelle du film, et vivre l’histoire dans le ton juste de manière continue.

Au final, la publicité était donc encore une fois mensongère, et le résultat au-delà des espérances : Raiponce, le 50eme « Grand Classique » des studios Disney est une très grande réussite ! En adaptant l’un des plus célèbres contes de l’histoire de la littérature, Byron Howard et Nathan Greno arrivent à relancer la machine d’un studio en perte de vitesse depuis quelques années avec brio. Et ce grâce à un scénario particulièrement travaillé, livrant un contenu à la fois respectueux de l’héritage Disney et très moderne dans son approche du mythe de la demoiselle aux cheveux longs. De cette approche découle une histoire contemporaine dans ses thématiques et riche en émotions, des personnages haut en couleurs, attachants et profonds ; mais aussi un univers poétique, une ambiance magique, un rythme soutenu, une belle morale, une dose d’originalité, de l’humour efficace et pour tous … La réussite ne s’arrête pas là, et s’étend aussi sur le plan technique avec une animation en images de synthèse renversante de beauté, et qui n’a rien à enviée à Pixar. Le tout sublimé par une mise en scène en 3D Relief inspirée et une partition mémorable de Alan Menken. Soit tous les ingrédients réunis pour former un Disney de grand cru, ce qu’est assurément Raiponce. Un meilleur doublage français aurait rendu le résultat parfait. Mais qu’importe la langue, ou même le manque relatif d’originalité du projet, le résultat reste le même : Raiponce signe après La Princesse et la Grenouille un nouveau classique instantané, et le grand retour du studio à l’origine du film d’animation sur le devant de la scène ! Le charme d’antan opère totalement de nouveau, faisant de Raiponce le meilleur divertissement familial de Noël 2010, mais aussi l’un des meilleurs films de ce même année !

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Les +

Une relecture contemporaine et intelligente du conte de Raiponce
Le mélange entre tradition Disney et modernité
Des personnages fouillés et charismatiques
Un univers riche en poésie et immersif
La morale est juste et les thèmes abordés riches en interprétations
De l’humour fin et pour tous les goûts
Un rythme soutenu entre action, émotions, humour et réflexion
L’animation est magnifique au point d’égaler Pixar
De la 3D Relief utile au récit et sans effets gadget
Une partition de Alan Menken de haute volée
Le grand retour de Disney est confirmé

Les –

Un doublage français en demi teinte
Les paroles des chansons en français sont moins subtiles

9 / 10 

Critique rédigée par Mémé le 22 / 11 / 10.
Raiponce à été vu une seule fois en VF + 3D Relief lors de l’écriture de cet article.
Merci de respecter le travail effectué en ne copiant pas cet article sans autorisation.

22 novembre 2010

Fiche Film "Raiponce"

Raiponce_Titre

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Fiche_Technique_Titre

Date de sortie Cinéma Française : 1er Décembre 2010

Date de sortie Cinéma Américaine : 24 Novembre 2010

Réalisateurs : Byron Howard et Nathan Greno

Avec les voix de : Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy … (VO) ; Maeva Méline, Romain Duris, Isabelle Adjani ... (VF)

Durée : 1h41

Genre : Film d'animation

Film américain

Année de production : 2010

Distribution :
Walt Disney Studios Motion Pictures France

Budget : 80 millions de dollars

Producteurs : Roy Conli, John Lasseter (Producteur Exécutif), Glen Keane (Producteur Exécutif) et Phillip Lofaro (Producteur Exécutif)

Scénariste : Dan Fogelman

Compositeur : Alan Menken

D'après : le conte des frères Grimm, "Raiponce"

Titre Original : Tangled

Tous publics 

Raiponce est projeté en 3D Relief dans les salles équipées. Existe aussi en format 35mm.

Synopsis_Titre

Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand … C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs.

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Critique disponible (Rédigée par Mémé)

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20 novembre 2010

[Dossier] Bakuman : Du manga à l'anime

Bakuman

     Bakuman est le nouveau manga à succès en France et au Japon, tout droit venu du célèbre Weekly Shônen Jump. Pourquoi est-il si populaire ? Décryptage.

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Les deux héros, Mashiro (le dessinateur) et Takagi (le scénariste).

 Pour commencer, il faut savoir que Bakuman est un peu un succès programmé. D’un côté, un duo d’auteurs qui à la côte, Ohba et Obata qui ont signés le best-seller Death Note, véritable succès mondial, et de l’autre, on a une histoire qui surfe sur la tendance du moment : les mangas sur le monde des mangas, sur les mangakas. Car oui, pour nous français, ce genre de manga est assez inédit (il y a tout de même l’Apprenti Mangaka d’Akira Toriyama étant déjà sorti avant), mais il y en a au moins une dizaine sur le sujet au Japon (et encore, je suis gentil). Mais Bakuman se détache de la masse puisque c’est le seul qui parle du Weekly Shônen Jump (WSJ), logique en même temps, il est publié dedans.

 Bref, quelle est l’histoire de ce manga ? Et bien c’est très simple, c’est l’histoire de Mashiro "Saiko" Moritaka, le neveu d’un mangaka décédé qui n’arrivait plus à percer en fin de vie et qui est mort de surmenage. Le jeune collégien va être amené à devenir mangaka lui aussi avec l’aide de son camarade Takagi "Shujin" Akito tout ça à cause d’un cahier oublié en cours dans lequel il avait dessiné celle qu’il aime depuis la primaire, Azuki Miho. D’ailleurs, il va être amené, le soir même, à lui avouer à son amour et il vont alors faire une promesse soit disant romantique et pure : ne pas se voir jusqu’à ce qu’ils réussissent leurs rêves (avoir un manga dessiné par Mashiro qui soit adapté en anime et dont l’héroïne serait doublée par Azuki), et à ce moment là, ils se marieront, alors qu’au final, ils se connaîtront à peine, mais c’est pas grave, puisqu’on vous dit que c’est pur et romantique. On va donc suivre l’incroyable ascension de Mashiro et Takagi dans le monde du manga et du WSJ.

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Un exemple de couverture du manga, en version Japonaise. La version française est assez proche. Sur cette image, on voit Azuki en train de doubler.

 Vous l’aurez compris, l’intérêt du manga n’est pas vraiment son histoire romantique gnangnan, cul-cul, guimauve, où l’on vous rabat les oreilles à coups d’amour pur, de romantisme etc. Ohba ne savait déjà pas écrire les personnages féminins dans Death Note (où les femmes sont des gros outils entre les mains des protagonistes principaux et où Misa Misa sert juste de potiche fan service), et bien là, ça ne s’arrange pas vraiment, et pourtant elles ont bien plus d’importance. En fait c’est bien simple, n’importe quel personnage féminin dans ce manga est l’amoureuse ou l’objet des désirs d’un autre... Si il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de personnages féminins dans Bakuman, c’est aussi simple que ça. Et malheureusement comme d’habitude, les personnages féminins sont toujours inférieures, faibles et serviles (en fait, surtout Miyoshi, les autres ont déjà un peu plus de caractère, ouf). On pourra rajouter à ça le fait qu’Obata leur donne à toute le même modèle de visage de poupée mignonne "kawaï".

 Assez parlé de ça, intéressons nous plutôt à ce qui rend Bakuman si populaire... Et bien c’est sûrement son côté "How to make a manga" assez développé. Imaginez un peu l’aubaine pour nous lecteurs français, tout le processus de création d’un manga est décortiqué dans cette série, sans que ça soit pour autant lourd car les explications sont toujours bien intégrées (c’était d’ailleurs déjà le cas dans Death Note). On découvre aussi les coulisses du monde de l’édition, avec de nombreux détails sur le quotidien de la rédaction du WSJ qui dévoile de nombreux secrets. Alors, certes, comme c’est un manga paraissant dans ce magazine, le magazine de prépublication est un peu encensé dedans (par exemple : les héros n’admettent jamais l’idée d’aller dessiner autre part, au pire il l’a suggère, mais c’est vraiment temporaire, le WSJ est considéré ici comme le sacré Graal), mais on a, fort heureusement, le droit à quelques critiques qui permettent de relativiser un peu et de rendre ça un peu plus crédible.

 Le manga en général est lui aussi vu d’une certaine façon dans Bakuman, dans ce manga, ce qu’il faut ce n’est pas une œuvre solide, de qualité, qui va jusqu’au bout de son art, mais plutôt une œuvre populaire, qui se vend, construit autour d’une idée de base qui forme le filon sur lequel on tire jusqu’à plus soif. C’est donc une vision assez spéciale, qui s’explique peut-être pour le bon fonctionnement de l’intrigue, mais on ne peut s’empêcher de rester dubitatif... Il y a tout de même un personnage qui apparaît dans les derniers volumes pour faire ressortir le côté artistique des mangas (même si c’est juste un perso à gag).

 La partie vraiment "didacticiel" du manga s’étend environ sur les 5 premiers volumes et les rend indubitablement passionnant, et alors qu’on pourrait croire que le manga s’essoufflerait après ça, et bien pas tant que ça, Ohba arrive à créer régulièrement de nouvelles intrigues, de nouveaux petits arcs, qui relancent l’intérêt du manga et qui se révèlent passionnants à suivre, grâce à une narration toujours très efficace de la part des deux auteurs, qui arrivent à rendre agréable la lecture de 18 tartines de textes par planches (et pour ceux qui trouvent que ça fait beaucoup, allez lire certaines pages de Tintin et on en reparle) et à garder toujours un bon suspense.

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Takagi et Mashiro dans leur atelier. C'est la seule image issue du manga (hors pages couleurs) de ce dossier, profitez.

 Ce qui rend aussi Bakuman si efficace, ce sont ses personnages forts, haut en couleurs... Car si les personnages féminins sont nuls, certains personnages masculins, au contraire, sont géniaux. Vous vous souvenez des ultra charismatique L et Light dans Death Note ? Et bien ils trouvent leur relais avec des personnages comme Niizuma Eiji (sa place de 1er au concours de popularité des personnages n’est pas un hasard), Fukuda, Hattori ou le burlesque Hiramaru. Eiji est un de ces personnages bizarres dont seul le duo Obha/Obata à le secret : dégaine bizarre, habillé d’un vieux pyjama, gestuelle étrange et pourtant attachant (enfin surtout par la suite, à sa première apparition il fait juste flipper), c’est vraiment le meilleur perso du manga et il se révèle être un excellent rival pour notre duo de héros. Fukuda est, lui aussi, un personnage bien pensé, très charismatique, grande gueule et rebelle, il a de nombreux grands moments. Hattori, lui, est un perso avec une gueule improbable (gros nez, grosses oreilles, yeux de poisson et lèvres épaisses) qui se révèle être pourtant un incroyable senseï pour nos héros, avec une sagesse et des conseils toujours bien avisés et qui font augmenter efficacement le potentiel de nos héros. C’est un peu le maître d’art martiaux de ce manga. Enfin, je cite aussi Hiramaru car ce perso a le droit à des gags absolument géniaux et tordants régulièrement, je me devais donc de le citer ici. C’est d’ailleurs l’un des personnage favori des lecteurs japonais.

 Le "maître d’art martiaux" Hattori n’est pas la seule ficelle tirée des shônen de baston qu’emprunte Bakuman. Ce qui est intéressant dans ce manga c’est qu’on en retrouve plusieurs qui sont parfaitement adaptées, comme si les personnages se battaient avec mangas plutôt qu’avec les poings. On retrouve donc du nekketsu au meilleur de sa forme : amitié exacerbé, dépassement de soi, rivalité mais aussi les entraînements éclairs et surtout... Les techniques spéciales ! Non, non, vous ne rêvez pas, les personnages de ce manga arrive à dégainer des sortes de techniques spéciales, ce qui est assez jouissif par moment.

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Eiji Niizuma, le perso le plus populaire du manga avec Mashiro (le héros) et... Hiramaru, le personnage comique !

 Parlons à présent du dessin, qui évolue tout au long du manga. Dessiné par Obata, on se retrouve au début avec un style assez "Death Note", réaliste et avec des décors très fouillé qui cède peu à peu à un style plus shônen, plus "pop", avec plus d’angles, de stylisation, de déformation et de SD, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire, surtout que cela rend les personnages plus sympathique (suffit de comparer Niizuma au début et vers le tome 10...) même si on perd quand même en contrepartie niveau décor (dans certains tomes, c’est le festival du fond blanc, c’est sur que ça dénote avec les supers arrière plan du volume 1) et c’est tout de même moins magnifique, même si on a parfois de très belles cases et de superbes illustrations couleurs.

 Au final, le manga Bakuman est un excellent manga nekketsu, qui change des mangas baston, qui prend du temps à être lu (Ohba oblige) et qui se révèle passionnant de par son intérêt didactique, ses personnages forts, sa narration exemplaire et les dessins d’Obata... Qualités qui gomment facilement les défauts de ce manga d’exception, incroyable relique pour tous ceux qui s’intéresse de près ou de loin au monde de l’édition et de la prépublication japonais.

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Une couverture assez récente du WSJ avec Bakuman en couverture.

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La couverture du prochain volume à sortir, avec le génial Fukuda en couverture !

 Quant est-il désormais de la version française ? En effet, Bakuman est édité en France chez Kana, 4 volumes parus qui coûtent chacun 6,25 € (enfin, bientôt 6,95 € avec l’augmentation des prix Kana qui va arriver dans les prochaines semaines), depuis début Juillet 2010 (soit pour la Japan Expo). Annoncé comme le blockbuster de l’année avec Black Butler (lui aussi chez Kana) à l’image de Soul Eater en 2009 ou de Fairy Tail en 2008, il a bénéficié d’une bonne campagne de promotion (surtout grâce au célèbre slogan : "Par les auteurs de Death Note") et devrait permettre de combler les pertes des nombreuses séries Kana de l’ombre (vu que Kana est passé maître de la promotion zéro pour des séries comme Muhyo et Rôji (sérieusement, vous connaissez cette série qui vient pourtant du Jump ?), Neuro, Monju et j’en passe et des meilleurs...).

 En soit l’édition est dans les standards Kana, on a le droit au onomatopées sous-titrés qui alourdissent (inutilement) la page, et a une adaptation globalement satisfaisante. Globalement, car on se demande encore pourquoi ils utilisent le terme japonais "nemus" et pas le mot "Story-board" (alors que ce dernier est couramment usité en occident et correspond à la même chose), et pourquoi ils ne veulent pas utiliser le terme "one-shot" (du coup, on a le droit à chaque fois à "histoire complète", "histoire courte")...

 Un mot aussi au niveau des bonus qui sont carrément absents des deux premiers volumes (si ce n’est une promotion des œuvres des deux auteurs et les bonus de l’édition japonaise, c’est à dire les "nemus" originaux) alors qu’il y a pleins de choses qui pouvaient être expliquer au néophyte, comme ce qu’est le Weekly Shônen Jump, ces séries phares... chose qui n’arrive que dans le volume 4, bien trop tard ! Surtout que Kana ne présente que les séries qu’ils éditent, donc oui, on a le droit à une présentation du Jump sans parler de One Piece ou Dragon Ball, il fallait oser. D’une manière générale, les œuvres édités chez les maisons d’éditions concurrentes sont traités comme les œuvres parues uniquement au Japon, c’est à dire juste le nom japonais plus ou moins traduit... Quand on compare ça avec les bonus du manga Genshiken édité chez Kurokawa ou on avait le droit à un complément de 30 pages pour expliciter toutes les références et où l’éditeur n’hésiter pas à préciser les éditions françaises des œuvres auquel le manga se référençait... Il y a donc là un faussé à combler... Mais sinon c’est une édition correcte, qui satisfera pleinement ceux qui ont déjà acquis préalablement les connaissances sur le WSJ.

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Et revoilà Eiji Niizuma, en couverture du 3e volume.

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Voilà un aperçu des characters designs de l'anime, fidèles, il faut l'avouer.

 Passons désormais à l’anime. Car oui, Bakuman est également un anime, et oui, alors que les héros espèrent encore à l’heure actuelle avoir un jour une adaptation d’une de leur séries en anime, Ohba et Obata ont déjà pu avoir le plaisir de voir Mashiro et Takagi s’animer.

 Réalisé par le studio J.C. Staff qui n'est clairement pas le plus grand studio d'animation du Japon, le parti pris de l’anime a été de rester le plus fidèle possible au manga. Ne vous attendez donc à de gros changement... Sauf un, qui lui est assez énorme. On découvre cette mauvaise blague dans l’épisode 6... Dans l’anime Bakuman, il n’y a point de Weekly Shônen Jump... Il y a le Weekly Shônen Jack ! Oui. Ils ont osé.

 Donc à part ça, comme dit ci-dessus, ça reste très fidèle, on retrouve même les plans marquants du manga, pour dire ! L’histoire est bien respectée, et les scènes rajoutées (pour que l’épisode tienne bien la durée voulue) s’intègrent bien. On appréciera en plus l’effort notable du studio pour renforcer l’univers du manga en insistant sur les différentes séries et manga que l’on rencontre au fil des épisodes. En effet, le 1er épisode s’ouvre ainsi sur un excellent opening de Superhero Legend (le manga de l’oncle de Mashiro) que l’on aurait aimé être l’opening de la série (on en reparlera plus bas), et dans l’épisode 6 on a le droit à un résumé assez détaillé du manga "Les 2 Terres" qui nous était resté assez mystérieux jusque là. Bref, des bonus très très sympa.

 Mais bon, on peut malheureusement contrebalancer cet aspect positif en parlant par exemple de l’animation assez pauvre, qui profite du fait que Bakuman soit très bavard pour se contenter d’animer à 80% des bouches et surtout pour nous montrer lors des plans larges des Takagi tous plus ratés les uns que les autres – de manière générale, les design des persos morflent dès qu’ils ne sont pas en gros plan – et des personnages qui marchent avec un balais dans le cul (sérieusement, il faut voir comment ils marchent !). Au rayon des défauts on pourra aussi citer l’opening à moitié à côté de la plaque, insistant sur l’aspect romantique du manga (du coup on a une belle chanson d’amour de boys band) avec de beaux plans fixes cache-misère.

 Au niveau sonore c’est correcte. Les voix sont bien choisies, même si certaines sont surprenantes (notamment Kaya et Hattori) et les musiques sont assez banales. Bref pour conclure sur l’anime, disons que c’est un produit dérivé de bonne facture, avec des qualités évidentes, mais comparé à des animes de qualité comme Durarara, FMA Brotherhood ou Gurren Lagann (bon d’accord, c’est des séries avec plus d’action), ça ne fait pas tout à fait le poids...

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Pour conclure, une jolie illustration couleur.

 Voilà, notre petit tout d’horizon de Bakuman est terminé. Alors certes, j’ai beaucoup craché dans la soupe, mais je tiens toutefois à rappeler que le succès de ce manga n’est pas usurpé, le duo mythique à l’origine de Death Note livre une nouvelle fois une œuvre de qualité et qui est elle aussi passionnante. On aurait tord de se priver quand on aime le nekketsu et qu’on s’intéresse de près ou de loin au monde des mangakas.

 Voir aussi : Fiche Manga Bakuman

Dossier rédigé par Arnonaud le : 19 / 11 / 10
Merci de respecter le travail effectué en ne copiant pas cet article sans autorisation.

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16 novembre 2010

[News Evenement Ciné] Oscars 2011 : Les candidats pour l'Oscar du Meilleur Film d'Animation dévoilés !

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Oscars 2011 : Les candidats pour l'Oscar du Meilleur Film d'Animation dévoilés !

Comme le veut la tradition depuis 2002, le 15 Novembre sonne le début de la compétition aux Oscars, avec l'annonce des candidats pour l'Oscar du Meilleur Film d'Animation. 2010 n'échappe pas à la règle, et c'est hier que le site officiel de l'Academy of Motion Picture Arts and Science a dévoiler sa liste. 15 films sont en compétition pour le jour J, retournant à une formule plus proche de l'originale que de celle de l'année précédente, où 20 candidats se trouvaient dans la pré sélection.

Certains films risquent cependant d'être mis à mal dans la compétition à cause de leur date de sortie, puisque The Dreams of Jinsha, L'Illusionniste, Summer Wars et Raiponce n'ont pas encore étés projetés à Los Angeles. Sans ce critère, l'élimination est sans appel. Cette donnée aura encore son importance cette année, puisque selon la règle, 3 films seront sélectionnés si le nombre de candidats s'élève entre 8 à 15 films d'animation. A partir de 16 films, le chiffre s'élève à 5.

Qu'en sera il cette année ? Réponse le 25 Janvier 2011, où le nom des sélectionnés en "finale" seront dévoilés avec la compétition officielle et entière. Par ailleurs, depuis la 82eme édition des Oscars (malgré l'exception de La Belle et la Bête), chaque film dans cette liste peut être susceptible d'être nominé dans la catégorie du Meilleur Film, comme le prouve la présence de Là Haut dans cette catégorie il y a un an. Quand à la cérémonie de cette 83eme édition, elle se tiendra le 27 Février 2011 !

Rappelons que la cérémonie des Oscars est la plus prestigieuse des cérémonies du monde du 7eme art, qu'elle a été crée en 1929 et que les fameuses statuettes en or sont décernés par l'Academy of Motion Picture Arts and Science. Nous ne manquerons pas de vous faire part des gagnants en fin Février 2011 !

PS : Le pourcentage de chance d'être définitivement nominé pour la compétition finale ainsi que les avis exprimés sont ceux de Mémé. Cet avis n'est donc en aucun cas universel, et ne découle que d'une analyse subjective de la plupart des films (ou de la tendance des critiques) et des éditions précédentes des Oscars.

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Alpha et Omega (Alpha and Omega)

Date de Sortie Cinéma Française : 20 Octobre 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 17 Septembre 2010

Réalisateurs : Anthony Bell et Ben Gluck

Avec : Justin Long, Hayden Panettiere, Christina Ricci ... (VO) ; Hugolin Chevrette, Aurélie Morgane, Eloisa Cervantes ... (VF)

Durée : 1h28

Film américain

Pourcentage de chance : 0%

Malgré un casting vocal en Version Originale qui vaut son petit pesant d'or (Justin Long, Hayden Panettiere, Christina Ricci, Danny Glover et Dennis Hopper dans un même film !), à l'inverse d'une Version Française dénuée de doubleurs célèbres ; Alpha et Oméga n'a aucune chance de figurer dans la liste finale des Oscars, et ce pour de nombreuses raisons. Entre une animation guère convaincante, des effets 3D Relief gadgets, une histoire qui semble tout sauf originale dans le fond ou un humour lourd, les critiques sont loin de louer le film, et ce partout dans le monde. Certains vont même jusqu'à parler d'opportunisme vis à vis de l'effet de mode de la 3D Relief, tandis qu'une majorité surligne l'absence totale d'originalité, de fraicheur et de volonté de faire quelque chose de neuf. La Cérémonie n'étant pas pour récompenser le mercantile mais l'artistique, cela réduit fortement les chances. La popularité du film auprès du public ainsi que le quasi anonymat de ses créateurs n'est pour finir pas non plus à l'avantage du film. Sa présence au sein de la compétition finale serait une bien curieuse surprise, tant le film semble être "loup"er sur tous les points !

Bande Annonce Format Allociné (Version Anglaise)
Bande Annonce Format Allociné (Version Française)

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Comme Chiens et Chats - La Revanche de Kitty Galore (Cats and Dogs - The Revenge of Kitty Galore)

Date de Sortie Cinéma Française : 4 Août 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 30 Juillet 2010

Réalisateur : Brad Peyton

Avec : James Marsden, Nick Nolte, Christina Applegate ... (VO) ; Philippe Valmont, Franck Capillery, Charlotte Valandrey ... (VF)

Durée : 1h25

Film américain

Pourcentage de chance : 0%

A l'image de Alpha et Oméga, il est quasiment impensable de s'imaginer que la suite de Comme Chiens et Chats, sous intitulée La Revanche de Kitty Galore ; puisse se hisser dans la compétition définitive. Mais contrairement au film d'animation de Anthony Bell et Ben Gluck, une toute autre logique s'impose d'elle même en sa défaveur : depuis la création de cette catégorie en 2002, aucun film mélangeant des prises de vue réelles avec de l'animation ne s'est vu finir dans la sélection finale. Par ailleurs, peut on ici véritablement parler d'animation, et même de ce procédé de mélange entre les deux prises de vue, qui serait plus logique d'employer comme terme pour des films tels que Arthur et les Minimoys de Luc Besson ? Certes, une surprise peut toujours intervenir, mais face à une vague de critiques assassines qui comme pour Alpha et Oméga (encore une fois) dénoncent un but uniquement lucratif et opportuniste vis à vis d'un gadget technique remis définitivement à la mode par James Cameron, on ne peut admettre qu'une chose : la route sera longue, très longue si ce film veut obtenir sa place sur le podium. Comme Alvin et les Chipmunks 2 l'année dernière, le sort sera cruel, mais peut être justifié. Une juste revanche, finalement.

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Moi, Moche et Méchant (Despicable Me)

Date de Sortie Cinéma Française : 6 Octobre 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 9 Juillet 2010

Réalisateurs : Pierre Coffin et Chris Renaud

Avec : Steve Carell, Jason Segel, Russell Brand ... (VO) ; Gad Elmaleh, Eric Métayer, Jean-Michel Martial ... (VF)

Durée : 1h35

Film américain

Pourcentage de chance : 80%

Véritable grosse surprise critique et au box office, à tel point qu'il compte parmi les 5 films les plus rentables de 2010 dans le monde à l'heure actuelle ; Moi, Moche et Méchant pourrait aussi créer la surprise avec une nomination définitive aux Oscars. Le film jouit en effet d'une popularité très forte, mais aussi d'une critique on ne peut plus positive, surtout en Amérique (plus qu'en France, chose surprenante quand on sait que le film est fait par une équipe française !) où l'on va même jusqu'à qualifier le film de mélange (très) réussi entre Pixar et les Looney Toons ! Il y a pour sûr de cela dans cette histoire de méchant qui se découvre un fond plus humain que prévu au contact de trois petites filles, même si un fond un peu trop classique l'empêche de se hisser dans les sommets auquel on le compare (mais qui peut égaler Pixar ?). Une donnée assez paradoxale, compte tenu de l'idée de départ rarement exploitée par le cinéma d'animation et fortement intéressante à plus d'un niveau (Dreamworks et son Megamind l'ont compris). Malgré tout, le reste n'est pas délaissé, avec une animation de bonne facture, une musique produite par Hans Zimmer terriblement efficace, un joli fond ... et même une 3D Relief gadget qui s'assume complètement et qui en devient bonne ! Les habitués à la sélection devraient donc commencer à se méfier de ce véritable succès surprise, qui engendra prochainement une suite. Comme quoi, on a beau être moche et méchant, la gloire n'est jamais très loin ...

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The Dreams of Jinsha (The Dreams of Jinsha)

Date de Sortie Cinéma Française : Non communiquée

Date de Sortie Cinéma Américaine : Non communiquée

Réalisateur : Chen Deming

Avec : Non communiqué

Durée : Inconnue

Film chinois

Pourcentage de chance : 10%

Beaucoup de choses jouent en défaveur de The Dreams of Jinsha (ou Sand World, son autre titre anglais) pour obtenir la place de nominé définitif. La première raison est que le film n'est pas encore sorti à Los Angeles, et compte tenu de l'exploitation sur le sol américain des films Chinois, il y a d'énormes chances pour que le film ne passe pas avant la période de votes (voir même jamais !). La seconde raison est que cette histoire d'un jeune homme qui peut voyager dans le temps et qui devra affronter les forces des ténèbres sous fond d'écologie, soit un canevas scénaristique très courant en Asie ; n'est absolument pas connue du grand public, et très peu du public spécialisé en animation. Peu d'informations ont filtrées sur le projet, au même titre qu'aucune bande annonce ne se trouve sur Internet à l'heure actuelle. Seule la nomination dans cette sélection du film a su sortir le film un tant soi peut de l'ombre. Dernier aspect défavorable pour ce long métrage entièrement réalisé à la main : la Chine n'a jamais été bien représentée dans la catégorie du Meilleur Film d'Animation, comme les films Japonais. Seul des réalisateurs comme Hayao Miyazaki auront pu obtenir l'honneur de plusieurs nominations, et même d'une victoire, avec Le Voyage de Chihiro aux Oscars de 2003. On se demande dès lors comment ce film qui compte parmi les films d'animation les plus couteux de l'histoire du cinéma Chinois pourra réussir à vaincre des géants comme Pixar, Dreamworks ou Disney sur leur propre terrain. On espère un petit peu malgré tout, même si le destin de ce film risque d'être similaire à celui de Brendan et le Secret de Kells, soit une (hypothétique, le film n'étant jamais sorti chez les Occidentaux) perle en 2D mise à l'écart. L'Oscar du Meilleur Film d'Animation pour la Chine semble donc encore n'être plus qu'un rêve, malheureusement.

Pas de bandes annonces disponibles pour ce film !

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Dragons (How to Train Your Dragon)

Date de Sortie Cinéma Française : 31 Mars 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 26 Mars 2010

Réalisateurs : Chris Sanders et Dean Deblois

Avec : Jay Baruchel, Gerard Butler, America Ferrera ... (VO) ; Donald Reignoux, Emmanuel Jacomy, Florine Orphelin ... (VF)

Durée : 1h33

Film américain

Pourcentage de chance : 100%

Depuis quelques mois, l'information circulait sur les sites spécialisés et les forums de cinéma, et c'est désormais confirmé : Dragons va faire parler de lui aux Oscars ... et c'est tant mieux ! A l'instar de Moi, Moche et Méchant, la surprise a été de taille à la découverte du premier Dreamworks sorti en 2010. Alors que tout laissait porter à croire en découvrant les images et les bandes annonces que le spectacle allait être tout, sauf une partie de plaisir, le résultat final est tout autre, pour le plus grand plaisir des férus d'animation. Les critiques sont quasi unanimes quand aux très nombreuses qualités que comporte cette histoire adaptée du livre How to Train Your Dragon : une qualité graphique superbe et riche en détails avec des scènes de nuit magnifiques, une mise en scène inspirée, des personnages attachants, un humour fin et efficace, de l'action bien menée et ni trop présente, permettant à l'histoire de développer un aspect inédit pour Dreamworks et particulièrement réjouissant : de la poésie, ni plus ni moins. Doté de scènes sublimées par la composition de John Powell, How to Train Your Dragon dispose d'une force poétique dans ses scènes de vol (dont une nocturne sublime) qui laissent pantois d'admiration, magnifiées aussi grâce à la force d'une 3D Relief tout sauf gadget ! Ajouter à cela un fond simple mais bien mené, un rythme dosé à la perfection entre des touches d'humour, d'action et d'émotions et vous obtenez l'un des meilleurs films d'animation de 2010, le meilleur film de Dreamworks depuis Kung Fu Panda, mais aussi un candidat obligatoire pour la course aux Oscars. Ne pas voir Dragons dans la compétition finale serait un crime, tant le studio de Spielberg prouve avec cette œuvre qu'il est largement capable de proposer autre chose que de la pure déconnade et un vrai produit de cinéma, apte à tutoyer Pixar au détour de quelques scènes. Et c'est déjà un excellent début en soi !

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Des_Idiots_et_des_Anges_Affiche_Redimention_e

Des Idiots et des Anges (Idiots and Angels)

Date de Sortie Cinéma Française : 14 Janvier 2009

Date de Sortie Cinéma Américaine : Non communiquée

Réalisateur : Bill Plympton

Avec : /

Durée : 1h18

Film américain

Pourcentage de chance : 20%

Second film en animation traditionnelle (ou 2D) de la sélection avec The Dreams of Jinsha, Des Idiots et des Anges partage un autre point commun avec le film Chinois en question : une chance quasiment nulle de passer à la seconde étape de la sélection, c'est à dire pouvoir parvenir à la compétition finale. Car Bill Plympton, le réalisateur des Mutants de l'Espace par exemple, reste malgré tout un inconnu quasi parfait pour le grand public, aussi bien américain que français. Le style du sir est pourtant loin d'être mauvais, avec un coup de crayon et un graphisme reconnaissables parmi tous les autres, à l'image de son humour très noir et grinçant, au point de verser très souvent dans le trash. Mais cette touche de provocation est tout sauf gratuite, puisque le fond est absolument juste malgré un emballage que beaucoup pourrons trouver outrancier ou grossier. Ce serait passer à côté d'une proposition de cinéma d'animation qui a le mérite d'offrir quelque chose de très différent, comme ce trip expérimental muet qui suit la vie d'un homme doté d'ailes d'ange dans le dos, et qui fera de nombreux envieux. Une idée originale au possible, qui d'après les critiques semble menée avec brio au court du film, même si comme toujours, il y a un risque à être mis sur la touche par ce style très décalé. Et c'est aussi à cause de ce style que le film risque de perdre la lutte, pour l'Oscar, même si sa présence dans quelques festivals, comme celui d'Annecy ou Deauville lui ont permis d'obtenir une notoriété un peu plus prononcée.

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L_Illusionniste_Affiche_Redimention_e

L'Illusionniste (The Illusionnist)

Date de Sortie Cinéma Française : 16 Juin 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : Non communiquée

Réalisateur : Sylvain Chomet

Avec : /

Durée : 1h20

Film britannique, français

Pourcentage de chance : 70%

Même si L'Illusionniste (à ne pas confondre avec le film en prises de vue réelles sorti en 2007 en France) est une co production anglaise, il s'agit surtout du seul film d'animation français de la sélection aux Oscars 2011 ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le film de Sylvain Chomet a de nombreux cordes à son arc pour obtenir la place tant convoitée de nominé pour la compétition finale des Oscars. Tout d'abord, le précédent film du réalisateur, Les Triplettes de Belleville, s'est retrouvé face à Frère des Ours et Le Monde de Némo en compétition définitive en 2004. Ce qui est plutôt une bonne chose, devenant avec Persepolis le seul représentant de la France dans cette finale. Et lorsque l'on sait que les critiques placent le film en compétition pour les Oscars 2011, et à juste titre ; au même niveau que les vieilles chanteuses de Belleville, il devient difficile de ne pas penser que ce film basé sur un scénario du grand Jacques Tati risque d'avoir beaucoup de chance de se qualifier. En effet, L'Illusionniste est un mélange réussi entre une animation traditionnelle impressionnante dans ses détails et surtout dans son mouvement (puisque tout ou presque bouge en même temps) et un fond particulièrement profond. Avec un postulat simple, Chomet en tire une histoire d'illusionniste et de désillusions face à la société moderne bouleversante, capable d'émouvoir jusqu'aux larmes sans un traitre mot ! Si l'émotion est aussi forte, c'est aussi à cause d'un character design particulièrement réussi, rendant immédiatement attachant ce simili de Tati. La musique en parfaite adéquation avec le reste, le ton sérieux et comique à la fois et la mise en scène léchée finissent d'achever le spectateur, et complètent une œuvre quasi parfaite et unanimement saluée par la critique. Une grosse tache noire vient pourtant salir ce tableau qui compte parmi les meilleurs films d'animation de 2010 : le simple fait que le film n'a toujours aucune date de sortie américaine ! L'élimination ne semble pas très loin en dépit de toutes ces qualités, et à moins d'un tour de passe-passe inattendu, l'obtention de l''Oscar pour Chomet restera encore une fois, une simple illusion.

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Le_Royaume_de_Ga_Hoole___la_L_gende_des_Gardiens_Affiche_Redimention_e

Le Royaume de Ga'Hoole - La Légende des Gardiens (Legend of the Guardians - The Owls of Ga'Hoole)

Date de Sortie Cinéma Française : 27 Octobre 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 24 Septembre 2010

Réalisateur : Zack Synder

Avec : Jim Sturgess, Ryan Kwanten, Emily Barcelay ... (VO)

Durée : 1h39

Film américain

Pourcentage de chance : 40%

"Un Seigneur des Anneaux avec des chouettes". Telle est la manière dont on pourrait grossièrement résumer Le Royaume de Ga'Hoole - La Légende des Gardiens, quatrième film de Zack Snyder. Une idée assez curieuse, d'autant plus lorsque l'on sait que le réalisateur est à l'origine de films comme L'Armée des Morts, 300 ou encore Watchmen - Les Gardiens ! De mémoire, mise à part Wall.E et Là Haut, on a rarement vu un projet aussi particulier et presque conceptuel dans le domaine de l'animation depuis ... Happy Feet, une comédie musicale écologique avec des pingouins ! Et ô surprise, il s'agit de deux projets réalisés par le même studio d'animation, la Warner Bros. ! Et quand on sait que Happy Feet a réussi à remporter en 2007 l'Oscar du Meilleur Film d'Animation, on peut se dire que l'adaptation de Snyder des romans éponymes a de sérieuses chances de remporter la mise, surtout grâce à son originalité. Mais contrairement à son prédécesseur au sein du même studio, Ga'Hoole aura peut être plus de mal à repartir avec la statuette en or dans la poche. Car même si toutes les critiques sont unanimes en ce qui concerne la qualité graphique du film qui est tout bonnement bluffante, poussant à l'extrême l'impression de réalisme inaugurée avec Happy Feet ; et la 3D Relief qui propose des sensations égales à celles des scènes de vol de Dragons, le reste prête fortement à discussion. La limite du projet se trouve en réalité dans son ambition et dans sa curiosité. Car si l'originalité de l'histoire de départ n'est plus à prouver, le traitement reste très classique, et le fond l'est tout autant, à une exception prêt : rare sont les films d'animation en images de synthèse à aborder de manière quasi frontale la question du nazisme ! Qui plus est, la violence et la dureté du film se font parfois largement ressentir, ce qui a le mérite de proposer quelque chose qui sort de l'ordinaire. Malheureusement, le tout devant rester grand public, Snyder se doit de ravaler ses élans guerriers et épiques qui restent malgré tous intenses, faisant du film une curiosité totale, comme si le réalisateur jonglait de manière simultanée entre le trop et le pas assez. Un constat frustrant et assez dommage, le film pouvant très facilement tomber du nid des prétendants à cause de cela. Et c'est tout, sauf chouette !

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Megamind_Affiche_Redimention_e

Megamind (Megamind)

Date de Sortie Cinéma Française : 15 Décembre 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 5 Novembre 2010

Réalisateur : Tom McGrath

Avec : Will Ferrell, Brad Pitt, Tina Fey ... (VO) ; Kad Merad, Franck Dubosc, Géraldine Nakache ... (VF)

Durée : 1h35

Film américain

Pourcentage de chance : 5%

Deuxième film d'animation en provenance des studios Dreamworks de la liste et troisième de l'année 2010 sorti de chez les créateurs de Shrek, Megamind risque très fortement de se voir propulser au rang des absents à la Cérémonie des Oscars prochaine, et ce surement à cause d'un concurrent sérieux de la même maison, Dragons. Car si ce dernier semble afficher une volonté d'aller vers quelque chose de différent pour Dreamworks, Megamind, lui, marque le retour à une production animée essentiellement basée sur la déconnade, la parodie et les clins d'œil à la Pop Culture, si on en croit les premiers échos américains assez mitigés. Le spectacle pourtant alléchant sur le papier (un super méchant qui réussi à gagner sa bataille face à son ennemi juré, et se retrouvant héros malgré lui, on peut difficilement faire plus excitant !) ne serait d'ailleurs pas aussi fun que prévu, et comme souvent pour un Dreamworks, la tendance générale souligne l'absence de grande profondeur du scénario. L'entente entre les avis se fait pourtant sur deux points : la qualité graphique du long métrage (ainsi que sa 3D Relief plutôt sympathique), et le doublage 4 étoiles et de grande volée grâce à la présence de Will Ferrell et Brad Pitt pour les deux personnages principaux. Soit complètement autre chose que le futur doublage français catastrophique, avec Kad Merad pour Megamind et Franck Dubosc pour Metro Man. Ferrell étant considéré comme le plus grand comique américain contemporain et Pitt jouissant d'une estime grandissante (est ce encore possible ?!), le film a peut être une chance de se retrouver sélectionner ... mais très minime compte tenu du reste. Plusieurs productions Dreamworks dans la compétition finale serait pour finir particulièrement surprenant, et vu la qualité de Dragons, il est encore plus difficile d'imaginer Megamind dans la dernière ligne droite. La gourmandise est un vilain défaut, et Dreamworks a vouloir sortir trois films la même année risque maintenant d'en payer les frais ...

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My Dog Tulip (My Dog Tulip)

Date de Sortie Cinéma Française : Non communiquée

Date de Sortie Cinéma Américaine : Juillet 2010

Réalisateurs : Paul Fierlinger et Sandra Fierlinger

Avec : Christopher Plummer, Isabella Rosselini, Lynn Redgrave ... (VO)

Durée : 1h23

Film américain

Pourcentage de chance : 20%

Avec The Dreams of Jinsha, voici le second et dernier "sombre" inconnu des candidats pour l'Oscar du Meilleur Film d'Animation, soit My Dog Tulip. Les liens étroits entre les films ne s'arrêtent pas là, puisque le film de Paul Fierlinger (plus que celui de Sandra, sa femme, qui s'est juste occuper de peindre les décors et les personnages) est en animation traditionnelle, et lui aussi est fortement menacé par son absence de popularité auprès du public. Cette histoire entre un chien et un vieil homme à la résonance plus adulte qu'enfantine possède tout de même quelques atouts avec lui pour peut être (mais avec énormément de chance) être pris au final : Christopher Plummer au casting vocal, ce n'est pas rien ! De plus, le film entame depuis quelques années une tournée des festivals, avec une présentation à Toronto, Pusan, à Annecy lors de l'édition 2010 mais surtout au festival international d'animation en Ottawa, où le film recevra une mention honorable pour la nomination au Meilleur Film d'Animation du Festival ! Ce qui laisse présager, en l'absence de critiques sur Internet ou dans la presse, une certaine qualité artistique, et aussi un potentiel candidat pour un autre prix. Et dans une compétition rude comme celles des Oscars, c'est tout, sauf négligeable. L'exploit pour ce film indépendant se renouvellera il à une échelle aussi prestigieuse ? L'avenir nous le dira, mais pour paraphraser la tagline de l'affiche américaine, "sometimes, life is a bitch".

Pas de bandes annonces pour ce film !

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Shrek 4 - Il Etait une Fin (Shrek Forever After)

Date de Sortie Cinéma Française : 30 Juin 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 21 Mai 2010

Réalisateur : Mike Mitchell

Avec : Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz ... (VO) ; Alain Chabat, Med Hondo, Barbara Tisser ... (VF)

Durée : 1h33

Film américain

Pourcentage de chance : 0%

Si on devait associer une célèbre maxime au travail de Dreamworks exercé en cette année 2010, "Jamais 2 sans 3" conviendrait à la perfection, du moins, en terme de quantité. Car après Dragons en début d'année et Megamind à la fin 2010, le célèbre studio décide de livrer l'épisode final de la saga cinématographique qui l'a fait connaître définitivement : Shrek, avec un quatrième opus intitulé Shrek 4 - Il Etait une Fin. Et ce nouveau Shrek semble lui aussi très mal parti pour être un candidat sérieux en finale des Oscars 2010, pour de très nombreuses raisons. Difficile en effet de trouver un semblant de qualité dans ce film d'animation qui semble n'être animé que par une chose, l'appât du gain, devenant tout, sauf une conclusion digne d'une série de films qui ont sus apporter une nouvelle identité au cinéma du genre, au moins dans ses deux premiers épisodes (dont un Shrek 2 à mourir de rire). Est ce pour compenser un éventuel raté au box office de Megamind, qui surfe sur la même optique que Monstres contre Aliens (le plus gros échec du studio au box office compte tenu des attentes générées) ? Nous ne serions dire, mais la seule véritable certitude ici est que ce dernier volet n'offre pas un départ très heureux à l'ogre préféré des enfants, avec une histoire paresseuse, des personnages effacés et peu charismatiques, des gags déjà vus, une morale très mielleuse et une 3D Relief plus gadget que véritablement utile. L'émerveillement à la découverte de cet ogre vert profondément humain au final est définitivement révolu, et il était grand temps que cela se termine. Malgré un gros succès au box office mondial, cette suite ne devrait pas obtenir un succès d'estime aussi important que les Oscars, surtout quand on sait que Dragons a de fortes chances de passer par là et que deux Dreamworks dans la même compétition serait très surprenant. Cela est d'autant plus triste que Shrek est le premier film à avoir obtenu l'Oscar du Meilleur Film d'Animation de toute l'histoire du Cinéma en 2002. Toutes les bonnes choses ont une fin ...

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Summer_Wars_Affiche_Redimention_e

Summer Wars (Summer Wars)

Date de Sortie Cinéma Française : 9 Juin 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : Non communiquée

Réalisateur : Mamoru Hosoda

Avec : Ryunosuke Kamiki, Patrick Mölleken, Nanami Sakuraba ... (VO)

Durée : 1h54

Film japonais

Pourcentage de chance : 30%

Summer Wars est le deuxième et dernier film d'animation asiatique de la pré compétition des Oscars 2011, mais contrairement à The Dreams of Jinsha, ce film mélangeant chronique sociale et Science Fiction alarmiste est une réalisation japonaise. Lui aussi (relativement) peu connu, le nouveau film de Mamoru Hosoda possède malgré tout quelques atouts non négligeables. La critique en premier lieu, qui est quasi unanime quant à l'excellence du projet, disposant d'un scénario d'une rare intelligence, original de bout en bout et très bien écrit malgré son aspect un peu conceptuel et déroutant au premier abord (comment mélanger de manière efficace deux choses aussi opposés que le film social et la SF ?) ; mais aussi d'une réalisation de qualité et un fond  critique de la société moderne particulièrement juste. Mais ce n'est pas tout, puisque la nouvelle réalisation du créateur du film La Traversée du Temps connait un succès d'estime mondial, avec une tournée des festivals depuis 2009 et des prix qui pleuvent de partout : le prix du Meilleur Long Métrage d'Animation au Festival Internation du Film en Catalogne édition 2009, le Grand Prix de l'Animation au Prix du film Mainichi, ou le prix du Meilleur Film d'Animation au Japanese Award Academy, sans compter de nombreuses nominations dans des festivals, dont le dernier est celui de Annecy en 2010. Un joli succès qui laisse clairement entrevoir de grandes qualités au sein de l'oeuvre, qui dispose de plus d'un million de spectateurs au Japon pour arranger le tout. Un sérieux concurrent pour les Oscars ? Presque. Car malheureusement pour Summer Wars, il s'avère que le film n'est toujours pas sorti à Los Angeles, et toutes les qualités du monde ne pourront l'aider à grimper dans la compétition sans cette sortie comme le stipule le règlement. Et même si il s'avérait que ce soit le cas, le cinéma d'animation japonais n'a jamais été  très populaire en Amérique, et n'est représenté que par Miyazaki aux Oscars, l'avenir du film dans la bataille semble donc assez compromis ... Mais ce n'est qu'une bataille de perdue, pas la guerre !

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Raiponce_Affiche_Redimention_e

Raiponce (Tangled)

Date de Sortie Cinéma Française : 1er Décembre 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 24 Novembre 2010

Réalisateurs : Byron Howard et Nathan Greno

Avec : Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy ... (VO) ; Maeva Méline, Romain Duris, Isabelle Adjani ... (VF)

Durée : 1h41

Film américain

Pourcentage de chance : 90%

Avec Pixar et Dreamworks, Disney est le studio le plus connu (si ce n'est le plus connu) de tous les studios d'animation au monde, mais aussi l'un des concurrents les plus récurrents des Oscars du genre depuis des années, malgré une longue absence depuis Frère des Ours en 2004. La faute à des films de qualité tout à fait discutable. Heureusement, depuis Volt en 2009, le studio a décider de reprendre du poil de la bête sous le commandement de John Lasseter (à la tête du secteur animation), et plus une année ne se passe sans une nomination. C'est donc sans surprise que Raiponce, le 50eme film d'animation dit "Grand Classique" de Disney, se retrouve en compétition pour cette 83eme édition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on tient avec cette adaptation du célèbre conte des frères Grimm un sérieux concurrent. Le résultat final pourtant redouter par beaucoup suite à une campagne marketing très particulière (basée essentiellement sur l'aspect humoristique du film pour éviter un échec quasi mondial comme La Princesse et la Grenouille) est très souvent considéré par la critique comme le meilleur Disney depuis ... La Belle et la Bête, soit le film d'animation du studio de Mickey le plus apprécié de toute la communauté, et le seul de Disney à avoir été nommé dans la catégorie Meilleur Film pour un Oscar. Autant dire qu'avec un bouche à oreille de cette trempe, on imagine très bien que Raiponce risque à l'image de son héros de se hiser très rapidement en haut de la tour des futurs finalistes, puisque l'on parle du retour définitif de Disney sur le devant de la scène, avec une formule classique, mais qui a toujours fait ses preuves de la plus belle des manières au sein du studio : animation de qualité, personnages attachants, humour efficace, musiques mémorables, beau fond ... Le public pourra très vite jugé dans les semaines à venir si ceci est véridique ou non, au même titre que le jury des Oscars, malgré le fait que le film ne soit à l'heure actuelle toujours pas sorti aux USA. Mais le film sortant le 24 Novembre 2010, il serait quasiment impensable que Raiponce ne soit pas d'ici le mois de Janvier diffusé à Los Angeles et sélectionné pour la dernière phase de la compétition.

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Clochette et l'Expédition Féérique (Tinker Bell and the Great Fairy Rescue)

Date de Sortie Cinéma Française : 20 Octobre 2010 (DTV)

Date de Sortie Cinéma Américaine : 21 Septembre 2010 (DTV)

Réalisateur : Bradley Raymond

Avec : Mae Whitman, Michael Sheen, Kristin Chenoweth ... (VO) ; Lorie, William Coryn, Edwige Lemoine ... (VF)

Durée : 1h17

Film américain

Pourcentage de chance : 0%

Troisième volet de la saga en quatre films basée sur le personnage culte de la Fée Clochette provenant de Peter Pan, Clochette et l'Expédition Féérique n'a tout bonnement aucune chance de se voir sélectionné dans la finale des Oscars 2011. Et ce malgré des qualités reconnues par les critiques des gens ayant vus le spin off. La faute à une raison, une seule, mais qui prévaut sur n'importe quelle autre raison : ce film d'animation Disney est un DTV, ou un Direct To Video. Autrement dit, un film qui n'a jamais eu l'honneur d'une exploitation au cinéma, et qui ne l'aura jamais. Et ce, partout dans le monde. La cérémonie des Oscars est une compétition mettant en concurrence des films sortis uniquement au cinéma, et non pas des productions sorties dans les bacs DVD et Blu Ray Discs. Par conséquent, sa présence au sein des finalistes serait une pure aberration, en dégageant toute opinion critique encore une fois. Comme les années précédentes où les deux précédents opus furent présents dans la pré sélection, l'expédition sera de courte durée pour Clochette, en plus d'être tout, sauf féerique ...

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Toy Story 3 (Toy Story 3)

Date de Sortie Cinéma Française : 14 Juillet 2010

Date de Sortie Cinéma Américaine : 18 Juin 2010

Réalisateur : Lee Unkrich

Avec : Tom Hanks, Tim Allen, Michael Keaton ... (VO) ; Jean Phillipe Puymartin, Richard Darbois, Benoît Magimel ... (VF)

Durée : 1h40

Film américain

Pourcentage de chance : 100%

Enfin, que ne serait pas une cérémonie des Oscars sans une nomination de Pixar ? Et bien tout, sauf une cérémonie des Oscars ! Et si Toy Story 3, le 11eme film des studios à l'origine des films d'animation en images de synthèse ; est le dernier de cette liste, il s'avère en réalité qu'il n'est ni plus ni moins que le plus sérieux candidat de tous les films d'animation sortis en 2010 pour obtenir l'Oscar de sa catégorie ! Une majorité du grand public s'attendait à se retrouver face à une suite réalisée dans le seul but de récupérer de l'argent en jouissant de la popularité de ces icônes, et au final, il n'en est rien. Cette troisième aventure de Woody et Buzz est en réalité une œuvre qui dépasse le simple statut de suite de suite  (ainsi que celui du film d'animation, cela dit) pour devenir une œuvre à part entière dans l'historique du studio, développant sa propre identité et repoussant de nouveau toutes les limites imposées par le studio au fil des années. Toy Story 3 est tout simplement le plus beau film d'animation jamais réalisé par un studio d'animation sur le plan technique avec une technique proche du photo réalisme. Mais ce n'est pas le tout, puisque c'est aussi un monument d'émotions, capable de faire rire dans ses débuts, avant de prendre à la gorge et au cœur le spectateur dans une dernière partie qui relève du futur cas d'école, qui va là où aucun autre film d'animation n'avait oser aller auparavant et qui fera assurément verser des litres de larmes pour qui aura su garder un tantinet son âme d'enfant. Véritable ode à l'enfance et réflexion philosophique et bouleversante sur le temps qui passe, Toy Story 3 est une suite qui respecte parfaitement le matériel original, mais aussi le spectateur, en lui livrant de l'amour, et non pas un spectacle qui subtilise le prix d'une place du porte monnaie de la manière la plus infâme qu'elle soit. La marque des plus grands films. Ajouter à cela une histoire écrite aux petits oignons, des personnages charismatiques et attachants, un score de qualité, une 3D Relief intelligente et plein d'autres choses, et vous obtenez un film qui transpire l'amour et la sincérité, désarmant totalement son public cynique et prêt à cracher sur l'aspect commercial inexistant, livrant ni plus ni moins que la meilleure suite de l'Histoire du Cinéma, mais aussi le meilleur opus de la trilogie et l'un des meilleurs films de Pixar. Lorsque l'on sait que ce film est le film le plus apprécié de l'année (à juste titre) dans toutes les presses du monde et que Pixar a remporter l'Oscar du Meilleur Film d'Animation pour Le Monde de Némo, Les Indestructibles, Ratatouille, Wall.E et Là Haut, impossible de se faire des illusions quant au sort réservé à Toy Story 3 : le futur vainqueur de 2011 dans cette catégorie se trouve ici. Le potentiel de ce chef d'œuvre est d'ailleurs suffisamment fort pour pouvoir prétendre à l'Oscar de la Meilleure Musique, Meilleure Chanson, Meilleur Scénario Original et surtout ... l'Oscar du Meilleur Film ! C'est tout ce qu'on lui souhaite, surtout au sein de la rédaction où le film est un véritable coup de cœur unanime. Le 27 Février 2011, ça va être LEUR fête !

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Sources : Site Officiel des Oscars / Allociné

News rédigée par Mémé le : 16 / 11 / 10

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6 novembre 2010

[Fiche Manga] Ashita No Joe T.4

http://www.manga-news.com/public/images/vols/ashita-no-joe-4-glenat.jpg

Ashita No Joe Tome 4

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Appartient à la série : Ashita No Joe 

Editeur : Glénat (Collection Vintage)

Auteur: TAKAMORI Asao et CHIBA Tetsuya

Genre : Sport/ Nekketsu/ Tranche-de-vie

Couleurs : N&B

Sens de lecture : Japonais

Sortie en France : 3 Novembre 2010

Nombre de pages : 368

Prix : 10,55 €

Bonus : / 

Spécificités : /

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La fédération de boxe, qui n’a pas oublié le comportement passé de Danpei Tange, refuse de reconnaître officiellement le Tange Boxing Club. Joe et Nishi n’ont donc aucun moyen de passer pros. Pour pouvoir malgré tout se battre contre Rikiishi, Joe tente une action désespérée, afin de bâtir de ses propres mains un “nouveau pont” vers la boxe professionnelle…

résumé officiel

Avis

L'avis de Arnonaud :

Fraîchement sorti en cette première semaine de Novembre, que nous réserve ce nouveau volume d’une taille encore une fois encyclopédique ?

Nous retrouvons donc, logiquement, l’histoire là où nous l’avons laissé, Joe pénètre donc dans le club Shiraki, le club où s’entraîne Rikishi, le rival de toujours de Joe. Et c’est cette rivalité qui va finalement pousser Joe à essayer de trouver une astuce pour que le Tange Boxing Club soit reconnu officiellement plutôt que d’aller dans le Shiraki Gym, où il n’aurait pu se battre face à son nemesis.

Bref, ceux qui ont lu les précédents tomes comprendront, et je vais pas me risquer à spoiler plus (bon là je reste au niveau du synopsis officiel de l’éditeur français donc bon), car comme d’habitude, le scénario d’Ashita No Joe est toujours très bon quand il s’agit du scénario, prenant toujours son temps quand les mangas préfèrent se presser, et restant toujours plus humain que les autres mangas...

Car comme toujours, les personnages restent fouillés, humains, avec souvent plusieurs facettes, dont une sombre. Et ces personnages sont encore une fois au service d’une superbe narration, qui est toujours et restera la grande force de Joe, avec des mises en pages toujours extrêmement bien pensée qui donnent envie de lire toujours plus, de ne jamais lâcher le volume (malgré sa taille !), et qui arrivent toujours à garder le suspense.

Ce tome réserve d’ailleurs encore quelques pépites aux niveau de la mise en scène qui sont sublimées par un dessin de plus en plus virtuose de Tetsuya CHIBA (comme si ça ne suffisait pas comme ça), avec des cases lors des combats qui sont toujours plus magnifiques les unes que les autres. Le travail des muscles et toujours aussi beau, et les cases correspondant aux moments majeurs des affrontements sont toujours sublimes, avec un aspect crayonné parfois qui les mettent parfaitement en valeur.

Car oui, ce tome est d’ailleurs très bon car il rentre enfin dans le vif du sujet, on a des combats, des combats et encore des combats... Même si l’entraînement continue (on ne devient pas champion de boxe du jour au lendemain), Joe commence enfin son ascension dans le monde de la boxe, avec comme objectif clairement avoué d’aller chercher Rikishi, un rival comme on fait plus et qui est vraiment un personnage emblématique.

Je n’ai pas besoin de m’étendre plus je pense, vous m’avez compris, Ashita No Joe confirme une fois de plus son statut de chef-d’oeuvre, de manga majeur et incontournable qui fera bonne figure dans toutes les bibliothèques et qui montre que certaines "vieilleries" peuvent encore se montrer intéressante et même assez modernes...

11 juillet 2010

[Planning] Les sorties manga N°13 : Juillet 2010

Sommaire :

  • I - Les sorties françaises de Juillet
  • II - Le mois prochain
  • III - On attend surtout

I-Les sorties française de Juillet

soul_eater_10_kurokawa_m  bakuman_1_kana_m  bakuman_jp_02_m  black_buttler_4_kana_m  death_note_black_edition_1_kana_m  sergent_keroro_16_kana_m  pluto_4_kana_m  air_gear_22_pika_m  darren_shan_6_pika_m  melancolie_haruhi_7_pika_m  sayonara_monsieur_desespoir_8_pika_m  Black_Lagoon_8_kaze_manga_m  detroit_metal_city_8_12bis_m  kure_nai_1_kaze_m  ashita_no_joe_3_glenat_m  dr_slump_perfect_5_glenat_m  samourai_usagi_6_glenat_m  zetman_14_tonkam_m

soul_eater_10_kurokawaSoul Eater Volume 10
De
OHKUBO Atsushi
Sortie le 1er Juillet 2010
Editeur : Kurokawa
Collection : Shonen
N&B, 192 pages
6,50 €

Synopsis : Le combat pour la possession de l'Infusio, un artefact à la puissance défiant l'imagination, bat son plein. Les élèves et les professeurs de Shibusen sont tous mobilisés afin de contrecarrer les plans de l'organisation criminelle Arachnophobia. Dans cette lutte acharnée, Soul sombre de nouveau dans une profonde folie.

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bakuman_1_kanaBakuman Volume 1
De
OHBA Tsugimi et OBATA Takeshi
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Shonen
N&B, 192 pages
6,25 €

Synopsis :
Moritaka Mashiro possède un don évident pour le dessin. Il est secrètement amoureux de Miho Azuki. Akito Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des scénarios et souhaite que Mashiro les transpose en manga. La lente ascension pour réaliser le meilleur manga jamais édité commence !

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bakuman_jp_02Bakuman Volume 2
De
OHBA Tsugumi et OBATA Takeshi
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Shonen
N&B, 192 pages
6,25 €

Synopsis : Mashiro et Takagi ont terminé leur première histoire en manga et ils sont plutôt anxieux car ils vont la montrer à la rédaction du célèbre magazine Jump ! Hattori, l’éditeur qui les reçoit, parcourt rapidement leur manga. Est-ce bon signe ? Qu’en pense-t-il et que va-t-il leur dire ?!

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black_buttler_4_kana

Black Butler Volume 4
De
TOBOSO Yana
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Dark Kana
N&B, 192 pages
6,50 €

Synopsis : À Londres, Ciel Phantomhive et son fidèle majordome, Sebastian, enquêtent sur une affaire qui défraie la chronique et éclabousse la royauté: des bourgeois et des nobles revenant des Indes sont agressés les uns après les autres. En pleine mission, Ciel et Sebastian rencontrent un jeune Indien, Soma Asman Kadâr, qui affirme être de sang royal... Une rivalité en gants blancs va naître entre Sébastian et l'irréprochable majordome au service du prince !

-> Pas encore de fiche manga pour cette série.

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death_note_black_edition_1_kanaDeath Note - Black Edition - Volume 1
De
OHBA Tsugumi et OBATA Takeshi
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Dark Kana
N&B+pages couleurs, 408 pages
12,50 €

Synopsis : Intégrale regroupant le tome 1 et 2


Tome 1

Light Yagami ramasse un étrange carnet oublié dans la cour de son lycée. Selon les instructions du carnet, la personne dont le nom est écrit dans les pages du Death Note mourra dans les 40 secondes !! Quelques jours plus tard, Light fait la connaissance de l'ancien propriétaire du carnet : Ryûk, un dieu de la mort ! Poussé par l'ennui, il a fait entrer le carnet sur terre. Ryûk découvre alors que Light a déjà commencé à remplir son carnet?
 
Tome 2

Light entend bien imposer au monde sa vision de la Justice ! De nombreux criminels sont morts après que leurs noms aient été inscrits dans le Death Note ! Alerté par ces morts étranges, le FBI enquête au Japon. Light fait partie des suspects mais, grâce au Death Note, il parvient à se débarrasser des soupçons qui pèsent sur lui. Malgré cela, L, continue à suivre le jeune homme !

Doté d'une tranche noire, de pages couleur inédites et une nouvelle maquette de couverture, cette édition deluxe comptera 6 volumes et reprendra l'ensemble de la série initiale.

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sergent_keroro_16_kanaSergent Keroro Volume 16
De
YOSHIZAKI Mine
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Big Kana
N&B, 176 pages
7,35 €

Synopsis : Keroro a trouvé une nouvelle technique pour envahir la terre... Se transformer en peluche ! Effet mignon et doux garantie, d'ailleurs... Natsumi en est folle ! Mais Giroro semble très jaloux... La technique du sergent Keroro va-t-elle fonctionner ?

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pluto_4_kanaPluto Volume 4
De
URASAWA Naoki
Sortie le 2 Juillet 2010
Editeur : Kana
Collection : Big Kana
N&B + pages couleurs, 208 pages
7,35 €

Synopsis : /

-> Pas encore de fiche manga pour cette série

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Airair_gear_22_pika Gear Volume 22
De
Oh!Great
Sortie le 7 Juillet 2010
Éditeur : Pika
Collection : Shonen
N&B + pages couleurs, 208 pages
6,95 €

Synopsis : Après la victoire d’Agito sur Orca, les Kogarasu Maru s’aperçoivent que les Regalia des Flammes, légués par Spit Fire leur ont été volés. Kazu culpabilise énormément d’avoir perdu si facilement ce que Spit lui avait confié en sacrifiant de sa vie. Il se laisse embobiner par la rabatteuse d’une espèce de secte, qui n’est qu’une sombre escroquerie dirigé par un gros pervers... Ce qui amène finalement Kazu à se battre contre Ikki.

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darren_shan_6_pikaDarren Shan Volume 6
D'
ARAI Takahiro
Sortie le 7 Juillet 2010
Editeur : Pika
Collection : Shonen
N&B, 208 pages
6,95 €

Synopsis : Alors qu’il est sur le point de s’échapper de la Montagne des vampires, et de sauver sa vie, Darren découvre le complot de Kurda Smahlt, passé dans le camp des vampiriks. Refusant l'aide de ce dernier, il se laisse emporter par un violent torrent qui se jette hors de la montagne. Secouru par ses amis les loups, Darren trouve la force et le courage de regagner la salle des Princes pour informer les autorités de la trahison du futur Prince Kurda, même si ce faisant, il signe pour la deuxième fois son arrêt de mort...

-> Pas encore de fiche manga pour cette série.

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melancolie_haruhi_7_pikaLa Mélancolie de Haruhi - Brigade S.O.S. Volume 7
De
TANIGAWA Nagaru et TSUGANO Gaku
Sortie le 7 Juillet 2010
Editeur : Pika
Collection : Shonen
N&B, 196 pages
6,95 €

Synopsis : Un petit différend a éclaté entre la brigade SOS et le club informatique. Ces derniers défient les membres de la brigade au cours d’une partie de jeu vidéo qu'ils ont eux-mêmes créé. Leur but est de récupérer le matériel "volé" par le chef de la brigade.

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sayonara_monsieur_desespoir_8_pikaSayonara Monsieur Désespoir Volume 8
De
KUMETA Kôji
Sortie le 7 Juillet 2010
Editeur : Pika
Collection : Seinen
N&B, 208 pages
6,95 €

Synopsis : Les fêtes de fin d’année approchent mais, loin de se réjouir, Nozomu est toujours aussi morose... Il essaie de démontrer à ses élèves que l’enfer, c’est vraiment les autres qui vous obligent insidieusement à faire ce qu’ils attendent de vous, qui n’acceptent pas leur âge ou qui vous offrent des cadeaux sans intérêt ! Déjà accablé par sa propre vie, supportera-t-il d’être impliqué dans celle des autres ?

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Black_Lagoon_8_kaze_mangaBlack Lagoon Volume 8
De
HIROE Rei
Sortie le 8 Juillet 2010
Editeur : Kazé Manga
Collection : Shônen UP !
N&B, 208 pages
6,95 €

Synopsis : La guerre est déclarée ! Roberta a terminé ses préparatifs et s'apprête à attaquer le commando Grey Fox. Revy recrute de vieilles connaissances pour la ramener à la raison, mais cela suffira-t-il à éviter de mettre Roanapur à feu et à sang ? Une fois encore, le jeu des alliances va plonger l'équipage du Lagoon au cœur de la déferlante.

-> Pas encore de fiche manga pour cette série.

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detroit_metal_city_8_12bisDetroit Metal City Volume 8
De
WAKASUGI Kiminori
Sortie le 8 Juillet 2010
Editeur : 12 Bis
Collection : /
N&B, 224 pages
6,50 €

Synopsis : /

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kure_nai_jp_1Kure-nai Volume 1
De
KATAYAMA Kentarô et YAMAMOTO Yamato
Sortie le 8 Juillet 2010
Editeur : Kazé Manga
Collection : Shônen UP !
N&B, 208 pages
6,50 €

Synopsis : Orphelin depuis un terrible attentat, Shinkurô Kurenai officie désormais comme "médiateur", un métier qui consiste à résoudre toutes sortes de conflits avant qu'ils ne dégénérent.
Il est aidé par Ginko, une amie d'enfance qui lui procure tous les renseignements nécessaires à la bonne exécution de son travail. Mais ses missions déjà périlleuses, où la vie de ses clients ne tient souvent qu'à un fil, deviennent encore plus difficiles le jour où débarque dans sa vie une petite fille au tempérament incontrôlable...

-> Pas encore de fiche manga pour cette série.

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ashita_no_joe_3_glenatAshita No Joe Volume 3
De
TAKAMORI Asao et CHIBA Tetsuya
Sortie le 21 Juillet 2010
Editeur : Glénat
Collection : Vintage
N&B, 368 pages
10,55 €

Synopsis : Envoyé en centre d’éducation pour escroquerie, Joe rencontre son plus grand rival, Tooru Rikiishi. Un spectacle de théâtre déclenche leur premier affrontement, mais Danpei intervient et leur propose de se départager sur le ring. Au cours de ce match de boxe, Joe arrache le nul à son adversaire grâce à un contre croisé décisif.
Mais les deux adversaires sont encore appelés à s’affronter, lors du nouveau tournoi qui vient de commencer…

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dr_slump_perfect_5_glenatDr.Slump - Ultimate Edition Volume 5
De
TORIYAMA Akira
Sortie le 21 Juillet 2010
Editeur : Glénat
Collection : Shonen
N&B+pages couleurs, 240 pages
10,55 €

Synopsis : De nouveaux personnages plus farfelus les uns que les autres viennent envahir le quotidien du village Pingouin ! Parmi eux, le  terrible docteur Mashirito, rival du docteur Slump, dont l’ambition de domination du monde se heurte à un écueil du nom d’Aralé… Mais aussi Devilou, un irrésistible petit diablotin qui cherche à remplir son quota d’âmes damnées ! On découvrira aussi, à travers un épisode en deux parties, le périple de Senbei Norimaki invité à présenter une de ses créations à une grande chaine de télévision nationale… Tout un programme !

-> Pas de fiche manga pour cette série

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samourai_usagi_6_glenatSamouraï Usagi Volume 6
De
FUKUSHIMA Teppei
Sortie le 21 Juillet 2010
Editeur : Glénat
Collection : Shonen
N&B, 192 pages
6,50 €

Synopsis : /

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zetman_14_tonkamZetman Volume 14
De
KATSURA Masakazu
Sortie le 21 Juillet 2010
Editeur : Tonkam
Collection : Young
N&B, 232 pages
9 €

Synopsis : L’infâme Haitani profite de la nuit du réveillon pour révéler au monde l’existence des Evols et comment il compte exterminer les humains. Au milieu du vent de panique généré, Jin et Koga tentent de trouver leur ennemi pour mettre fin à ses exactions... Mais la drogue injectée à Jin provoque des effets secondaires vraiment inquiétants !

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C'est parti pour le tant attendu décryptage de planning !
On commence tout d'abord par Kana, qui a choisit de lancer des titres forts pour la Japan Expo, en misant tout sur le duo Obha-Obata qui a eu énormément de succès en France avec Death Note, ce qui a dû permettre à Kana d'être pépère avec ça et Naruto. Sauf que maintenant Death Note est fini, il faut donc trouver autre chose. Ils lancent donc Bakuman, le nouveau manga du duo, très différents, mais qui peut tout autant plaire, notamment par son côté "décryptage de l'univers de l'édition du manga au Japon" qui en fait un titre très intéressant pour nous autres européens. En parallèle, Kana lance aussi une réédition de Death Note, inspiré d'une édition deluxe allemande, qui est donc une édition avec des couvertures bien plus laides que celle d'origine mais avec les pages couleurs, et comprenant deux volumes au lieu d'un. A méditer avant d'acheter, mais pas sur que cette réédition trouve son public, surtout aussi peu de temps après la parution de l'original. Sinon du côté des autres licences, Kana poursuit sa nouvelle politique éditoriale sur Keroro, un titre connu du public, mais qui ne vend pas... En tout cas, au dernières nouvelles, le changement radical n'a pas plu, donc pas sur que la série soit sauvée... Mais Kana a tout de même réussi un autre bon coup cette année, en lançant l'autre shonen de l'année (avec Bakuman) : Black Butler ! Pour l'instant ses ventes sont très satisfaisantes et il est bien partit pour devenir le nouveau Soul Eater, ce qui devrait ravir l'éditeur. En parallèle, il édite toujours le nouveau titre d'Urasawa (cette fois Panini n'a pas réussi à leur voler) : Pluto.
Chez Pika, on a moins l'air d'avoir des problèmes de "non-vente" comme chez Kana, et on a donc le droit au nouveau Air Gear, avec une couverture sans le logo assez classe, à du Darren Shan qui n'a pas l'air de plaire plus que ça, a du Haruhi Suzumiya et du Sayonara Monsieur Désespoir. Pas grand chose de spécial à signaler.
Chez Glénat, on mise toujours sur les classiques avec le 3e pavé d'Ashita no Joe (la série ne semble d'ailleurs pas plaire, dommage quand on voit qu'elle n'a pas tant vieilli que ça et qu'elle est assez grisante à suivre... Oui, je suis fan) et la réédition de Dr.Slump (qui plaît beaucoup plus...). Mais aussi le 6e volume de Samouraï Usagi, cette série bien sympa qui n'a pas l'air d'avoir trouver son public, mais bon, vu qu'elle est courte, Glénat compte juste vite s'en débarrasser et n'édite pas plus lentement les volumes... ouf !
Enfin on a les autres, Kazé Manga et ses politiques toujours aussi inhabituelles, qui se montre toujours hyper actif avec plein de nouvelles séries, de réédition d'anciennes, jusqu'à plus soif. On sent que l'éditeur veut vraiment s'imposer, encore plus qu'Asuka autrefois. Sinon Kurokawa continue l'édition de sa nouvelle poule aux oeufs d'or (après FMA) : Soul Eater, qui a l'avantage, comme Black Butler, de plaire à un public mixte, ce qui est je pense le nouveau créneau des éditeurs (on le sent d'ailleurs avec Drôles de Racailles chez Pika il y a quelques mois). Et pour terminer, Tonkam qui édite un nouveau volume de Zetman.

II-Le Mois Prochain

Attention : les sorties sont triés ici par ordre alphabétique et non par date de sorties.

blue_exorcist_2_kaze_m  dossier_a_5_delcourt_m  eye_shield_21_32_glenat_m  happy_3_panini_m  monju_7_kana_m  monster_hunter_2_pika_m  negima_26_pika_m  reborn_22_glenat_m  shugo_chara_9_pika_m  to_love_12_tonkam_m

Signalons aussi la sortie de Neuro volume 13 et Initial D volume 10, sans couvertures pour le moment (les pauvres ! Encore heureux, les nuits d'été sont chaudes).

II- On attend surtout

bakuman_jp_02 Bakuman Volume 1 et 2 (surtout 2 en fait)
Pourquoi ?
Et bien car malgré ses nombreux défauts, ce manga est quand même exceptionnel. C'est bien simple, c'est un de mes mangas favoris, avec Negima, Genshiken et Bobobo (bon même si ce dernier baisse dans mon estime ses derniers temps...) ! Déjà, le thème abordé est extrêmement intéressant et accrocheur : le domaine de l'édition de manga au Japon, un univers assez secret pour nous autre français qui est vraiment bien expliqué ici. On découvre un malin plaisir les coulisses du célèbre magazine Jump (seulement dans le volume 2) et c'est génial tout simplement. Autre point fort, les dessins toujours aussi géniaux d'Obata, qui sont toujours hyper sympa à regarder (même si au début ils sont encore très "Death Note"), et puis il y a tout de même Ohba, ce conteur à la fois génial et pataud qui arrive à nous faire adhérer à l'univers qu'il créé avec Obata alors que l'intrigue amoureuse est quasiment inintéressante et les personnages féminins minables et sans intérêts. Mais bon, il est tout de même drôlement plus doué pour les personnages masculins, et arrive quelque fois à des coups de génie (on se souviendra de L de Death Note très longtemps je pense) et arrive à les rendre attachants... Un drôle de scénariste ce Ohba !

L'alternative : Ashita No Joe Volume 3
Pourquoi ?
Parce qu'Ashita No Joe aussi c'est génial. Déjà à chaque volume, on a énormément de lecture (plus de 350 pages à chaque fois !), et puis car c'est un récit de maître, extrêmement bien maîtrisé, avec une thématique originale, des personnages forts et un dessin certes vieillot, mais tout de même sublime. Ici, c'est un peu comme le duo OHBA-OBATA, sauf que là, ils sont encore plus doués et que c'est une série culte... Un régal !

 

Source : Manga-News

Planning Rédigé par Arnonaud

 

5 juillet 2010

[Planning] Les sorties manga de Mai et Juin !

Ca faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de planning manga ! L'erreur est aujourd'hui réparée avec un article récapitulant les principales sorties des 2 derniers mois, toujours sélectionnées par votre serviteur. Pour ce récapitulatif, vous aurez les couvertures des volumes sélectionnés, des détails sur les nouvelles séries et mon choix parmi tout ces manga.
Pour le planning Juillet, il arrivera dans la semaine !

MAI

air_gear_21_pika_m  captain_tsubasa_glenat_1_m  droles_de_racailles_2_pika_m  fairy_tail_12_pika_m  voyage_de_kuro_1_kana_m  voyage_de_kuro_2_kana_m  7_milliards_d_aiguilles_2_doki_doki_m  CFSL_artbook_4_ankama_m  soul_eater_9_kurokawa_m  syndrome_1866_delcourt_2_m  Dr_slump_deluxe_4_glenat_m  melancolie_de_haruhi_6_pika_m  samurai_usagi_5_glenat_m  hanako_et_autres_legendes_urbaines_2_casterman_m  Momoider_pika_m  zelda_Four_Swords_1_soleil_m  zelda_Four_Swords_2_soleil_m  Black_Lagoon_kaze_manga_5_m  Blue_Exorcist_1_kaze_m

Les volumes avec des pages couleurs : Air Gear 21, Fairy Tail 12, Le Voyage de Kuro 1 et 2, CFSL.NET 4, Dr.Slump Perfect Edition 4, Momoider 1

Les volumes les plus chers : Le Voyage de Kuro 1 et 2 (12,50 €), CFSL.NET 4 (30 €), Syndrome 1866 (7,50 €), Dr.Slump Perfect Edition 4 (10,50 €), Momoider 1 (12 €), Zelda - Four Swords Adventures 1 et 2 (7,50 €)

Les volumes les moins chers : Captain Tsubasa 1 (6,50 €), Soul Eater 9 (6,50 €), Samouraï Usagi 5 (6,50 €)

Les nouveautés :

Blue_Exorcist_1_kazeBlue Exorcist de KATÔ Kazue
Edité par Kazé Manga, collection Shônen Up !
N&B, 192 pages, 6,95 €

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Synopsis : Adopté dès son plus jeune âge par un exorciste de renom, Rin apprend un jour qu'il est le fils du mal incarné, quand son véritable père, Satan lui-même, apparaît pour l'emmener dans son monde. Mais impossible pour le jeune homme d'oublier tout ce qui lui a été enseigné jusqu'ici… Confronté à un adversaire invincible qui a consumé le seul homme à l'avoir jamais aimé, Rin fait alors le choix de combattre aux côtés des exorcistes, quitte à libérer, en dégainant l'épée de son père, la puissance démoniaque qui sommeille en lui !

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3 tomes parus au Japon, série en cours.

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captain_tsubasa_glenat_1Captain Tsubasa - Olive et Tom de TAKAHASHI Yoichi
Edité par Glénat, collection Shônen
N&B, 192 pages, 6,50 €

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Synopsis : Malgré son jeune âge, Tsubasa Oozora est un petit génie, un Mozart du ballon rond. Son rêve : offrir la coupe du monde au Japon ! Grâce à son mentor, Roberto, un joueur de légende revenu du Brésil, Tsubasa suit un entraînement particulièrement rigoureux et intègre l’équipe de Nankatsu. C’est le début d’une aventure riche en matchs endiablés, en rencontres avec des adversaires redoutables qui finiront par devenir de fidèles compagnons d’armes, pour aller toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus vite…

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37 volumes parus au Japon, série terminée.

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CFSL_artbook_4_ankamaCFSL.NET du Collectif Café Salé
Edité par Ankama
Couleur, 300 pages, 30 €

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Description : Qu’ils soient jeunes diplômés ou professionnels, retrouvez, pour la quatrième année consécutive, une sélection des meilleurs artistes du collectif Café Salé. Considéré dans bon nombre de milieux artistiques et par le public comme une référence, l’Artbook CFSL.net propose chaque année en 300 pages une vision des tendances les plus actuelles de la création traditionnelle et numérique. Éclectique dans ses choix, il rassemble des artistes issus d’univers très différents allant de la bande dessinée, au design, en passant par l’illustration ou le jeu vidéo. Que vous soyez professionnels ou amateurs de belles images, l’Artbook CFSL.net 04 est la référence indispensable !

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4 Volumes parus.

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Momoider_pikaMomoider de FUJISAWA Toru
Edité par Pika, Collection Shônen
N&B+pages couleurs, 208 pages, 12 €

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Synopsis : Les Momoïder s sont un groupe de 5 filles qui combattent, grâce à leurs exo-armures, des monstres modifiés que les KKK, dirigés par le général Râ, envoient à Tokyo pour renverser le gouvernement. Momo est la dernière arrivée parmi les Momoïders. Mais, n'ayant pas de véhicule ni de permis de conduire, elle arrive toujours en retard sur les lieux où les Momoïders sont appelées... Puis, pour des raisons de restriction budgétaire, leur QG est délocalisé et les 5 filles doivent à présent faire les hôtesses de bar. Mais Momo est vraimentr trop "nulle"... alors elle décide de changer . Et effectivement, quand arrive une nouvelle recrue, un certain Murakami, pour servir d'homme à tout faire (et surtout à faire la cuisine et le ménage), celui-ci voit une Momo particulièrement forte. Attendez-vous à un final énorme !!!

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1 volume au Japon, série en stand-by.

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voyage_de_kuro_1_kanaLe Voyage de Kuro de KIYUDUKI Satoko
Edité par Kana, Collection Made In
N&B + pages couleurs, 128 pages, 12,50 €

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Synopsis : Kuro veut dire noir. Homme ou sorcière ? Kuro est en réalité une jeune fille qui voyage en portant un cercueil sur son dos. Son compagnon de voyage est une chauvesouris parlante du nom de Sen. En traversant les villages, ses rencontres se multiplient. Parfois elle inquiète et terrifie, mais sa quête l’amène à aider de nombreuses personnes, prouvant qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Le quotidien monotone de la jeune fille va être égaillé par la découverte de Sanju et Nijuku, deux jumelles aux oreilles et à la queue de chat qui semblent avoir des pouvoirs très spéciaux. Grâce à elles, un sourire éclairera de temps à autre le visage de la jeune fille. Et le mystère qui entoure son voyage s’éclaircira comme une brume qui se lève.

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2 volumes au Japon, série en stand-by.

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zelda_Four_Swords_1_soleilThe Legend of Zelda - The Four Swords Adventures de HIMEKAWA Akira
Edité par Soleil, Collection J-Vidéo
N&B, 192 pages, 7,50 €

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Synopsis : L’arme de la légende : « l’épée de quatre » ! C’est elle qui, autrefois, a permis de sceller Vaati, un maléfique Mage du Vent à Hyrule. Pour délivrer la Princesse Zelda, kidnappée par un mystérieux personnage, surnommé Link Noir, notre héros Link est contraint de briser le sceau pour récupérer la fameuse arme. Mais quelle n’est pas sa surprise lorsque le jeune homme se retrouve divisé en quatre !
Link violet est calme et posé, le rouge est énergique, le bleu est impatient et le vert courageux. Tous les quatre, ils devront unir leurs forces et ramener la paix dans le royaume d’Hyrule.

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2 Volumes au Japon, série terminée.

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Le petit discours de Arnonaud :
Mai était un petit mois cette année, il faut dire que les éditeurs gardaient plutôt des munitions pour Juin et Juillet, l'histoire d'être en top forme pour la Japan Expo qui se tenait ce week-end. Il y a tout de même quelques nouvelles séries : Captain Tsubasa qui revient en forme dans une nouvelle édition chez Glénat en période de Coupe du Monde avec les petits prix à la Glénat/Kurokawa, Le Voyage de Kuro un manga yonkoma (de strips quoi) onirique qui n'a malheureusement pas de fin (on attends toujours le volume 3 au Japon...), l'onéreux Momoider (de Tôru Fujisawa), Zelda Four Sword et enfin Blue Exorcist (car Kazé aime sortir des nouvelles séries, et de préférence du Jump SQ)
Ce mois-ci, pour la première fois, j'ai sélectionné un art-book CFSL.NET, donc je l'ai mis dans les nouveautés même si s'en n'est pas une, c'est juste pour mettre en évidence ses formidables livres d'illustrations issus du collectif café salé. Les images sont tous simplement magnifiques et peuvent être de formidables sources d'inspiration/ génitrices d'univers. Par contre, c'est tout de même plus cher qu'un manga, et oui !
Sinon, les séries commencée il y a 2 mois continue : la sympathique comédie Drôle de Racailles, 7 milliards d'aiguilles, le sombre mais très sympa Syndrome 1866, Hanako et autres légendes urbaines (de l'auteur de haletant Mirai Nikki)...
Et enfin les autres : Air Gear, Fairy Tail, Soul Eater, Haruhi Suzumiya, Samouraï Usagi, Black Lagoon...

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Les sélections :

droles_de_racailles_2_pika_m  voyage_de_kuro_1_kana_m  voyage_de_kuro_2_kana_m  CFSL_artbook_4_ankama_m  syndrome_1866_delcourt_2_m  samurai_usagi_5_glenat_m

Alors oui, ça fait beaucoup comme sélection, et personnellement je ne les ai pas tous lu, mais je pense qu'on a là des valeurs sûres. Drôles de racailles T.2 tout d'abord, puisque le 1er tome annonçait une comédie très sympa, et celui-là doit être dans la même veine ; Le Voyage de Kuro ensuite, car la critique semble unanime, il y a là un récit poétique et onirique bien maîtrisé ; CFSL.NET car ce sont des artbooks magnifiques qui donnent pleins d'idées; Syndrome 1866 T.2 car dans celui-ci l'intrigue commence réellement et confirme le fait que la série risque d'être très bonne; enfin, Samouraï Usagi T.5 car cette série est très très bien et qu'elle mérite toujours autant le coup d'oeil, ne serait-ce que pour ses dessins magnifiques.

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JUIN

get_backers_39_pika_m  negima_25_pika_m shugo_charat_8_pika_m  tsubasa_reservoir_chronicle_26_pika_m  Gintama_17_kana_m  Letter_Bee_6_kana_m  happy_deluxe_2_panini_m  beach_stars_7_kurokawa_m  Doubt_4_ki_oon_m  eye_shield_31_glenat_m  neuro_12_glenat_m  reborn_21_glenat_m  to_love_11_tonkam_m  initial_d_9_kaze_manga_m  freesia_2_kaze_manga_m  monster_orage_jp_01_m  debaser_4_ankama_m  bobobo_15_casterman_m  captain_tsubasa_2_glenat_m  dossier_a_4_delcourt_m  droles_de_reacailles_3_pika_m  fairy_tail_13_pika_m  Mirai_nikki_7_casterman_m  Mirai_nikki_mosaic_casterman_m  syndrome_1866_3_delcourt_m

Les volumes avec des pages couleurs : Happy 2, Fairy Tail 13

Les volumes les plus chers : Happy 2 (9,95 €), Doubt 4 (7,50 €), Freesia 2 (7,95 €), Dossier A 4 (7,50 €), Syndrome 1866 3 (7,50 €)

Les volumes les moins chers : Gintama 17 (6,25 €), Letter Bee 6 (6,25 €), To Love 11 (6,25 €), Debaser 4 (6,40 €), Bobobo-bo Bo-Bobo 15 (5,95 €)

Les Fins de séries : Get Backers 39, Beach Stars 7, Doubt 4

Les Nouveautés :

Mirai_nikki_mosaic_castermanMirai Nikki Mosaïc de ESUNO Sakae
Edité par Casterman, collection Sakka
N&B, 192 pages, 6,95 €

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Synopsis : Avec Mirai Nikki Mosaic, Sakae Esuno place Minéné Uryû sur le devant de la scène, dans un tome qui lui est entièrement consacré. Entre action et révélations, l’auteur nous dévoile enfin le passé de la jeune femme, les origines de son chronographe, les raisons de sa présence dans les souterrains de la secte Omékata ou chez Yukiteru à la fin de son combat contre le petit Rei, ainsi que la nature exacte de sa relation avec l’inspecteur Nishijima. Un volume explosif à ne pas manquer pour avoir toutes les pièces du puzzle en main !

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One-Shot.

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big_image_7654Monster Hunter Orage de MASHIMA Hiro
Edité par Pika, Collection Shônen.
N&B, 192 pages, 6,95 €

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Synopsis : Shiki Ryûho est un jeune chasseur, un Monster Hunter ! Depuis la mort de son maître Gurelli, il s’est mis en tête de réaliser le rêve de son maître : trouver le légendaire dragon Miogaruna. Pour cela, Shiki se rend dans la ville de son défunt maître, Akamaaya où il rencontre Irie, une chasseuse solitaire et têtue qui accepte finalement de faire équipe avec lui. C’est alors qu’une fantastique aventure débute pour trouver Miogaruna dans ce monde rempli de monstres et d’aventurier !

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4 volumes au Japon. Série terminée.

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Le petit discours de Arnonaud :
Après un mois de Mai pas très chargé niveau sortie, voici un mois de Juin qui prépare avec panache la Japan Expo. On a donc quelques titres avancés de quelques semaines pour mieux coller à l'évènement (et garder le rythme de sortie du mercredi) : Drôles de racailles, Fairy Tail, Captain Tsubasa, Syndrome 1866. Il y a aussi quelques nouvelles sorties "évenements" qui profitent de la notoriété des auteurs, comme Monster Hunter Orage qui utilise l'aura de Mashima et du JV Monster Hunter ainsi que Mirai Nikki Mosaic qui profite du succès de Mirai Nikki et d'Esuno.
Il y a aussi plusieurs fins de séries qui sortent plus ou moins en grande pompe pour Japan Expo : Doubt, thriller halletant qui voit son dénouement arriver comme par hasard ce jour là, Beach Stars et Get Backers ce long-seller qui n'en finissait pas.
Certaines séries au rythme aléatoire essayent aussi de profiter de l'évènement : le boudé (mais pourtant très bon) Bobobo, ou encore le "manfra" Debaser.
Sinon il y a les autres : Negima, Shugo Chara, Tsubasa Reservoir Chronicle, Gintama, Letter Bee, EyeShield (qui s'approche de la fin), Neuro, Reborn, To Love (c'est la fête du Jump ce mois-ci xD), Initial D, Freesia, Dossier A, Mirai Nikki...

Les sélections :

negima_25_pika_m  Doubt_4_ki_oon_m  bobobo_15_casterman_m  droles_de_reacailles_3_pika_m  Mirai_nikki_7_casterman_m  Mirai_nikki_mosaic_casterman_m  syndrome_1866_3_delcourt_m

Voilà, j'ai sélectionné les "grands classiques" : Negima car les volumes sont toujours aussi bon, Bobobo en espérant que celui-ci soit à la hauteur, Mirai Nikki car ce manga à confirmer son statut de bonne série, Syndrome 1866 car le volume 2 était très bon, Doubt car c'est la conclusion de ce thriller (dont je n'ai malheureusement lu que le 1er volume...) et Drôles de Racailles en espérant que le volume 2 et 3 soient dans la continuité du volume 1.

C'est donc tout pour cette fois, on se retrouve dans la semaine pour le planning de Juillet !

Source informations/images : Manga News

Article rédigé par Arnonaud

8 juin 2010

Le Mois P&M #5 - Mai 2010

Salut les jeunes ! Votre rubrique mensuelle répond bel et bien présente avec un 5e numéro ! Ce mois-ci 5 films, 4 jeux vidéos, 9 mangas et BD, 20 musiques et 4 participants : Arnonaud, Green Limon, Sanoku Narkotik et pour la première fois : Jacamaster ! Toujours pas de nouvelles de Mémé pour cette catégorie par contre. Bref, pas mal de choses quand même qu'on s'empresse de découvrir !

 

Cinéma

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OSS 117 : Rio ne Répond Plus
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Très certainement LA comédie française de l’année dernière ! Cette deuxième aventure de l’agent OSS 117 est en tout point hilarante et encore plus réussie que le premier épisode ! Il est rempli de gags et de répliques cultes (le monologue du marchand de Venise de Shakespeare repris à la sauce nazi ! Un délice !) avec un Jean Dujardin en top forme qui redore sans problème le blason de la comédie française, dommage qu’on est pas le droit à ça plus souvent ! [Arnonaud]

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The Wrestler
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Un drame sur un vieux catcheur sans le sou très bien interprété par Mickey Rourke. Le film à le mérite de montrer les dessous du catch qu’on ne connaît pas forcément : les coups tordus pour rendre le spectacle impressionnants alors que les types ne se frappe pas vraiment, la fraternité entre ses brutes épaisses qui paraissent se détester... Et la difficulté à subsister quand on est une star déchue... Un (très) bon film. [Arnonaud]

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Etreintes brisées
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Le dernier Pedro Almodovar. Avec dedans : un aveugle écrivain, Penelope Cruz, de l’amour, de la trahison, un tordu avec une caméra, de la mort, de l’espagnol... Un drame vraiment bien foutu avec une intrigue qui se révèle petit à petit et qui est assez prenante. [Arnonaud]

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Apaloosa

Un western récent (fin 2008) très sympathique, qui se concentre plus sur ses personnages que sur l’intrigue (elle n’est pas abandonnée pour autant, loin de là) ce qui le rend assez intéressant. Il offre donc des personnages attachants, entiers et très bien joués. On regrettera tout de même les fusillades ultra rapides et le manque de silences à la Sergio Leone. [Arnonaud]

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Iron Man 2

Ce deuxième épisode des aventures de l’homme d’acier est un blockbuster très honnête que j’ai trouvé aussi bon que le premier. Certes il y a quelques moments (notamment dans la scène d’action à Monaco) qui sont complètement WTF, mais on prend quand même beaucoup de plaisir à regarder cet action movie grâce à une intrigue sympathique (mais pas originale), aux références à l’univers et aux films Marvel et aux quatres grands acteurs : Robert Downey Jr., Mickey Rourke et aux géniaux Samuel L. Jackson (toujours dans un style un peu décontracté qui fait un contraste intéressant avec ce qu’on peut imaginer en voyant la tête du personnage) et Scarlett Johansson (point fort évident de l’épisode !) qui livrent des prestations plus qu’honnêtes. Bon par contre, Sam Rockwell est limite chiant (bon d’accord ça doit être à cause de son doublage français). Bref un bon deuxième épisode d’Iron Man 2, bien interprété et avec de bonnes scènes d’actions. Mais il manque, peut-être là encore, l’ambition d’en faire un grand film. [Arnonaud]

 

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Jeux Vidéos

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Guitare Hero : On Tour
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Une chose est sûr, Guitar Hero a réussis à passer sur console portable et qui plus est sur Nintendo DS. Avec un système très bien réalisé, des niveaux de difficultés bien dosés et 26 pistes, ce Guitar Hero est une réussite et il est très agréable de faire quelques parties de temps à autres lors d'une quelconque envie. Seul hic, la playlist très moyenne (mais cela dépend des goûts). [Green Limon]

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Dark Castle
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Ayant regardé une vidéo test de ce jeu faite par le Joueur du Grenier, j'ai eu une envie soudaine de masochisme étrangement mêlée à de la curiosité. Ce que ce testeur a dit sur ce jeu...j'y adhère parfaitement. Dark Castle est une atrocité sur tous les points ! Vous dirigez un paladin qui se lance dans le Dark Castle avec pour seules armes des cailloux. Et non, il n'a pas d'armure, pas d'épée, ni de bouclier. Vous devez chercher cet équipement dans le donjon. Enfin...je ne sais pas s'il y a tout l'équipement dedans, mais vu ce que j'en sais dans la vidéo, ça m'étonnerait d'ailleurs, mis à part le fait qu'il y a un bouclier...qui ne sert à rien du tout, juste à rendre votre héros encore plus débile qu'il ne l'est déjà. D'ailleurs, je suis d'accord avec lui sur le fait que votre paladin est la honte de toute la chevalerie. Vous avez l'impression qu'il est bourré en permanence car il se vautre inlassablement sur des marches qui ne font même pas 3 centimètres. Aussi, c'est une chochotte. Il est hyper sensible. Une chauve-souris le frôle, il s'évanouit. Un rat le touche, pareil. Il n'y a même pas de barre d'énergie...enfin si, il a des élixirs mais votre stock est assez limité et il disparaît en deux secondes à cause de vos ennemis. Concernant le gameplay, c'est à vomir. Déjà que vous galérez à finir le premier écran, on vous rajoute une difficulté avec le système de visée. Vous devez configurer la visée pour en venir à bout de vos ennemis. Seulement voilà, le problème, c'est que vos ennemis s'en donnent à coeur joie pour vous buter, pendant que vous faites bien le con en vous disant: "Je lance, je lance pas, je lance, je lance pas.". Et comme si ça ne suffisait pas à votre torture, vous avez un système de ramassage d'objets super merdique. Vous vous accroupissez pour ramasser l'objet en question...jusque là, ça va, mais ça ne le ramasse même pas du tout. Et là, pareil ! Pendant que vous galérez à ramasser un objet, vous vous faites mitrailler par un zombie. Concernant le son, il n'y a qu'une seule musique qui risque de vous saouler au bout d'un moment. En résumé, Dark Castle, c'est une saleté dont il faut se débarrasser ! Essayez-le, juste pour le fun. Vous serez d'accord avec nous. [Jacamaster]

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Final Fantasy IV

Ce n'est pas l'un des Final Fantasy qui me séduit le plus, mais bon... En tant que fan de la série, je ne vais pas cracher dessus. La difficulté du jeu est élevée, si bien qu'il vous faut bien vous entraîner pour en venir à bout aux ennemis. Et même quand vous estimez avoir un bon niveau, il arrive très souvent que cela ne suffise pas ! Les développeurs ont fait en sorte que vos talents de stratège soient complètement exploités. Mis à part cela, le scénario est bien fait, comme dans tous les FF d'ailleurs, et c'est ça qui nous plaît. La bande son a été remasterisée encore une fois pour le plaisir de nos oreilles, enfin certaines musiques le sont à mon avis. Donc, globalement, je considère que c'est un jeu non pas médiocre mais qui est dans la moyenne. [Jacamaster]

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Final Fantasy VIII

Ce FF m'aura séduit jusqu'au bout ! Depuis 10 ans, je rêvais de le finir, et c'est chose faite ! Le scénario du jeu vous plonge dans un univers plus ou moins futuriste. Vous intégrez Squall Leonhart, jeune étudiant asocial de 17 ans de la Balamb Garden University (BGU) qui préfère la solitude à la compagnie, pour des raisons que l'on ignore au début du jeu. Ce dernier passe son examen pour devenir un Seed, une organisation militaire visant à combattre la Sorcière, par peur d'être confrontée face à une nouvelle guerre occulte, comme cela s'était produit il y a quelques années. Au cours de son examen, Squall ne sera pas seul. Il sera assisté par Zell, un jeune homme hyperactif, et Selphie, une excitée qui ne pense qu'à organiser la fête sur leur campus. Il sera également encadré par sa formatrice, la belle Quistis et confronté face à son rival : Seifer. Peu à peu, vous découvrez le pourquoi du comment du caractère de cet adepte de la Gunblade et ce, grâce aux interventions d'une jeune femme répondant au doux nom de Linoa, qui ne laissera pas le jeune asocial indifférent. Car oui, il y a de l'amour dans le jeu, et vous trouverez pas mal de scènes à l'eau de rose au cours du jeu. On pourrait penser qu'on joue dans un soap-opera...mais non. C'est un jeu qui a su rester digne d'un FF malgré toutes les critiques qui circulent sur Internet. Du moins, c'est mon avis personnel. Seul petit bémol que je reproche, c'est le système de magie qui peut être lassant pour certains. D'accord, c'est bien de booster ses personnages rapidement grâce à l'association de magies puissantes, mais s'il faut voler 100 exemplaires de magie toutes les deux secondes, là votre temps de jeu va être super long. Je le dis en connaissance de cause, car il m'a fallu plus d'une centaine d'heures de jeu pour le finir. Et encore, c'était pas à 100%. Mais bon, tout ça pour vous dire que ça m'a pris beaucoup d'heures pour faire mon stock de magies, surtout pour les 6 personnages que vous contrôlerez pendant le jeu. Et encore, Dieu merci, il y a des capacités qui vous permettent de créer des magies grâce à des objets laissés par les monstres. Mais là c'est à peu près pareil, le temps que vous prenez pour prendre les objets en question. Concernant la musique je n'ai rien à dire dessus. Nobuo Uematsu fait toujours de l'excellent travail, en particulier avec Eyes On Me, que j'aime tout particulièrement. Ca mérite bien un 4,5 non ? [Jacamaster]

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Mangas/BD

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Air Gear T.13

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Un tome pleins d'actions qui commencent à rendre l'histoire de plus en plus intéressante et qui dévoile le début d'un nouveau conflit des plus prometteurs entre les différents protagonistes principaux. Un manga qui commence à bien décoller. [SN]

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Air Gear T.14

Ce tome est vraiment très bon. Un combat entre Aiôn et Gibishi superbe, un Nué toujours aussi puissant. Les trois principaux gangs se mettent de plus en plus en action (Simca blessé par les Sleeping Forest), et ce tome laisse présager un superbe combat entre Om et Benkei. Les Kogarasu Masu sont aussi presque en Rang B ! Bref, un très bon tome qui dévoile beaucoup de choses avec toujours ce même graphisme, qui s'améliore à chaque tome. [SN]

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Tales of Symphonia T.3 à 4

T.5

Les trois derniers tomes de la saga sont dans la même coulée que les deux premiers que j'ai commenté dans un Mois PM Précédent. Le tome final est un peu plus au dessus du reste, et on prend toujours plaisir à lire ce manga. [SN]

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Tales of Symphona T.EX (bonus)
Difficult__4__citron_
Ce tome est juste parfait pour comprendre enfin pas mal de choses sur ce manga. Des passés, des évènements, des clés nous sont donnés dans ce tome qui complète parfaitement le manga. C'est surêment le plus intéressant de la série. L'humour de ce tome étant plus sympa que celui des couvertures des autres. [SN]

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Le Trésor de l’île Mokoko

Le deuxième album de Vincent Caut, le jeune prodige de la BD française qui publie ses deux premiers albums à 18 ans seulement après avoir gagner le 1er à Angoulême et au concours Tchô de l’année dernière et avoir tenu un blog à succès qui à eu la chance d’être repérer par Boulet ! Bref, une vraie success-strory ! Et c’est avec une certaine déception qu’on découvre un album pas si exceptionnel que ça. Son album fait un peu penser aux petites BD aux formats bizarres que sortait en masse Lewis Trondheim dans le temps, où la qualité était assez inégale et rarement en top forme comme un bon « Slalom » de Lapinot... Bref là on a une petite histoire sympathique, mais vraiment trop courte ! L’album de 10 € se lit en 10 minutes, on reste vraiment sur sa faim ! En plus l’album est en seulement trois/quatre couleurs alors qu’on sait vincent capable de bien mieux ! Et pareil les dessins ne semblent pas toujours très appliqués, et l’impression ne rend pas toujours honneur au trait. Bref, si vous voulez soutenir les début de ce jeune auteur, allez l’acheter, mais bon, c’est juste un album sympa, pas un indispensable. [Arnonaud]

dansmesyeux
Dans mes yeux

Le premier album de Bastien Vivès que je lis. Et il est pas mal du tout (mais il se lit très vite malgré sa taille)... Et surtout très originale. Le livre raconte une histoire d’amour comme on en voit tous les jours (de son début jusqu’à sa fin) raconté depuis... les yeux de l’auteur/personnage principal. En effet, on ne le voit jamais, et on entend jamais ce qu’il dit. Tout ce qu’on voit c’est ce qu’il voit (c’est à dire essentiellement la fille avec qui il a l’histoire d’amour) et ce qu’il entend (c’est à dire à 98% les paroles de la fille). Le tout est servi par un graphisme sensible et plein de bonnes idées au crayon de couleur... Et dire que l’auteur est en même temps un fan hardcore de Street Fighter ! [Arnonaud]

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Mirai Nikki T.6
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Enfin ! Depuis le temps qu’on attendait ça ! La routine est enfin brisée ! L’arrivée d’un mini-arc scénaristique haletant met une pause dans la chasse aux porteurs de chronographe et après c’est avec joie que l’on découvre un combat non pas face à un porteur... mais deux ! Mirai Nikki reprend du poil de la bête et ça se voit ! En espérant un tome 7 du même cru ! [Arnonaud]

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Syndrome 1866 T.2

Vous avez aimé le premier volume ? Vous adorerez celui-ci ! Plus long à lire avec un personnage central toujours aussi torturé et une atmosphère toujours aussi sombre, ce volume se permet en plus, d’avancer de manière efficace dans le scénario. Le dessin quant à lui, reste pas mal du tout et au final on est devant une série seinen sur le droit de tuer qui s’annonce très bien et ambitieuse.
[Arnonaud]

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Drôles de Racailles T.1

Un petit manga comique sympathique. Un humour délirant mais accessible à tous pour plaire au plus grand nombre servit par un dessin à la Mashima qui fonctionne bien... Seul le titre façon « Collège Foufoufou » pourra en rebuter certains (mais bon, entre ça et le titre japonais incompréhensible...) [Arnonaud]

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Musique :

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- Fireflies (Owl City) [SN]

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- Pull Me Back (Thed Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

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- Senoriotis (The Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

TRJSA___Lonely_Road
- Lonely Road (The Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

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- Face Down (The Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

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- Misory Loves It's Company (The Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

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- In Fate's Hands (The Red Jumpsuit Apparatus) [SN]

- Trust Me (ending de durarara) [Arnonaud]

- I am I am (Religious Man) [Arnonaud]

- Sleepy Head (Passion Pit) [Arnonaud]

- Le Café (Odelerf & Monsieur D)  [Arnonaud]

- Incubus (Anna Molly) [GL]

- Antisocial (Slipknot) [GL]

- Composure (August Burns Red) [GL]

- One of a Kind (The Gaia Corp) [GL]

- Sick In the Teeth (Jonezetta) [GL]

- Break It Out (Vanilla Rock) [GL]

- Lonely Day (System of a Down) [GL]

- Idlewild Blue (OutKast) [Jacamaster]

- Shock Value II (Timbaland) [Jacamaster]

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Rendez-vous le mois prochain pour le 6e numéro du mois P&M !

23 mai 2010

[Guide Vidéo] Final Fantasy VII (Partie 3)

Enfin, voici la dernière partie du guide vidéo de Final Fantasy VII. C'est dans cette partie que vous pourrez voir une grande majorité de quêtes annexes réalisées, notamment les Armes, qui constituent la partie non seulement la plus chiante, mais aussi la partie qui apporte le plus de challenge au jeu. En effet, votre don de tacticien sera mis à rude épreuve dans ces deux combats, et je le dis en connaissance de cause. Tout ça pour vous dire que ces vidéos pourront certainement vous aider. Et j'en profite aussi pour dire que c'est grâce au site FF7.fr que j'ai pu réaliser toutes ces vidéos. Sur ce, bon visionnage !

Guide réalisé par Jacamaster, merci de respecter le droit d'auteur ainsi que son travail.

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