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Pépé & Mémé Corporation - le blog officiel -

3 août 2008

[Critique] L'Etrange Noël de Mr. Jack (3D)

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Critique

Introduction :

Ah L’Etrange Noël de Monsieur Jack … Qui n’a pas encore vu ce film ? C’est un monument de l’animation, un film culte, il faut obligatoirement l’avoir vu au moins une fois dans sa vie ! Alors forcément, quand on décide de rééditer un chef d’œuvre tel que celui ci avec la technique du Disney Digital 3D (Un système qui permet de projeter le film en 3 dimensions visible grâce à des lunettes spéciales), on peut craindre le pire comme le meilleur. Alors le résultat est il à la hauteur de l’original ? La qualité graphique est elle moins belle avec ce procédé ? Le film méritait il un changement comme celui ci ? La réponse dans cette critique, un peu particulière, vous verrez …

Critique :

Les films de Tim Burton (Ou ceux auquel il a participé, comme c’est le cas ici) ont toujours eu une valeur particulière dans mes goûts cinématographiques (même si je ne les ai pas encore tous vus, mais une bonne partie). C’est toujours un plaisir de voir ses nouveaux films, et le merveilleux est encore intact à chaque vision, même si je les ai déjà vu des douzaines de fois. Tout est fait pour plaire à mes yeux : l’histoire, l’ambiance, l’originalité, la musique, la profondeur du film … A chaque fois, ça fait mouche ! Alors quand on a annoncer que l’Etrange Noël de Monsieur Jack serait rééditer en 3D, vous devinez sûrement ma réaction, vu que Tim Burton y avait participer et surtout car j’avais adorer la version originale, mais ça vous allez savoir pourquoi bientôt …

En effet, avant de critiquer la réédition en 3D de ce film, et pour éviter de faire deux critiques à propos du même film, je vais critiquer d’abord la version originale (Donc le film sans les effets 3D), puis les nouveautés apportées avec la fameuse technique Disney Digital 3D. C’est donc pour cela que cette critique sera un peu différente des autres, comme je vous l’avais signalé dans l’introduction. Il est temps donc de commencer la critique de ce bijou cinématographique qu’est L’Etrange Noël de Monsieur Jack !

1- Le film original

Commençons donc par parler du point essentiel pour chaque film : le synopsis, communément appeler scénario (Je pense que c’est un peu plus simple pour certains si j’emploie ce terme !). C’est donc l’histoire de Jack Skellington, surnommé l’Epouventail par les habitants de Halloween Town, la ville ou il réside en temps que maître de la terreur et de l’épouvante. Dans cette ville, on ne vit que pour une seule chose : Halloween, et la préparation de cette fameuse fête où on s’amuse à faire peur. Jack est un expert pour organiser cette fête, il y consacre sa vie depuis des siècles, mais le problème, c’est que depuis un certain temps, Jack s’ennuie ...

En effet, il est lasser de célébrer toujours la même chose, et espère qu’un jour, un changement arrivera. Et justement il s’avère qu’un beau jour, Jack découvre une porte qui l’emmène vers une ville où il neige tout le temps et où des lutins s’attèlent à préparer de magnifiques cadeaux : Christmas Town, une ville qui elle aussi préparer une fête, mais cette fois ci celle de Noël. Fasciné, Jack décide de prendre la place du Perce Oreille (Le Père Noël de son vrai nom, comme vous pouvez vous en doutez) et de faire le nouveau Noël qui approche à grand pas à sa manière …

Le scénario est comme vous avez sûrement du le constater très particulier et original ! Là encore, Tim Burton (Qui est je le rappelle, seulement le scénariste, le producteur et le character designer pour ce film) nous offre une histoire magique, sympathique, attachante et qui a le mérite de ne pas avoir été vu avant, ce qui est encore un bon point. On voit que Tim Burton a travaillé sur ce film, car l’histoire traite d’un thème tout de même assez récurent dans ses films (Lhistoire d’amour qui se passe dans un monde assez triste et sinistre, une histoire qui traite d’un sujet assez morbide, si on peut dire ça comme ça, et encore, je passe sûrement d’autres points communs, sans pour autant que chaque film réalisé ou scénarisé par Burton se ressemble totalement), et c’est toujours aussi bon ! Sur ce point là, Tim Burton n’a plus à prouver son excellence !

Histoire qui se passe dans un univers à la hauteur de son scénario : parfait. Halloween Town à son propre style graphique (Tout comme Christmas Town, en totale opposition avec la ville des horreurs), très sombre, rempli de créatures aussi originales graphiquement que répugnantes, noire, à l’architecture particulière … L’univers est magnifique, on retrouve là encore les idées générales de Burton (La ville toute triste et la ville opposée toute colorée, le style de personnages, aussi bien physiquement que moralement, l’architecture des lieux, les couleurs …), qui nous livre encore une fois un monde imaginaire particulièrement envoûtant !

Changeons désormais de domaine, pour parler de l’élément le plus important dans ce genre de film, encore plus important qu’un scénario cohérent, c’est la qualité de l’animation. Ce film utilise la technique de la Stop Motion (Ou image par image si vous préférez), qui à l’heure actuelle peut paraître démoder, vu le potentiel de l’animation 3D désormais. (Technique graphique qui a d’ailleurs été réutilisée dans Les Noces Funèbres, là aussi réalisé par Tim Burton, et qui est sorti fin 2005, mais c’est une petite parenthèse) Et bien il faut reconnaître que cette technique est aussi belle qu’un film 3D, car elle a son propre charme, ainsi que ces qualités.

Certes, on a pas autant de possibilités qu’avec la 3D d’ordinateur (Qui a aussi été utilisée pour faciliter le déplacement des personnages dans l’Etrange Noël de Mr. Jack je crois), mais ça a une esthétique particulière, on s’attache aussi bien aux personnages réalisés avec cette technique qu’avec ceux réalisés par 3D informatique (J’ai d’ailleurs tendance à plus m’attacher aux personnages faits en stop motion, mais ça n’engage que moi), les personnages sont très expressifs, la patte graphique est originale, et en plus, comme c’est associer à l’imagination particulière de Tim Burton, ça peut donner que du bon, ce qui est le cas !

L’Etrange Noël de Monsieur Jack à beau se passer dans un univers assez sombre, ce n’est pas pour autant qu’il reste au statut de film d’animation fantastique voir horrifique (On ne sait jamais, si on est trop petit quand on voit ce film, et puis j’emploie le terme horrifique par ce que ça se passe dans un lieu où les monstres pullulent, mais en aucun cas il ne fait peur, rassurez vous). En effet, il touche à peu prêt à tous les domaines : la comédie (Avec des passages assez drôles), le film d’amour (L’amour entre Jack et Sally bien évidemment) et même la comédie musicale !

Parlons en justement des passages musicaux. Car c’est assez connu, dans la plupart des films de Tim Burton, la musique à une place importante. Et bien il faut savoir que quasiment un quart du film est chanté par les personnages. Ça aurait pu être très mauvais, mais non, bien au contraire. Toutes les chansons sont excellentes, elles sont bien écrites, chantées comme il le faut (En version française comme en version originale, je tiens à le préciser) et ne sont pas là juste pour faire décoration : elles apportent beaucoup à l’histoire, et rend l’ambiance générale encore plus magique. A noter que toutes les musiques ont étés réalisés par le génialissime Danny Elfman (Compositeur attitré, si je puis dire, de Tim Burton, il est donc peu étonnant de le voir sur ce film), qui nous offre encore une fois des mélodies envoûtantes et qui nous montre à quel point son talent est infini (D’ailleurs, c’est lui qui fait la voix de Jack dans les chansons en version anglaise).

Et que serait un film sans sa morale ? Et bien là encore, la morale fait mouche (Ne pas changer le cours des choses à sa guise, on en paye les conséquences ou encore que chaque être vivant à sa place dans ce monde, mais il y en a d’autres), elle sonne très juste et n’est pas lourdingue (Ce qui arrive fréquemment dans certains films d’animation, heureusement il y a des exceptions). On peut noter aussi le fait que L’Etrange Noël de Monsieur Jack peut se lire de différentes manières, ce qui là encore est un plus vraiment très sympathique, gonflant encore le film de qualités !

Mais… et les défauts ? Et bien je n’en trouve pas ! Ce film est pour moi excellent du début à la fin, ne possède aucun point faible, est fabuleux de bout en large, c’est magique, c’est beau, c’est … c’est de l’art pur ! Certes, on peut critiquer le fait que je ne suis sûrement pas objectif dans mon avis, mais que voulez vous, quand on adore, on adore, c’est tout bête mais c’est comme ça ! Maintenant, il temps de passer à la critique de la version en trois dimensions, comme je vous l’avais dis plus haut.

2- Le film en 3D

Bon, vous l’avez sûrement compris, ce film est une pur merveille, je ne vais pas m’étaler encore plus longtemps sur le sujet (Et encore, je pourrais !), et je vais donc passer directement à la grosse nouveauté de cette nouvelle version : la fameuse technique Disney Digital 3D. Alors comment ça fonctionne ? Et bien c’est très simple, je vais vous expliquer ça rapidement …

Avant d’aller voir le film et après avoir acheter votre place, on vous offre une paire de lunettes (Qui vous fera payer votre place 1 euro de plus, je tiens à le signaler), qui vous servira énormément pendant la projection. En effet, ce n’est pas un simple petit gadget en carton avec des verres rouge et bleu comme pour Spy Kids 3, qui utilisait aussi une technique semblable, c’est un outil essentiel pour la vision du film, vu que le film entier utilise cette technique, et même les bandes annonces présentées pendant la séance ! Vous enfilez donc les lunettes, et désormais, vous verrez l’image à l’écran en 3 dimensions, avec une impression de profondeur et de relief sur l’image. Et croyez moi, c’est impressionnant. Le message de prévention avant le démarrage du film est d’ailleurs le meilleur exemple, car l’illusion est telle que l’on a l’impression que si on tend le bras vers l’image en 3D, on la touche !!! (Mais ça se passe surtout dans la tête cette sensation, c’est ce que j’ai ressentis !)

Et si vous pensez que c’est juste un petit gadget qui fait bien marrer 5 minutes mais qui n’a aucune utilité pendant le reste du film, et bien sachez que vous vous trompez ! La magie de l’expérience est intacte du début à la fin du film. Et pour cause, c’est sous un tout nouvel angle que l’on découvre l’Etrange Noël de Monsieur Jack, et l’on prend un plaisir immense à redécouvrir ce film culte en 3 dimensions. Car on découvre alors une profondeur inattendue sur le plan graphique, avec des effets époustouflants et une impression exceptionnelle de profondeur de champ. On a vraiment l’impression que ce film a été fait pour cette technique, ce qui n'est absolument pas le cas en réalité !

A noter aussi le fait que certains éléments du décor semblent nous arriver dessus, ce qui est là aussi impressionnant techniquement. Je pense avoir tout dit sur l’expérience en trois dimensions sur ce film, sachez que le film ne baisse pas en qualité graphique grâce à cette technique, elle permet d’ailleurs de l’améliorer encore plus, ce qui est en soit une excellente nouvelle ! Et quel que soit la version, on en vient à la même conclusion : c’est à voir absolument !

Les + :

- L’histoire, originale et magique
- L’univers, magistral sur tous les points
- La patte graphique, superbe et intemporelle
- La musique, fantastique et prenante
- La morale, juste et bien trouvée
- Les différentes interprétations, aussi bonnes que la morale
- L’effet Disney Digital 3D, impressionnant et époustouflant
- La profondeur de champ grâce à la 3D, tout simplement géniale

Les - :

- Aucun, le film est parfait !
- Non vraiment, je vous assure, je n’en trouve pas !
- Arrêter d’insister, puis ce que je vous dis que c’est un chef d’œuvre !!!

Conclusion :

L’Etrange Noël de Monsieur Jack est un film comme on en voit rarement au cinéma : une histoire des plus originales, un univers particulier et vraiment sympathique, un style graphique inimitable et parfaite, une musique majestueuse (Du Danny Elfman au sommet), une morale juste au possible, des interprétations diverses … Et quand on sait que la version Disney Digital 3D réussi à atteindre l’excellence de l’originale sur le plan graphique (Car le film reste inchangé dans le fond) grâce à des effets impressionnants et une profondeur de champ magnifique, on n’a qu’un seul mot qui nous vient à l’esprit : Culte (Aussi bien en version originale qu’en version 3D) ! Du pur génie à la Burton ! A voir, à revoir encore et encore et autant de fois que possible ! Une expérience cinématographique unique, quel que soit la version, qui restera à jamais dans les annales du 7eme Art !

Note : 10/10 

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

Critique rédigée le : 01/01/08

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3 août 2008

Fiche Film "Je suis une Légende"

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Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 19 Décembre 2007

Date de sortie Cinéma Américaine : 14 Décembre 2007

Réalisateur : Francis Lawrence

Avec :
Will Smith, Alice Braga, Charlie Tahan ...

Durée : 1h40

Genre : Science-Fiction

Film américain

Année de production : 2007

Distribution : Warner Bros. France

Compositeur : James Newton Howard

D'après : le roman de Richard Matheson, "Je suis une Légende"

Titre Original : I am Legend

Accord Parental

Synopsis

Robert Neville était un savant de haut niveau et de réputation mondiale, mais il en aurait fallu plus pour stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d'origine humaine. Mystérieusement immunisé contre le mal, Neville est aujourd'hui le dernier homme à hanter les ruines de New York. Peut-être le dernier homme sur Terre ... Depuis trois ans, il diffuse chaque jour des messages radio dans le fol espoir de trouver d'autres survivants. Nul n'a encore répondu. Mais Neville n'est pas seul. Des mutants, victimes de cette peste moderne - on les appelle les "Infectés" - rôdent dans les ténèbres ... observent ses moindres gestes, guettent sa première erreur. Devenu l'ultime espoir de l'humanité, Neville se consacre tout entier à sa mission : venir à bout du virus, en annuler les terribles effets en se servant de son propre sang. Ses innombrables ennemis lui en laisseront-ils le temps ? Le compte à rebours touche à sa fin ...

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Critique
1 Critique disponible (Rédigée par Mémé)

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3 août 2008

[Critique] Je suis une Légende

Je_suis_une_L_gende

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Critique

Introduction :

Et hop, encore une adaptation de livre au cinéma ! C’est donc au tour du célèbre livre de Richard Matheson, Je suis une Légende, de se faire adapter sur le grand écran (Même si ce n’est pas la première fois qu’il est adapté pour le cinéma). Comme d’habitude, on peut craindre le pire pour ce genre de film (L’adaptation de livre, pas le genre science fiction hein !), alors qu’en est il de celle ci ? Un chef d’œuvre qui se hisse dans le palmarès des films de légende ? Ou bien un film qui n’a de légendaire que le titre, et qui se réveille au final pathétique ? La réponse à ces questions dramatiques, passionnantes et bouleversantes dans cette critique !

Critique :

Adapter un livre au cinéma n’est pas une chose facile. Certes, il y a des bonnes adaptations, mais aussi des mauvaises, voir des nullissimes. Alors forcément, quand on s’attaque à un livre aussi célèbre que Je suis Une Légende, on peut craindre le pire. Comme je vous l’ai déjà dis dans l’introduction, ce roman au statut « culte » n’est pas à sa première adaptation, car nous avons eu le droit à The Last Man On Earth en 1964 et Le Survivant en 1971 (Je n’ai pas vu ces deux films d’ailleurs, je ne pourrais donc faire aucun comparatif avec Je suis une Légende, cependant j’ai lu le livre, mais on s’en contrefiche un peu, c’est pas le sujet pour le moment !)

Et quand on sait que l’on a confier la réalisation du film à Francis Lawrence, que l’on peut considérer comme un « débutant » (Enfin débutant, dans le sens qu’il n’a fait qu’un film avant, Constantine, qui était bien, même si le film s’est fait incendier par la critique) dans le domaine, on peut encore plus craindre le pire ! Alors au final, les craintes étaient elles vraiment justifiées ? Et bien pas vraiment, je dirais même qu’au final, il n’y avait aucune raison de se méfier, mais ça, vous le serez dans ma critique !

Passons donc au premier point important dans un film : l’histoire ! Le scénario est donc le même que celui du livre à quelques exceptions près ! C’est donc l’histoire de Robert Neville, un brillant scientifique qui devient du jour au lendemain le dernier homme vivant sur Terre, suite à un virus qui devait à la base soigner les personnes atteintes du cancer, mais qui a finalement ravager les 5/6 de la population ! C’est donc dans un New York totalement vide que Neville vit depuis 3 ans … enfin pas si vide …

En effet, Neville n’est pas seul, car le 1/6 de la population qui a survécu sont devenus des créatures monstrueuses tapi dans les ténèbres, et qui ne veulent qu’une chose : boire le sang de Neville, le dernier survivant ! Robert va donc tenter de survivre tant bien que mal dans cette ville qui devient hostile à la tombée de la nuit, et essayer de trouver un moyen de vaincre le terrible virus !

Une histoire qui frôle le synopsis de film sur les zombies, mais qui se révèle assez sympathique tout de même. Certes, on peut chipoter sur le fait que Robert Neville soit bizarrement le seul survivant, pourquoi lui il est immunisé et pas les autres (Mais ça c’est expliqué dans le livre, pas dans le film malheureusement), comment ça se fait qu’il est tout le matériel pour étudier le virus, que c’est un scientifique, comme par magie etc., mais malgré tout, ça passe facilement et on se laisse vite prendre par cette histoire de survie !

Continuons dans notre lancée sur le scénario avec un point extrêmement important dans une adaptation de livre : la fidélité du film par rapport à l’œuvre originale ! Et alors là, si vous avez lu le livre et que vous allez voir le film, vous allez  très certainement halluciner en découvrant que le film et le bouquin n’ont quasiment que l’histoire, le nom du héros, le lieu et les créatures en commun (Même si dans le film, on a plus affaire à des zombies, alors que ce sont des vampires dans le livre) ! Le reste ? Tout est quasiment modifié ! Que ce soit l’époque ou l’action se passe, les personnages « secondaires », les références musicales, le déroulement de l’action et j’en passe, tout est changer !

Alors, est ce que cela en fait une mauvaise adaptation pour autant, et bien non ! Car ce changement peut être expliqué par le fait que Lawrence à sûrement voulu donner une version un peu plus moderne du roman (Qui date tout de même de 1934 si mes souvenirs sont bons !), peut être pour que le public se sente plus proche dans l’époque où l’action se passe (2012, c’est pour bientôt, contrairement à 1976 dans le livre !), et pour éviter de déboussoler le jeune public, qui n’écoute pas forcément de la musique classique tous les jours comme Neville dans le livre. A la place, c’est du Bob Marley (Bon ok, c’est différent du rap, mais c’est plus récent, enfin dans un sens !), et on retrouve des références à la culture d’aujourd’hui, comme Shrek, Batman, Lost (Dans le style des flash backs) et même Hairspray (Les plus attentifs trouveront la référence, je n’en dis pas plus !)

Un peu déroutant pour ceux qui ont lu le roman, mais on peut pas tout avoir non plus, même si c’est vraiment dommage, car quasiment tous les événements importants pouvant renforcer le côté dramatique de la situation sont zappés (Du moins, la plus part !). Quittons un peu le domaine de l’histoire pour parler un peu des effets spéciaux ! Les créatures sont plutôt bien faites, un petit air de déjà vu, mais elles restent convenables, même si je m’attendais à un côté un peu plus vampirique. Mais le plus impressionnant techniquement reste les rues vides et détruites de New York, au rendu impressionnant, et qui renforce l’ambiance fin du monde !

Le côté fin des temps est bien retranscrit, certes c’est un peu du déjà vu (Qui a dit que ça ressemblait trop à 28 Jours Plus Tard ?), mais ça passe bien ! Passons désormais sur le côté psychologique du film, qui est vraiment très important dans le livre ! Là encore, on se retrouve avec une grosse différence avec le livre, du fait que Neville ne sombre pas trop dans la folie comme dans le livre, ce qui est dommage, vu que ça aurait donné un petit plus à l’ambiance générale, qui est à la base vraiment chaotique. Malgré tout, la psychologie du film en général est pas mal (Survivre par tous les moyens, et la crainte du noir absolu, que le livre traitait déjà, mais il manque l’essentiel : tuer ou être tué et le fait que le monstre n’est pas forcément celui que l’on croit), mais un gros point noir vient tacher le tableau presque blanc …

La grosse tache qui plombe tout, c’est le délire religieux vers la fin du film, avec la voix de Dieu et tout le bordel ! C’est du gros n’importe quoi, c’est assez dommage, ça détruit un peu la morale, mais on peut pas tout avoir ! Heureusement, cela ne plombe en rien l’ambiance générale et le rythme du film, vraiment prenant !

En effet, l’ambiance (Ainsi que le rythme) est très forte, surtout au début, si bien que ça prend un peu aux tripes, et il n’est pas surprenant de sursauter quelques fois (Enfin plus au début qu’à la fin, car on s’habitue au bout d’un moment, mais c’est pas pour autant que le film livre tout dès le début et ne garde rien pour la fin, oh que non, enfin c’est mon avis !) Mais un gros bémol arrive à la fin, celui du happy end à la noix !

Et oui, Je suis une Légende n’est pas épargné par ce traitement qui commence sérieusement à devenir gonflant ! Adieu la fin « méchante » du livre, place au joyeux final américanisée au possible ! C’est dommage, par ce que la fin du livre était vraiment intéressante, et aurait éviter au film de se retrouver avec un nouveau point négatif. Malgré tout, ce n’est pas une raison pour bouder ce film, d’autant que le jeu de Will Smith est bon, comme le film. D’ailleurs pour le jeu d’acteur du fameux Prince de Bel-Air, j’avais oublier de signaler plus tôt (Voila, ça c’est fait !)

Les + :

- L’ambiance fin du monde, vraiment très bien retranscrite grâce à un New York impressionnant
- Will Smith, qui offre une bonne prestation en temps que Robert Neville
- Les effets spéciaux, convaincants

Les - :

- La fidélité par rapport au livre, qui n’est pas du tout au rendez vous (Ça peut gêner certains fans du livre)
- Le happy end, américanisé au possible
- Le délire religieux vers la fin, absurde et pas franchement utile

Conclusion :

Je suis une Légende n’est pas une adaptation du livre du même nom, c’est une modernisation de l’œuvre de Matheson, nous offrant une vision plus moderne et différente de ce classique de la science fiction, d’où les grosses différences avec le livre question scénario. Un bon film, porté par des effets spéciaux convaincants, une ambiance apocalyptique bien retranscrite grâce à un New York vide, Will Smith qui réussi à porter quasiment la moitié de l’intérêt du film à lui tout seul grâce à sa prestation, mais qui est légèrement gâcher par un happy end purement américain (Un peu inutile comparé à l’œuvre originale d’ailleurs) et un petit délire religieux vers la fin qui est inutile. Il serait d’ailleurs bien dommage de passer à côté de ce film juste pour ça, car il vaut vraiment le coût. Un film qui ne rentrera pas dans la légende de la SF, mais qui est conseillé de voir !

Note : 7,5/10

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

Critique rédigée le : 23/12/07

30 juillet 2008

Fiche Film "Bee Movie - Drôle d'Abeille"

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Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 12 Décembre 2007

Date de sortie Cinéma Américaine : 2 Novembre 2007

Réalisateurs : Simon J. Smith et Steve Hickner

Avec les voix de : Jerry Seinfeld, Renée Zellweger, Matthew Broderick ... (VO) ; Gad Elmaleh, Dorothée Pousséo, Antoine Duléry … (VF)

Durée : 1h35

Genre : Film d'animation

Film américain

Année de production : 2007

Distribution :
Paramount Pictures France

Compositeur : Rupert Gregson-Williams

D'après : /

Titre Original : Bee Movie

Tous publics

Synopsis

Barry Bee Benson n'est pas une abeille ordinaire : tout juste diplômé, il se désole de n'avoir qu'une seule perspective d'avenir, Honex, la fabrique de miel ... Lors de sa première sortie de la ruche, il brise une des lois les plus importantes des abeilles : parler à un être humain ! Il se rend alors compte que tout le miel des abeilles est volé par les hommes. Il entreprend donc de dénoncer l'exploitation de ses semblables, et d'intenter un procès à l'espèce humaine ...

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30 juillet 2008

[Critique] Bee Movie - Drôle d'Abeille

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Critique

Introduction :

DreamWorks est de retour, et le studio d’animation qui nous a concocter Shrek et compagnie (Nos Voisins les Hommes, Madagascar, Gang de Requins et j’en passe) va encore une fois essayer de piquer la place au number one dans le domaine du film d'animation à ce jour, Pixar ! Après Shrek 3 en Juin 2007, c’est donc à Bee Movie que revient cette lourde tache de vaincre le géant sur son propre terrain. Alors, tentative réussie ? Film à voir dard dard (Oulà, faut pas que je commence avec les jeux de mots foireux sur ce film !), ou nectar mielleux du nanar animé ? La réponse dans cette critique, en toute logique !

Critique :

Quoi de plus cruel que le monde du film d'animation ? Les brocolis de votre grand-mère avant une partie de Scrabble un jour d’hiver pluvieux vous dites ? Oui bon peut être que cette proposition là est encore pire, mais tout de même, le monde de l’animation cinématographique, c’est pas rose bonbon et poutoupoutous dans le cou tous les jours. En effet, dans ce monde qui peut vous paraître gamin, pour les petits ou autre comparaison puérile, se livre une guerre sans merci, qui ravage les salles obscures : celle pour prendre le titre de maître absolu de l’animation !

Ne le nions pas plus longtemps, si l’on doit décerner ce fameux titre à un studio de film d'animation, la majorité répondra que c’est Pixar. Pourtant, un autre studio mérite lui aussi ce titre, c’est le studio de Mr. Spielberg, DreamWorks (Même si Madagascar était un gros raté, un peu comme Cars pour Pixar si vous préférez) ! Mais généralement, les gens préfèrent Pixar. Bref, toujours est il que c’est un peu la guéguerre entre les deux sociétés, ça se prend certaines idées, certaines histoires se ressemblent étrangement (Sûrement pour essayer de battre l’autre à son propre jeu) et ça sort un film chaque année pour essayer de battre l’autre, et ce depuis un bon bout de temps !

On a donc eu le droit cette année (2007 pour ceux qui liront cette critique dans plusieurs années, c’est tout le bien que je me souhaite !) du côté de chez Pixar l’excellent Ratatouille, et puis chez DreamWorks on a eu Shrek 3 … et Bee Movie ! Et oui, deux films cette année pour le studio à l’arlequin qui pèche sur la lune ! Pur hasard ou prévision pour tenter de faire oublier Ratatouille à l’aide de deux films ? Là n’est pas la question principale, c’est surtout de savoir si le film est bien qui vous intéresse, j’en suis sûr ! Alors après, si vous voulez savoir si la qualité est au rendez vous, vous avez qu’a lire la suite !

Maintenant, je vais vous parler d’un peu plus près du film, en commençant par un point assez important : l’histoire ! Le héros de ce film d'animation est donc une abeille, qui se nomme Barry Bee Benson. Celle ci vient tout juste d’être diplôme, et va choisir son emploi à vie à Honex, la fabrique de miel, quand le hasard fait qu’il va sortir dehors, et va enfreindre la première règle du code Bourdon : parler à un humain (Qui est une fleuriste d’ailleurs) ! Après plusieurs jours de sortie avec cette humaine, Barry va se rendre compte que les humains exploitent le miel des abeilles en le vendant, alors que celles ci se « tuent » à la tache pour en fabriquer !

Révoltée, l’abeille va donc intenter un procès contre la race humaine ! Voila pour ce qui est du scénario. L’histoire est comme vous avez du le constater vraiment absurde ! Mais attention, délicieusement absurde ! Certes, le scénario est à moitié original (Le film d'animation avec les insectes comme héros, c’est pas nouveau, il y a déjà eu Fourmiz, du même studio, et 1001 Pattes, qui est génial, et je ne cesserais de le répéter), mais il reste sympathique tout de même, notamment grâce à certains détails et situations assez dingues (En effet, depuis quand les ruches sont aussi sophistiqués !!!), malgré une mise en place (Du début à la rencontre avec la fleuriste) assez ennuyeuse.

Absurde dans son histoire, absurde dans certaines situations, mais l’humour l’est il lui aussi ? Et bien sachez que c’est mitigé ! En effet, contrairement à Shrek ou Nos Voisins les Hommes ou l’humour était présent en abondance pour notre plus grand bonheur, Bee Movie a un peu de mal à décoller lors de la première partie du film (Celle avant le procès), surtout à cause des jeux de mots pas forcément très drôle (Et puis ils sont basés sur le même thème : les mots en rapport avec l’abeille), mais réussi à remonter la pente lors de la seconde partie, où l’on retrouve le génie de DreamWorks dans le domaine du n’importe quoi (N’importe quoi dans le bon sens hein !) et réussi enfin à nous faire rire !

Humour qui bien sûr touche tous les domaines, et tous les âges. On retrouve donc les petits jeux de mots gentillets pour les enfants, les insinuations portées vers le en dessous la ceinture pour les adolescents en manque de films comme Super Grave (Mais rassurez vous, il y en a très peu, et c’est tant mieux. Je parle des insinuations hein, pas des films à la Super Grave !) et bien sûr les désormais classiques parodies ! Et alors là, tout y passe : Winnie l’Ourson, John Travolta, le chanteur de Police, les Bisounours, Bonne Nuit les Petits, Spider Man, les films basés sur un gros procès, et même des parodies sur DreamWorks ! (A noter aussi l’apparition de l’Ours de Nos Voisins les Hommes, enfin si c’est le même …)

Quittons le domaine de l’humour et parlons maintenant de la performance technique, à savoir la qualité de l’animation, très importante dans un dessin animé. La qualité graphique est donc au rendez vous, avec une bonne animation, et des personnages biens modélisés. Certes, c’est assez classique sur certains points, mais le design et la qualité graphique de certains personnages voir lieux sont vraiment réussi et redouble d’originalité (La ruche, encore une fois !)

Finissons sur deux petits points : la morale et le doublage, qui sont tous de mêmes des critères importants dans un film d'animation ! La morale est donc assez portée sur l’écologie (Sans les abeilles, nous ne serions quasiment rien, alors laissons faire la nature), pas forcément originale, mais ça passe quand même, car elle est assez juste ! Et puis le doublage français devrait ravir les fans de Gad Elmaleh, puis ce que c’est lui qui prête sa voix à Barry. Un doublage correct, qui n’atteins pas des sommets, mais qui est tout de même mieux que certaines autres productions dans le genre !

Les + :

- Le scénario, absurde au possible dans le bon sens
- L’animation, plus que correcte
- L’humour de la 2eme partie, vraiment sympa

Les - :

- L’humour de la 1ere partie, pas vraiment drôle
- La mise en place, assez ennuyeuse
- La morale, déjà vue

Conclusion :

Bee Movie est un bon film d'animation, qui n’atteint pas le niveau de Shrek ou celui de Nos Voisins les Hommes, mais qui se regarde avec plaisir. Un scénario débile et absurde sympathique, une animation de bonne facture, des parodies qui font mouches … Il manquait juste une introduction un peu moins ennuyeuse et un humour un peu plus drôle lors de la première partie pour que ce film soit excellent. Bee Movie ne rempli donc pas son rôle de destructeur de Ratatouille, mais réussit à nous divertir, ce qui est déjà bien !

Note : 7/10

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

Critique rédigée le : 16/12/08

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30 juillet 2008

Fiche Film "Eden Log"

Eden_Log

Eden_Log_Affiche_Redimention_e

Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 26 Décembre 2007

Date de sortie Cinéma Américaine : Février 2009

Réalisateur : Franck Vestiel

Avec :
Clovis Cornillac, Vimala Pons, Zohar Wexler …

Durée : 1h38

Genre : Science-Fiction

Film français

Année de production : 2007

Distribution : Bac Films

Compositeur : Seppuku Paradigm

D'après : /

Titre Original : Eden Log

Interdit aux moins de 12 ans

Synopsis

Un homme reprend conscience au fin fond d'une grotte. Tolbiac n'a pas la moindre idée des raisons qui l'ont amené jusque-là, pas plus qu'il ne sait ce qui est arrivé à l'homme dont il découvre le cadavre à côté de lui. Seule solution pour échapper à la créature qui le poursuit : remonter jusqu'à la surface à travers un réseau aux allures de cimetière et abandonné par une mystérieuse organisation, Eden Log.

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30 juillet 2008

[Critique] Eden Log

Eden_Log

Eden_Log_Affiche_Redimention_e

Critique

Introduction :

Ne nions pas les faits : le cinéma français n’a jamais fait bon ménage avec le genre science fiction. Pourquoi, c’est une bonne question. Peut être par ce que les français préfèrent les comédies, les histoires d’amour ou un autre genre, je ne sais pas, mais une chose est sûr, quand un français se lance dans le genre de la science fiction, c’est à ses risques et périls ! Mauvaises critiques, mauvaise promotion, diffuser dans peu de salles … (Certes, je généralise, mais c’est pratiquement ça tout le temps !) C’est ce qui arrive donc à Eden Log, le premier film de Franck Vestiel. Alors le film est il vraiment mauvais, comme les critiques françaises le disent ? Ou bien serait ce l’Eden du genre ? La réponse se trouve dans cette critique, comme vous pouvez vous en doutez !

Critique :

Commencer dans le cinéma, ce n’est jamais facile. Il faut trouver les moyens, les acteurs, savoir faire les bonnes démarches, avoir une équipe qui vous soutient à fond derrière, savoir résister aux problèmes en cours de tournage si il y en a, éviter de tout lâcher quand tout va mal et surtout avoir tout de même une idée assez originale pour tenter de percer dans le milieu et de se faire sa petite marque de fabrique, mais encore faire quelque chose de bien pour que ce soit rentable ! C’est pas évident, je vous l’accorde, mais quand on réussi on est bien content, d’autant plus que ce doit être une expérience très intéressante à vivre !

Et c’est encore moins facile quand vous voulez faire un film de science fiction français, genre peu apprécié en France (Surtout du grand public, enfin c’est mon simple avis sur le sujet, je ne vais pas rentrer plus dans le débat dans cette critique, ce n’est pas forcément le sujet principal !). C’est donc le cas de Franck Vestiel, réalisateur français qui tente de percer dans le domaine avec Eden Log, son premier film de Science Fiction … qui est aussi son premier film ! Alors ce premier essai est il un coup de génie, ou la presse a-t-elle raison, c’est pas terrible du tout ? Et bien pour un premier essai, je dois avouer que c’est réussi, même si c’est perfectible sur certains points, mais ça, vous le serez bientôt !

Entrons donc dans les détails du pourquoi et du comment en abordant le premier point dans un film, qui est essentiel, sans quoi le film n’existerait quasiment pas (Voir pas du tout) : le scénario ! C’est donc l’histoire d’un homme (Rassurez vous, il a un nom, mais je vais pas le spoiler !) qui se réveille au fond d’une grotte. Il ne sait pas où il est, ni pourquoi, et ne sait plus qui il est. A côté de lui, un cadavre. Très vite il trouvera une sortie, qui le mènera à un lieu mystérieux, sorte de réseau souterrain rempli d’appareils électroniques, de terre et de créatures mystérieuses qui semblent en avoir après lui. Réseau de galeries qui se révèle très vite appartenir à Eden Log, une organisation elle aussi bien mystérieuse.

Le scénario est donc au premier abord assez simple, avec une trame scénaristique intrigante, qui se révèle au final très complexe, pour plusieurs raisons. Premièrement, il y a peu de dialogues, c’est donc au spectateur de remettre tous les événements dans l’ordre et de chercher la clé qui permet d’ouvrir la porte de tous les mystères sur le scénario. Rassurez vous, la plus part des interrogations sont résolues à la fin, mais le film ne dévoile pas tout non plus, laissant encore le spectateur dans le flou complet sur certains points. Deuxièmement, le scénario s’offre différents niveaux de lecture, et qui mènent à plusieurs interprétations, donc forcément plusieurs conclusions, différentes interprétations, de nouvelles questions … C’est un vrai casse tête, il faut vraiment être concentrer pour tout comprendre de A à Z !

Mais la vrai force d’Eden Log n’est pas dans son scénario fouillé (Même si c’est tout de même un bon point, surtout si comme moi vous appréciez beaucoup les univers mystérieux qui gardent une petite part de mystère même après la fin du film), mais dans son style visuel, très particulier. En effet, la patte graphique de ce film est vraiment spéciale, car elle joue sur la lumière et le noir pendant toute la durée du long métrage. C’est généralement très sombre au niveau des couleurs, et puis d’un coup un petit éclat lumineux apparaît, puis disparaît, et revient, pour repartir. Parfois, il y a de la lumière partout, et puis d’un coup y en a quasiment plus. Des formes bougent dans le noir, on aperçoit quelques contours, et puis plus rien, et un flash blanc.

Ça ne paraît pas exceptionnel comme ça, mais c’est surtout car le style graphique est dur à expliquer, par ce qu’il est très travailler, que ce soit sur l’esthétique générale ou les différents lieux, à l’architecture futuriste détruite vraiment très bien réalisé. C’est original, un peu difficile à suivre à certains moments, il faut un temps d’adaptation, mais dans l’ensemble, Vestiel a réussi à créer une ambiance prenante et unique, appuyer par une bande sonore qui correspond parfaitement aux situations et à l’ambiance générale, très réussi d’ailleurs, je tiens à le préciser. (Je parle de la bande sonore, même si l’ambiance du film est elle aussi réussie) Je termine sur le plan esthétique en signalant de très belles images, comme la scène de l’ascenseur, ou les contrastes et les oppositions sont vraiment très bien trouvés (Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres)

Mais le film n’est pas tout rose pour autant, car il y a tout de même quelques défauts à signaler. Commençons par le fait que le début manque énormément de rythme, on s’ennuie jusqu’à ce que Clovis Cornillac rentre pleinement dans le fameux réseau souterrain. C’est alors que le film commence à devenir plus intéressant, mais on peut noter quelques baisses de rythme tout au long du film, même si il arrive à remonter la pente la plus part du temps. C’est un petit peu gênant, car je suis quasiment certain qu’à cause de son rythme laborieux lors des 10 premières minutes et de son style visuel spécial, certaines personnes qui ne sont pas habitués aux films « originaux » seront tenter de quitter la salle vite fait bien fait.

Deuxième point qui fâche : les effets spéciaux. Alors certes, je peux comprendre que c’est un premier film, que Vestiel n’avait pas forcément autant de moyen que George Lucas maintenant pour les effets spéciaux et qu’il a énormément travailler sur le opposition graphique lumineux / ténébreux (Enfin c’est l’impression qui se dégage), mais je trouve dommage que les effets spéciaux soient aussi peu réussi, surtout que les créatures (Réalisées avec des effets spéciaux, c’est un peu logique) sont quand même importantes. Une grosse déception sur ce point là, car ça aurait pu améliorer encore plus l’aspect visuel du film (Qui est vraiment bien réalisé, je ne cesserais de le répéter)

Dernier point négatif : le volume sonore des pistes scénaristiques. D’accord, j’aime bien le fait que tout soit mystérieux au début et que ce soit expliquer par petit morceaux et que la fin dévoile tout (Voir presque tout), mais le problème c’est que quasiment toutes les explications sont très dures à entendre car la voix des acteurs est beaucoup modifier, soit par le fait qu’ils ont un masque un gaz, soit par ce qu’il y a des monstres qui gueulent fort à côté … C’est dommage, car il faut avoir soit une très bonne ouïe soit être énormément concentrer pour bien entendre (A noter que toutes les explications ne sont pas comme ça, et encore heureux !)

Malgré le fait que les pistes scénaristiques soient difficilement compréhensibles et que le scénario soit assez complexe, le film offre plusieurs niveaux de lecture très intéressants, qui font énormément réfléchir sur le film en lui-même (Et qui nous oblige à se remémorer toutes les scènes du film pour voir si cela colle et si ça explique tel ou tel chose !). En vrac : une lecture écologique (La plus facile à comprendre, je dois l’avouer), une lecture fin du monde proche, une relecture de la Bible (Particulièrement le passage d’Adam et Eve), une lecture anti religion et anti sectaire, une lecture sur la quête du soi intérieur … Beaucoup d’interprétations, ce qui est une bonne chose !

Je finis ma critique sur un point important, le jeu d’acteurs. Dans l’ensemble, les acteurs s’en sortent bien, mais la mention spéciale revient à la prestation de Clovis Cornillac, qui se révèle bonne. Ok, elle n’atteint pas des sommets, mais je dois avouer que l’acteur français en vogue en ce moment (On le voit quasiment partout !) est convaincant dans ce film ! (Là aussi c’est dit, comme ça on ne viendra pas me rouspéter après par ce que j’ai oublier de parler de Clovis Cornillac !)

Les + :

- Le style graphique, original, bien trouvé et extrêmement travaillé
- L’histoire, complexe et vaste sur le plan interprétation
- L’ambiance générale, très travaillé et convaincante

Les - :

- Le rythme du début, mou et ennuyeux
- Les effets spéciaux, pas très réussi
- Le volume des pistes scénaristiques, inégal et difficile à entendre

Conclusion :

Pour un premier essai, Eden Log se révèle réussi dans l’ensemble, même si il reste perfectible et assez spécial pour ceux qui ne sont pas habituer à quelque chose d’original (Et même pour ceux qui ne sont pas habituer au genre). Le style graphique est assez déroutant au début (Mais qui se révèle au final original et sympathique), l’histoire pas forcément très facile à comprendre (Du moins jusqu’au final qui répond à la plupart des questions) mais s’avère très travaillée (Et s’offre même diverses interprétations, ce qui à mon goût appréciable), l’ambiance est assez spéciale, mais convaincante grâce au style visuel et à la bande sonore. Cependant, le film n’est pas nul pour autant, il est bien, mais à cause du rythme ennuyeux du début (Et de certaines scènes), des effets spéciaux ratés et du volume des pistes scénaristiques difficilement audibles, il n’atteint pas le statut de chef d’œuvre. Un OVNI cinématographique qui mérite d’être vu, au moins pour l’expérience, vraiment particulière !

Note : 7/10

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur.

Critique rédigée le : 30/12/07

29 juillet 2008

[News DVD] Wall.E : Déjà une date pour le Blu-Ray !

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Wall.E : Déjà une date pour le Blu-Ray !

Alors que Wall.E sort sur les écrans français dès demain, et que celui ci est en train de cartonner au box-office américain (Et on lui souhaite la même chose chez nous), voilà que la date de sortie française du Blu-Ray vient d'être annoncer ! Et surprise, c'est le 13 Janvier 2009, moins de 6 mois après sa date de sortie cinéma, que vous pourrez retrouvez le nouveau héros Pixar dans les stands de Blu-Ray dans à peu prêt tous les magasins. La date correspond aussi à la sortie DVD, ne vous inquiétez pas, si vous n'êtes pas encore équipé pour la Haute Définition, vous pourrez quand même vous le procurez ce jour là !

Wall.E narre l'histoire du dernier robot sur Terre, Wall.E, qui doit nettoyer la planète bleue de sa pollution depuis que les humains l'ont déserté pour aller vivre dans l'espace. Il se trouve que Wall.E a un petit défaut technique : il a une personnalité, qui s'est développée au fil des 700 ans passés tout seul sur Terre. Cependant, toute sa vie va changer le jour où un mystérieux vaisseau va atterrir sur la planète. Wall.E va faire la connaissance de EVE, une "robote" envoyée sur Terre pour une mystérieuse mission, et le robot nettoyeur va en tomber follement amoureux. Le jour où EVE retourne dans l'espace, Wall.E décide de la suivre et de vivre son histoire d'amour, cependant, Wall.E est loin de s'imaginer ce qui va arriver par la suite ...

Ce nouveau film des studios Pixar sort le 30 Juillet 2008, et vous pouvez déjà retrouver la critique en avant première de ce chef d'œuvre (n'ayons pas peur des mots) ici !

Source : Dvdrama

29 juillet 2008

Fiche Film "Hairspray (2007)"

Hairspray

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Fiche_Technique

Date de sortie Cinéma Française : 22 Août 2007

Date de sortie Cinéma Américaine : 20 Juillet 2007

Réalisateur : Adam Shankman

Avec :
John Travolta, Michelle Pfeiffer, Christopher Walken …

Durée : 1h56

Genre : Comédie musicale

Film américain

Année de production : 2007

Distribution :
Metropolitan FilmExport

Compositeur : Marc Shaiman

D'après : le film de John Waters, "Hairspray", et la comédie musicale du même nom composée par Marc Shaiman

Titre Original : Hairspray

Tous publics

Synopsis

Malgré son physique passablement arrondi, la jeune Tracy n'a qu'une idée en tête : danser dans la célèbre émission de Corny Collins. Par chance, ce dernier assiste à une de ses performances au lycée et lui propose de venir rejoindre son équipe. Tracy devient instantanément une star, s'attirant du même coup la jalousie d'Amber, qui régnait jusqu'ici sur le show. La chance de Tracy tourne lorsque, après avoir été témoin d'une injustice raciale, elle se retrouve poursuivie par la police pour avoir marché à la tête d'une manifestation pour l'intégration des Noirs. Désormais en cavale, ses chances d'affronter Amber au cours de la finale et de remporter le titre de " Miss Hairspray " semblent bien compromises ...

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29 juillet 2008

[Critique] Hairspray (2007)

Hairspray

Hairspray_Affiche_Redimention_e

Critique

Introduction :

Ne vous fiez surtout pas aux apparences ! Prenons cette affiche par exemple ! Des coupes ringardes, des couleurs flashs … Ça annonce le pur nanar de l’été, ringard, sans aucun intérêt et surtout pas franchement terrible ! Et bien vous êtes tombez dans le panneau de la première impression ! Qu’est ce que je raconte encore comme stupidité ? Ce film est il aussi kitsch que cela, ou cache t'il bien son jeu pour mieux nous surprendre ? Et bien la réponse, vous l’aurez en lisant cette critique pardi !

Critique :

« Hairspray … Ça me dit quelque chose, mais je sais plus quoi … » se diront certains. D’autres pas du tout, et verrons un film comme les autres. Et bien les premiers ont raison, Hairspray, c’est connu, très connu … Séance explication ! Hairspray à la base, c’est un film ! Incroyable ! Oui bon bref, c’est un film réalisé par John Waters en 1988. Considéré comme Culte, cette comédie musicale aura le droit à une adaptation à Broadway en 2002 … en temps que comédie musicale ! (C’est vraiment surprenant pour une comédie musicale …) Elle remportera un énorme succès auprès des critiques.

Alors, Hairspray version 2007, c’est quoi au juste ? Et bien c’est la réinvention de la comédie musicale de 2002, qui est inspiré du film de 1988. Vous n’y comprenez rien ? Laissez tomber … Maintenant, je vous préviens tout de suite : il faut aimer le genre, sinon vous allez vous ennuyez de A à Z. Si vous appréciez les histoires chantées, les chorégraphies endiablées et la musique qui va avec, ce sera tout bon pour vous ! Sinon, passer votre chemin … Car oui, le genre qu’est la comédie musicale n’est pas très appréciée par la population d’aujourd’hui, préférant les bons gros films d’action, avec nanas super sexy, scènes de baston grandioses et aucun scénario, ou minime, si il existe …

Suite à cette prévention (Qui me semblait utile), passons au film en lui-même, et commençons par le scénario ! Nous suivons donc les péripéties de Tracy, une jeune fille qui rêve de participer au Corny Collins Show, célèbre émission de danse. Le problème … c’est que Tracy n’a vraiment pas le physique pour, à cause de son obésité. Mais grâce à un coup de chance, elle se retrouve à participer à son émission favorite. Très vite, elle va devenir célèbre, et commencera à faire de l’ombre à Amber, la blondasse de service qui n’est autre que la star de l’émission. Tracy réalise bien vite que dans un tel univers, il n’y a pas de pitié pour les gens différents, et surtout pas pour les noirs ! Face à cette injustice, Tracy décide de faire quelque chose …

Vous l’aurez certainement compris, le scénario est gentil comme tout, et affiche clairement une morale sur la tolérance : accepter les gens comme ils sont, qu’ils soient gros ou noirs, savoir les intégrés comme il se doit et surtout ne pas se fiez aux apparences ! Classique comme morale, mais efficace. Cependant, ce n’est pas par ce que le scénario est assez simplet et qu’il affiche un gros message moral qu’il n’en est pas moins délirant, bien au contraire …

L’introduction du film vous met tout de suite dans le bain : on a bien affaire à une comédie musicale, bien kitsch et complètement fofolle. Parlons justement des chansons. Celles si sont nombreuses, très nombreuses. Qu’importe le nombre, tant que le plaisir est présent dirons certains ! Et bien ils vont droit dans le mille ! On prend goût à regarder ces acteurs danser et chanter avec plaisir. Plaisir qui se révèle contagieux, au point que l’envie de se lancer dans la danse est inévitable ! Comment résister à ces chorégraphies énergiques, ces chansons tantôt calmes, tantôt extrêmement rythmées et groovy, mais qui dégagent toujours le même charme (La faute à une bande son parfaite), et ce cocktail de fun que forme le mixte de ces deux éléments ? A moi d’être surhumain ou totalement insensible, je ne vois pas …

Et c’est là que ma prévention prend tout son sens ! Quasiment les 3 / 4 du film sont chantés ! Bon j’exagère peut être un peu, mais il y en a quand même un sacré paquet. Le genre de chorégraphie et de musique ayant tendance à se répéter, les réticents du genre auront vite fait de s’ennuyer. Mais pour les autres, et surtout les accros au genre ; cette répétition ne sera pas un problème, bien au contraire …

Passons désormais au rayon Acteurs, ou nous trouvons quelques têtes connues, et d’autres moins. Au niveau des plus connus, on retrouve Christopher Walken, dans le rôle du père directeur d’une boutique de farces et attrapes (Personnage d’ailleurs complètement délirant), Michelle Pfeiffer, dans le rôle de la terrible directrice du Corny Collins Show, et qui est prête à tout pour faire gagner sa fille Amber, quitte à truquer l’émission … La méchante donc. Et enfin, dans un rôle plus que surprenant, John Travolta dans le rôle de la mère de Tracy, une grosse femme qui a pourtant le sens du rythme, aussi surprenant que cela puisse paraître !

John Travolta fait donc son retour dans la comédie musicale, après les cultismes Saturday Night Fever et Grease (Ah Grease, quel film …), et prouve encore une fois son excellence dans le genre. Et si vous remarquez bien, il y a une petite référence cachée ! Et oui ! Si vous êtes attentif aux castings de film, vous pourrez remarquer que John Travolta et Michelle Pfeiffer ont déjà joué dans un même série de films … Laquelle ? Et bien figurer vous que c’est Grease ! Et c’est une comédie musicale ! Si c’est pas beau le destin … Mais bon, c'est pas ce qui nous intéresse le plus !

Quand aux niveaux des moins connus, on en trouve pas mal, dont Nikki Blonsky, qui fait sa première apparition dans le domaine du cinéma, et qui prouve que malgré ses rondeurs (Qui se révèlent naturelles), elle a de l’énergie et du talent à revendre. Un très bon mélange donc qu’est celui de montrer pas mal de têtes inconnues, ainsi que d’autres plus connues.

Parlons maintenant du côté kitsch du film ! L’action se déroulant dans les années 60, forcément, il faut reproduire l’époque … et son côté kitsch ! Que se soit au niveau des coupes de cheveux, des vêtements, des lieux, des objets … Tout est absolument ringard. C’est risible certes, mais pourtant, ce côté ringard est si assumé que cela devient jouissif ! Le côté kitsch des comédies musicales est aussi de la partie, et cela rend le film encore plus foufou. (Welcome to the 60’s en est le meilleur exemple, avec les affiches qui chantent, et les chanteuses qui sont partout, même dessinés sur les bancs !!!)

Continuons sur la vague du kitsch, avec les personnages purement clichés ! L’héroïne qui n’a rien pour réussir qui se retrouve finalement superstar, la copine un peu bébête, le présentateur télé super classe, le chanteur de l’émission qui tombe amoureux de l’héroïne, la pimbêche blonde jalouse, sa mère manipulatrice et prête à tout pour avoir le succès, les parents de l’héroïne assez foufous eux aussi, la mère de la copine très autoritaire au niveau des croyances de l’époque, les noirs qui en ont marre de l’injustice dont ils sont victimes et qui décident d’organiser une manifestation contre ça, la black de l’émission qui subit elle aussi cette injustice, surtout due à sa patronne … Du déjà vu dirons certains. Certes. Du cliché à tous les étages diront d’autres. Exact. Mais c’est assumez totalement, et ça contribue au charme du film.

Au final, que dire de Hairspray ? Et bien c’est une énorme surprise (Oh oh, gros jeu de mots là !). Car derrière son apparence de nanar absolu, ce cache une excellente comédie musicale. Rythmé à 200 à l’heure, kitsch et foufou au possible, très bien interprété, bercé par une bande son exceptionnelle, Hairspray est un très très bon divertissement. Mais attention ! Il faut apprécier le côté ringard et surtout, surtout, aimer le genre. Sinon, soyez en sur, vous allez regretter d’avoir payer le prix d’une place de cinéma ! Une curiosité qui mérite d’être vue, même si elle ne paye pas de mine au premier abord !

Les + :

-La bande son, qui donne la pêche
-Les chorégraphies, aussi pêchues que la bande son
-L’ambiance générale, absolument kitch et déjanté

Les - :

-Il faut aimer la comédie musicale
-Il faut aimer le côté kitsch
-Il faut aimer ce genre de musique

Conclusion :

Grosse surprise qu’est Hairspray. En effet, derrière son affiche qui promet un film pas terrible se cache l’un des meilleurs films de l’été 2007. Bande son impeccable, mené à un rythme de folie, chorégraphies sympathiques, kitsch assumé, bon jeu d’acteurs, morale juste, histoire loufoque, Hairspray est aussi frais qu’une laque pour cheveux. Si vous aimez le genre ou que vous êtes en mal de rythme, foncez y, c’est le film idéal ! Pour les autres, c’est aussi recommandé, pour peut que vous aimiez varier les genres, mais si vous n’êtes pas intéresser par ce style de film, passer votre chemin …

Note : 8,5/10

Critique rédigée par Mémé, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas copier cet article sans l'autorisation de son auteur. 

Critique rédigée le : 27/08/07

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